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Covid-19 : la pandémie n’est pas terminée – Comment bien manger ? – La douleur est contrôlée par notre horloge interne – Étude sur le sommeil – Variole du singe : 1 453 cas en France.

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Covid-19 : « La pandémie n’est pas terminée », avertit le Conseil scientifique

La pandémie de Covid-19 « n’est pas terminée », a prévenu dans son probable dernier avis, publié hier, le Conseil scientifique, qui s’attend à une diminution progressive de l’impact du SARS-CoV‑2 mais avec des pics de circulation du virus à court terme. « Il faut s’attendre à l’apparition de nouveaux variants du SARS-CoV‑2 en population humaine », avertit le Conseil, qui, pendant près de deux ans et demi, a guidé l’exécutif dans ses décisions sanitaires et doit être remplacé à la fin du mois par un « comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires ». Dans cet avis intitulé « Vivre avec les variants » et daté de mardi, le Conseil scientifique souligne que le virus « bénéficie maintenant d’un réservoir humain suffisamment large pour une circulation endémique en population humaine ». Pour le Conseil, « cette circulation pourrait au cours des prochaines années rester à des niveaux élevés » et « s’accompagner de poussées épidémiques associées à l’émergence de nouveaux variants, plus accentuées en période automno-hivernale ». S’il ne peut s’avancer pour prédire quel variant sera dominant, il espère que l’immunité de la population acquise grâce aux vaccins et infections permettra « une protection croissante contre les formes graves du Covid-19 ». « Ce contexte suggère que l’impact du SARS-CoV‑2 va diminuer progressivement, mais ne présage pas d’une absence de pics de circulation des virus à court terme », estime-t-il.

AFP, 20/07

Comment bien manger ?

Le Point publie un dossier intitulé « Bien manger, le guide ». Serge Hercberg, professeur émérite de nutrition à l’université Sorbonne Paris Nord, explique que « (…) le message important qu’il faut faire passer est simple : favoriser les aliments d’origine végétale par rapport à ceux d’origine animale. Evidemment, cinq fruits et légumes par jour, c’est bien, mais en passant de un à deux, il y a déjà un bénéfice pour la santé ». Mathilde Touvier, directrice de l’Équipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle (Eren) de l’Inserm, rappelle concernant les produits gras, sucrés, salés : « Les études montrent que des consommations excessives de ces aliments sont associées à des pathologies comme les maladies cardiovasculaires, le diabète, les cancers… ». « C’est une question d’équilibre sur un repas, sur une journée, sur une semaine. Ce n’est pas parce que l’on a mangé un produit classé E/rouge par le Nutri-score que l’on va développer un cancer. Tout dépend de la quantité. Par exemple, si le repas contient un aliment trop gras, il faudra essayer de compenser en l’associant avec un fruit ou un légume », rassure Mélanie Deschasaux-Tanguy, chercheuse spécialiste en épidémiologie de la nutrition à l’Eren. « Les aliments ultratransformés posent problème. Pour qu’ils soient plus simples à identifier, nous proposons d’ajouter un bandeau noir en plus du Nutri-score (…) », commente Serge Hercberg. Dans un entretien au Point, Mathilde Touvier souligne notamment, par ailleurs que « l’immense majorité de la population n’a pas besoin de se priver de gluten ».

Le Point, 21/07

En bref

Les chercheurs de l’Inserm ont découvert que la douleur était contrôlée par notre horloge interne. Pour cette expérience, ils ont exposé l’avant-bras des 12 jeunes adultes participants à une source de chaleur toutes les 2 heures. Les chercheurs ont observé chez tous les sujets une rythmicité de la sensation douloureuse, au cours des 24 heures. L’intensité de la douleur suit une courbe sinusoïdale sur 24 heures : elle atteint son intensité maximale entre 3 et 4 heures du matin et elle est au plus bas autour de 15 et 16 heures l’après-midi.

Yahoo !, 20/07

Lire le communiqué de presse du 20/07/2022 : » L’intensité de la douleur est contrôlée par l’horloge interne »

Pourquoidocteur​.fr souligne qu’une « bonne nuit », selon l’Inserm, c’est entre 4 et 6 cycles successifs de 90 minutes en moyenne. Chaque cycle est lui-même constitué de trois phases distinctes : le sommeil lent léger, le sommeil lent profond et le sommeil paradoxal. Cela Kjærby, coauteure d’une étude menée par des scientifiques danois et publiée dans Nature, explique : « Nous nous réveillons plus de cent fois par nuit, et cela durant un sommeil parfaitement normal ». Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs de l’Université de Copenhague (Danemark) ont étudié le sommeil de souris grâce à des capteurs et des fibres optiques microscopiques. Ils ont constaté que le dormeur ne se réveille pas à proprement parler à chaque fois mais son activité cérébrale se remet bel et bien en route. « On pourrait dire que les réveils courts réinitialisent le cerveau pour qu’il soit prêt à stocker de la mémoire lorsque vous replongez dans le sommeil », explique Maiken Nedergaard, qui a dirigé l’étude.

Pourquoidocteur​.fr, 20/07

La France compte 1.453 cas confirmés d’infection par le virus de la variole du singe, ont annoncé mercredi les autorités sanitaires, précisant que cette hausse notable ne doit pas s’interpréter comme « une augmentation exceptionnelle » car elle comprend un « rattrapage des données ». Le précédent bilan, sept jours auparavant, faisait état de 912 cas.

AFP, 20/07