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Dispositif MonPsy : prise en charge de 8 consultations psychologiques par an – Demandes de brevets européens en 2021- Développement de revêtements antimicrobiens, anti-inflammatoires et antiviraux pour dispositifs médicaux – Stratégie de lutte contre le cancer.

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Les psychologues adhèrent peu aux consultations remboursées

Jusqu’à huit séances par an sont désormais prises en charge, via le dispositif MonPsy, qui rentre en vigueur ce mardi 5 avril. Concrètement, tout Français à partir de 3 ans « en souffrance psychique d’intensité légère à modérée » pourra bénéficier, après orientation d’un médecin, du remboursement de consultations psychologiques, et ce, jusqu’à huit par an. Avec une participation de l’assurance maladie à hauteur de 60 %, le reste étant pris en charge par les complémentaires santé. Ce dispositif est pourtant loin de faire l’unanimité chez les psychologues. « Les consultations remboursées par l’assurance maladie, ça existe déjà avec les centres médicopsychologiques (CMP), mais il y a jusqu’à deux ans de liste d’attente », décrypte Camille Mohoric-Faedi, cofondatrice du ManifestePsy, collectif qui regrouperait quelque 7 600 psychologues, vent debout contre MonPsy. « C’est de la poudre aux yeux, alors qu’il faudrait donner les moyens au service public, reprend-t-elle. MonPsy est réservé aux patients présentant un trouble léger à modéré, mais ceux que nous recevons sont en grande détresse psychique. Ce n’est plus de la psychothérapie mais de l’accompagnement psychologique low-cost et ça, ce n’est pas notre métier. » Signe des réserves entourant ce dispositif, sur quelque 28 000 psychologues libéraux, seulement un peu plus de 1 300 volontaires avaient, vendredi 1er avril, fait acte de candidature auprès de l’assurance maladie, soit moins de 5 %. « Ce nombre progresse chaque jour », met néanmoins en avant l’organisme, qui précise par ailleurs que « les deux étapes de sélection et de conventionnement prenant un peu de temps, le nombre de psychologues conventionnés dans l’annuaire le 5 avril sera inférieur au nombre de candidats ».

Aujourd’hui en France, L’Humanité, 05/04

Demandes de brevets en 2021

L’Office européen des brevets (OEB) dévoile, ce mardi 5 avril, son baromètre annuel de l’innovation, le Patent Index 2021. Avec 10 537 demandes de brevets, la France arrive en deuxième position en Europe mais innove 2,5 fois moins que l’Allemagne. Safran est le groupe industriel français qui a déposé le plus de demandes de brevets en 2021, indique le bilan annuel de l’OEB. Le groupe pharmaceutique Sanofi est en cinquième position avec 291 demandes de brevets déposées. Viennent ensuite Thalès (244 dossiers), Renault (239), l’Inserm (237), Michelin (221) et Arkema (217). Au total, l’innovation française a légèrement reculé en 2021 (-0,7 % par rapport à 2020), mais le pays reste au 2e rang européen le plus innovant derrière l’Allemagne (25.969 demandes de brevets déposées) et devant la Suisse (8.442 dossiers). Les secteurs des technologies médicales (719 brevets) et de la pharmacie (482) restent majeurs en France, avec Sanofi et l’Inserm. Mais, les demandes françaises de brevet en technologies médicales ont reculé de 3 %, après une hausse de 17,5 % en 2020.

AFP, LeParisien​.fr, 05/04

En bref

Depuis le début de l’année, la start-up strasbourgeoise Spartha Medical a obtenu plus de trois millions d’euros d’aides publiques pour poursuivre le développement de ses revêtements antimicrobiens, anti-inflammatoires et antiviraux pour dispositifs médicaux, personnalisables en fonction du profil immunitaire des patients. En janvier, le Conseil européen de l’innovation (EIC) lui a accordé 2,4 millions, complétés en mars par plus de 900.000 euros en subventions et avances remboursables de Bpifrance dans le cadre du plan deeptech. Ce spin-off de l’Inserm se fonde sur un brevet associant des molécules de polyarginine à de l’acide hyaluronique.

Les Echos, 05/04

« Gustave Roussy investit dans l’ultrapersonnalisation et la recherche », titre LeNouvelEconomiste​.fr. L’ambitieuse stratégie du centre de cancérologie se traduit par plus de 200 millions d’euros d’investissement. « Nous sommes convaincus qu’il faut s’attaquer le plus tôt possible au cancer, en investissant de manière massive le champ de la prévention, du dépistage, du diagnostic précoce voire de l’interception, c’est-à-dire dans cette voie qui consiste à éviter que des patients à haut risque développent in fine la maladie », indique le Pr Fabrice Barlesi, directeur général, qui résume le nouveau cap de Gustave Roussy pour 2030. Gustave Roussy a participé également à la création d’une nouvelle plateforme de recherche, le Paris Saclay Cancer Cluster, qui réunit l’Inserm, Sanofi, l’Institut polytechnique de Paris et l’Université Paris-Saclay. Installé à proximité de ses locaux, sur le fort de la Redoute des Hautes-Bruyères, ce lieu a pour vocation d’accélérer et de catalyser le développement de projets, comme un laboratoire mutualisé, une bibliothèque de données…

LeNouvelEconomiste​.fr, 04/04