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Covid-19 : reprise épidémique en France – Les écoliers exposés à la pornographie – Pollution de l’air et troubles neurologique – Effets thérapeutiques du silence – Insomnie.

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Covid-19 : Emmanuel Macron remonte en première ligne

Si la tendance est moins lourde qu’en Allemagne, l’épidémie de Covid-19 repart en France, obligeant Emmanuel Macron à remonter en première ligne, expliquent Les Échos. Le chef de l’État s’adressera mardi à 20 heures, aux Français, via une allocution, à l’issue d’un Conseil de défense sanitaire qui devrait se tenir un peu plus tôt dans la journée. Il compte « booster » le rappel de vaccination pour les publics concernés, les plus de 65 ans et les plus fragiles. L’épidémie de coronavirus revient ainsi au centre de l’agenda d’Emmanuel Macron. L’exécutif regarde avec une grande vigilance, pour ne pas dire un zeste d’inquiétude, les données montrant un redémarrage de l’épidémie en France, souligne le quotidien. Si la situation reste sous contrôle dans les hôpitaux, le nombre de nouveaux cas quotidiens approche les 10.000. Au-delà, pour cette prise de parole intervenant à cinq mois du premier tour de la présidentielle, Emmanuel Macron, très actif sur le front des réformes depuis la rentrée, veut donner le cap des dernières semaines de son quinquennat avant de plonger dans l’arène de la campagne.

Les Échos, La Croix, 08/11

Les écoliers exposés à la pornographie

Aujourd’hui en France relaie l’alerte de Samia, une infirmière scolaire en Seine-Saint-Denis, sur l’exposition des élèves à la pornographie, qui « commence de plus en plus tôt ». Pendant le confinement, les jeunes enfants se sont mis à consulter des images pornographiques. Cette dérive a été constatée à l’école, parfois dès le CM1, à travers leurs propos dans les cours de récréation ou même dans leurs rédactions. Cette année, pour la première fois de sa carrière, celle qui a sous sa responsabilité environ 1 800 élèves a mis en place des ateliers de sensibilisation pour des écoliers dès 9 ans. « Auparavant, mes interventions étaient surtout au collège. Mais là, dès le CM1, je dois intervenir (…) », face à un langage très cru, des propos sexualisés, explique Samia. Selon un sondage OpinionWay, publié en 2018, à 12 ans, près d’un enfant sur trois a déjà été exposé à un contenu pornographique. « Le confinement, avec l’accès au téléphone portable, a exacerbé la situation, assure Samia, également secrétaire départementale du syndicat SNICS-FSU. J’ai clairement vu la différence quand les jeunes sont revenus en cours. » Samia et d’autres de ses collègues ne cessent de marteler qu’« il faut agir, et vite, il y a urgence ».

Aujourd’hui en France, 08/11

En bref

Une récente revue de littérature épidémiologique de Santé publique France (SPF) dresse un panorama inquiétant du lien entre la pollution de l’air et certains troubles neurologiques. Le stress oxydatif est notamment soupçonné. Des résultats commencent à apparaître chez l’animal. C’est tout l’enjeu des recherches menées sur des souris sur la plateforme Pollurisk par les équipes de Patrice Coll, directeur du Laboratoire interuniversitaire des systèmes atmosphériques (CNRS, universités de Paris et de Créteil), et Stéphane Jamain, généticien à l’Institut Mondor de recherche biomédicale et chercheur Inserm. « On imagine publier les premiers résultats en 2022 », indiquent-ils.

Le Figaro, 08/11

Michel Le Van Quyen, chercheur en neurosciences à l’Inserm, soudainement privé de la parole, contraint à l’arrêt de ses activités, a expérimenté sur lui-même les effets thérapeutiques du silence. Il relate : « Je me suis réveillé, un matin de septembre 2017, les muscles du visage paralysés. Je ne pouvais plus manger, boire ni parler. Mon œil droit restait désespérément ouvert. (…) J’avais une atteinte du nerf facial. Une affection bénigne liée, dans de nombreux cas, au stress ». Et d’indiquer : « Le bruit est devenu un véritable problème de santé publique. Nous vivons dans un zapping sonore constant. Or un bruit de fond, même modéré mais permanent, épuise notre cerveau car il l’empêche de baisser sa garde. Il entraîne la libération excessive d’hormones tel que le cortisol ou les catécholamines, associées aux états de stress et d’anxiété, avec des répercussions négatives sur le système cardio-vasculaire ». Michel Le Van Quyen explique « comment le silence a changé ma façon de vivre ».

LaVie​.fr, 05/11

Selon des travaux de chercheurs suédois, publiés dans le Journal of the American Heart Association, l’insomnie pourrait être un facteur de risque potentiel d’hémorragie cérébrale due à une rupture d’anévrisme, au même titre que les facteurs de risque plus connus que sont le tabagisme et l’hypertension artérielle. L’insomnie « toucherait 15 à 20 % de la population selon les études, et 9 % souffriraient d’une forme sévère », selon l’Inserm. Pour mener à bien leurs travaux, les chercheurs suédois ont étudié les différentes causes associées à la rupture d’anévrisme. Ils ont analysé et comparé les résultats de 6.300 cas d’anévrisme et de 4.200 cas de rupture d’anévrisme cérébral.

Femmeactuelle​.fr, 05/11