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Mucoviscidose – ARN messager – Troubles dissociatifs de l’identité – Le Sars-CoV‑2 peut endommager des vaisseaux sanguins du cerveau – Fonds marins : la promesse d’un futur en meilleure santé.

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Modificateurs du canal CFTR : un espoir contre la mucoviscidose

En agissant sur les causes de la maladie et non sur les symptômes, de nouveaux traitements – les modificateurs du canal CFTR – améliorent sensiblement l’état des patients, indique Le Figaro. Début octobre, un communiqué de l’Académie de médecine a qualifié Kaftrio et Symkevi, les deux médicaments contre la mucoviscidose en question, de « révolution thérapeutique ». Avec cette classe de médicaments dont le premier représentant a été commercialisé il y a une dizaine d’années, on peut enfin espérer voir la mucoviscidose, cette maladie qui pendant longtemps a été fatale pour les enfants et adolescents atteints, devenir une maladie chronique. Plus de 80% des malades français sont éligibles aux nouveaux traitements : dans un premier temps, 3 000 patients seront concernés, un chiffre qui montera à 5 000 une fois rendue effective l’extension de l’autorisation aux plus jeunes.

Le Figaro, 25/10

L’ARN messager en pleine lumière

Qui aurait cru que l’ARN messager (ARNm), le marginal, sur qui personne ne misait, gagnerait un jour la course aux vaccins contre la Covid-19, interroge Aujourd’hui en France. « L’ARNm était méprisé, beaucoup n’y croyaient pas du tout et peu d’attention était portée aux thérapies basées sur cette technologie », relève Palma Rocchi, directrice de recherche à l’Inserm. « Quand la pandémie est arrivée, Pfizer-BioNTech et Moderna se sont dit : et si on l’essayait contre la Covid ? Et bingo, ça a miraculeusement marché », s’exclame le professeur Frédéric Adnet, médecin et chercheur à l’Inserm. L’outsider fait ainsi désormais figure de jeune espoir. Aujourd’hui, 265 essais cliniques mondiaux sont en cours, deux fois plus qu’à l’été, sur les tumeurs, les maladies rares, cardiovasculaires, infectieuses. Preuve de son intérêt, la Ligue contre le cancer compte investir 2 à 3 millions d’euros pour financer la recherche sur l’ARNm et Sanofi 2 milliards.

Aujourd’hui en France, 24/10

En bref

Les troubles dissociatifs de l’identité sont un classique de la fiction, au point que l’on se fait d’eux une idée totalement biaisée et que l’on en vient parfois même à douter de leur existence réelle, relève Le Figaro. Les troubles dissociatifs de l’identité (TDI) sont pourtant bel et bien une pathologie mentale, à mille lieues de l’image que le grand public en a. Ils se caractérisent par la présence de plusieurs identités, ou « alters », qui se partagent des temps de conscience. Contrairement aux Anglo-saxons, qui s’y intéressent depuis des décennies, la France a pris du retard : pour les malades, cela se traduit trop souvent par une errance diagnostique et/ou la prise de traitements inadaptés si un autre diagnostic est posé.

Le Figaro, 25/10

Dans une étude publiée jeudi 21 octobre dans Nature Neuroscience, des scientifiques ont démontré pour la première fois que le Sars-CoV‑2 peut endommager des vaisseaux sanguins du cerveau, le privant temporairement de nutriments. « Cela suggère que même pour des cas légers, le Sars-CoV‑2 peut se diffuser par le sang dans des endroits où il n’est pas censé aller et provoquer l’apparition de vaisseaux sanguins fantômes, ce qui engendre des hypoperfusions temporaires. Le cerveau est alors en partie privé de nutriments et les neurones subissent un stress important », précise dans une interview à L’Express Vincent Prévot, directeur de recherche à l’Inserm et coauteur de l’étude. À long terme, la phase de vulnérabilité au cours de laquelle le cerveau des patients est moins irrigué pourrait prédisposer certaines personnes ayant contracté la maladie à développer des troubles cognitifs, neurodégénératifs, voire des démences, indique un communiqué de l’Inserm.

Quotidiendumedecin​.fr, 22/10 ; Lexpress​.fr, 23/10

Reprise du communiqué de presse du 21/10/2021 : “Covid-19 : quel impact de l’infection au SARS-CoV‑2 sur l’irrigation vasculaire du cerveau ?

Les fonds marins recèlent des trésors biologiques qui, sur le papier, sont la promesse d’un futur en meilleure santé et plus respectueux de l’environnement. S’ils restent rares, quelques-uns ont déjà passé les portes des laboratoires, rapporte Le Figaro. Ainsi, la société Hemarina a développé à partir de l’hémoglobine d’un ver marin, l’Arenicola marina, une technologie capable d’acheminer cinquante fois plus d’oxygène que le sang humain. La solution permet de conserver les greffons dans des conditions optimales. D’autres recherches visent à produire du méthane ou de l’hydrogène, ou encore la dégradation de composés organiques par des micro-organismes issus des grandes profondeurs. S’ils voient le jour, ces projets seraient d’une aide précieuse pour favoriser la transition écologique.

Le Figaro, 23/10