IA et soutien psy – microbiote – surexposition aux rayons X – une alimentation saine face aux défis contemporains – fièvre hémorragique de Crimée-Congo

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À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.

Dépendance à l’intelligence artificielle : les limites du soutien émotionnel

Le Monde explore le phénomène croissant des utilisateurs qui se tournent vers l’IA, notamment ChatGPT, pour gérer leur mal-être et leurs questionnements personnels. Cependant, les professionnels de santé mentale expriment des réserves. Jean-Pierre Salvarelli, vice-président du Syndicat des psychiatres des hôpitaux, souligne que « ce qui crée le soin, c’est la relation entre deux personnes », tandis que Bruno Falissard, chercheur à l’Inserm, met en garde contre le « support social » biaisé que l’IA peut offrir, car elle n’est pas conçue pour accueillir la parole comme un thérapeute formé. La psychologue Lise Haddouk, chargée de la cyberpsychologie à la Fédération française des psychologues et de psychologie, s’inquiète du niveau de personnalisation de l’IA, qui peut donner l’illusion d’une compréhension et s’avérer dangereuse pour les personnes vulnérables. Le débat s’intensifie alors que des cas tragiques, comme le suicide d’un adolescent américain, soulignent les risques potentiels d’une telle dépendance à l’IA.

Le Monde, 05 – 06/10/2025

En bref

Du 8 au 12 octobre 2025, l’Institut Pasteur organise son opération annuelle pour récolter des fonds pour la recherche, en partenariat avec Radio France. Franceinfo a visité un laboratoire travaillant sur le microbiote, dirigé par Benoît Chassaing, directeur de recherche Inserm à l’Institut Pasteur. Ce dernier analyse les bactéries intestinales pour comprendre leur rôle dans des maladies comme le cancer colorectal et le diabète. Une étude récente a montré que certains additifs alimentaires peuvent altérer le microbiote, affectant la santé des générations futures. Benoît Chassaing espère influencer l’industrie alimentaire pour utiliser des additifs inoffensifs.

Franceinfo, 05/10/2025

Dans une interview accordée au Télégramme, Nicolas Foray, directeur de recherche et spécialiste des radiations à l’Inserm, s’exprime sur la surexposition aux rayons X de 667 patients, dont 451 enfants, à l’hôpital de Saint-Brieuc. Cette surexposition, causée par un mauvais réglage d’une table de radiologie, n’a été corrigée qu’à la fin de l’année 2024. Il souligne que le seul risque à long terme est celui du « cancer radio-induit », ajoutant que « les investigations réalisées permettent de confirmer que la dose reçue reste dans le domaine des doses dites faibles ». Toutefois, l’absence de valeurs numériques précises suscite des inquiétudes parmi les parents concernés.

Le Télégramme, 04/10/2025

Libération aborde la problématique de l’alimentation saine face aux défis contemporains tels que les pesticides, sucres ajoutés et gras saturés. Les Rencontres du vivant et de la terre à Rouen visent à éclairer les choix alimentaires à travers la science. La précarité alimentaire touche 7 à 16% des Français, exacerbant les inégalités. L’Inserm met en avant l’impact direct de l’alimentation sur la santé, avec une hausse de l’obésité. Pour une transition vers une alimentation durable, des changements politiques et sociétaux sont nécessaires, soutenus par des études de l’Inra et de l’Inserm.

Libération Supplément, 04/10/2025

Selon Le Figaro Santé, la France anticipe l’apparition de cas humains de fièvre hémorragique de Crimée-Congo - un virus mortel transmis par les tiques et circulant chez le bétail et la faune sauvage. Célia Bernard, chercheuse au Cirad, révèle que 2% des animaux testés en France sont infectés, avec des taux plus élevés dans certains départements. Raphaëlle Métras, chercheuse Inserm, souligne l’importance de comprendre la prévalence et les facteurs de propagation. La prévention repose sur la sensibilisation et la protection contre les tiques, bien que la situation ne soit pas alarmiste.

Sante​.lefigaro​.fr, 04/10/2025