À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.
Canicules : l’impact méconnu des médicaments sur la santé
L’Express enquête sur l’impact des médicaments lors des canicules, un sujet encore peu étudié scientifiquement. Santé publique France signale une augmentation de 47% des urgences liées aux pathologies rénales en Auvergne-Rhône-Alpes entre 2015 et 2022, en lien avec les fortes chaleurs. En 2024, l’Inserm a lancé un programme de recherche sur ces interactions, incluant une thèse consacrée au sujet. Yannick Neuder, ministre de la Santé, affirme que des mesures sont en cours pour renforcer la prévention. Basile Chaix, directeur de recherche à l’Inserm, souligne que « les concentrations dans le sang pourraient être bien plus élevées qu’attendues » en raison des effets de la chaleur sur l’organisme.
lexpress.fr, 09/09/2025
Leqembi : la HAS juge le traitement trop peu efficace et risqué
Le Parisien informe que le Leqembi, un médicament contre Alzheimer, ne sera pas immédiatement remboursé en France. La Haute Autorité de santé (HAS) a rejeté la demande d’accès précoce déposée par le laboratoire japonais Eisai. Le professeur Pierre Cochat, président de la commission de la transparence de la HAS, explique : « Nous savons très bien que tout le monde plaçait beaucoup d’espoir dans ce produit… mais nous n’avons malheureusement pas pu retenir la possibilité d’un remboursement en accès précoce du Leqembi. » Le médicament agit sur les plaques amyloïdes dans le cerveau, mais son efficacité est jugée insuffisante. Pierre Cochat précise qu’« il n’y a pas de bénéfice significatif après dix-huit mois de traitement ». Les effets indésirables, tels que des œdèmes et des hémorragies cérébrales, sont jugés préoccupants. Aux États-Unis, le traitement a déjà été associé à sept décès et plusieurs cas de paralysie. Charlotte Masia, chef du service de l’évaluation des médicaments à la HAS, rappelle que pour bénéficier d’un accès précoce, une innovation doit avoir un impact important et ne pas être différée.
Le Parisien, 10/09/2025
En bref
Dans un hors-série, Le Point explore comment maintenir un esprit sain dans un corps sain malgré le vieillissement. Jeanne Mialet-Perez, chercheuse au laboratoire MitoLab de l’Inserm, souligne que le remodelage cardiaque, bien que naturel, augmente le risque de pathologies comme l’insuffisance cardiaque. Pour y remédier, « pratiquer une activité physique régulière et adopter un régime méditerranéen est essentiel ». Laurence Michel, chercheuse à l’unité Inserm Skin Research Center, rattachée au service de dermatologie de l’hôpital Saint-Louis (Paris), rappelle que bien vieillir passe aussi par la protection de la peau.
Le Point Hors-Série, N 17 – 2025
Le Monde évoque une intervention de Laélia Benoit, pédopsychiatre et chercheuse à l’Inserm, sur les moyens de résister à la déprime climatique malgré le recul des politiques environnementales. Dans le podcast « Chaleur humaine », elle explore comment gérer l’écoanxiété, notamment chez les jeunes, et comment engager des actions concrètes face aux défis climatiques. Laélia Benoit souligne l’importance de ne pas rester apathique et propose des approches pour discuter du climat avec les enfants, tout en mettant en lumière le lien entre trauma et surconsommation.
www.lemonde.fr, 09/09/2025
Presse Océan rapporte que la confusion règne autour des informations alimentaires, amplifiée par des messages anxiogènes et contradictoires. François Mariotti, professeur de nutrition, déplore la cacophonie médiatique, tandis que Melissa Mialon, ingénieure agroalimentaire et chercheuse à l’Inserm, souligne que « beaucoup de travaux scientifiques sont financés par l’industrie ». Les experts conviennent que les édulcorants, bien que controversés, sont souvent présentés comme une solution aux excès de sucre. Pour une alimentation saine, il est essentiel de limiter le sucre, le gras, le sel, et de privilégier les fruits et légumes.
Presse Océan, 10/09/2025
Selon Dr. Good !, la cryothérapie, utilisée depuis l’Antiquité pour soulager douleurs et inflammations, connaît un regain d’intérêt, notamment pour ses prétendus bienfaits sur diverses maladies. Il existe deux techniques, dont la cryothérapie corps entier et la cryothérapie partielle. Quelques recherches mettent en avant des bénéfices, mais les preuves sont limitées et la pratique peut être dangereuse. Réalisé en partenariat avec l’Inserm et sa série Canal Détox, l’article souligne que la cryothérapie n’est pas réglementée en France et n’est pas prise en charge par l’Assurance maladie. Un incident mortel à Paris en avril dernier illustre les dangers potentiels de cette pratique.
Dr. Good !, 09 – 10/2025
Slate met en lumière une découverte prometteuse autour du venin d’une araignée australienne, qui pourrait révolutionner le traitement des crises cardiaques et des AVC. Sur l’île de K’gari, ces araignées produisent un peptide, le Hi1a, capable de réduire les dommages cérébraux en cas d’AVC. Testée sur des souris, cette molécule a montré des résultats spectaculaires, réduisant les lésions de 80%. Les chercheurs espèrent transformer cette avancée en un médicament d’urgence. Si les essais cliniques sont concluants, ce traitement pourrait sauver des millions de vies, illustrant le potentiel thérapeutique des venins animaux.
www.slate.fr, 09/09/2025