Augmentation des dépenses de santé en 2024 – Fonds mondial en déficit – mémoires des attentats du 13 novembre 2015 – dangers des pesticides – avancée scientifique en fertilité

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À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.

En 2024, les Français déboursent davantage pour leur santé

Les Échos mettent en lumière l’augmentation des dépenses de santé supportées par les Français en 2024. En moyenne, chaque Français a déboursé 292 euros de sa poche, soit une hausse de près de 6% par rapport à 2023, selon une étude publiée le 30 septembre par le service statistique rattaché au ministère de la Santé. Cette augmentation est principalement due à la hausse des franchises médicales, bien que les assurances santé aient atténué l’impact financier sur les ménages. Ces franchises, qui incluent des contributions fixes sur les médicaments et consultations, ont été doublées, une mesure actée au printemps 2024 pour redresser les finances publiques. Malgré l’augmentation, le reste à charge des Français reste relativement faible comparé à la plupart des autres pays européens. Le contexte budgétaire tendu et les critiques des syndicats et associations de patients pourraient alimenter les débats politiques. La DREES souligne que, malgré cette hausse, le reste à charge a tendance à baisser sur la dernière décennie grâce à une meilleure prise en charge des maladies chroniques et à des réformes comme le 100% santé.

Les Échos, 01/10/2025

Le Fonds mondial face à un déficit de 18 milliards de dollars

L’Express relate les défis financiers auxquels fait face le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, qui nécessite 18 milliards de dollars pour poursuivre ses actions de 2026 à 2028. Le refinancement doit être bouclé d’ici fin novembre 2025, dans un contexte de baisse de l’aide publique mondiale pour la santé, qui a chuté de 21% entre 2024 et 2025, selon l’Institute for Health Metrics and Evaluation. Françoise Vanni, directrice des relations extérieures du Fonds mondial, exprime ses inquiétudes face à cette diminution des aides, notamment causée par des priorités budgétaires telles que la défense et le climat. Elle souligne : « Indéniablement, le contexte est compliqué aux niveaux géopolitique, politique, économique et climatique. » Créé en 2002, le Fonds mondial a démontré son efficacité avec « 70 millions de vies sauvées » et une réduction de 63% des taux de mortalité des maladies ciblées. Le 21 novembre, une conférence de reconstitution des ressources, coorganisée par l’Afrique du Sud et le Royaume-Uni, visera à récolter les fonds nécessaires. Des promesses de dons ont déjà été faites par l’Espagne, le Luxembourg, la Norvège et l’Australie, tandis que la Fondation Gates a contribué 912 millions de dollars.

L’Express, 02 au 08/10/2025

En bref

Selon Ouest France, le 6 octobre 2025, une soirée à l’université de Caen commémorera les 10 ans de recherche sur les mémoires des attentats du 13 novembre 2015. Lancé en 2016 sous la direction de Denis Peschanski et Francis Eustache, ce programme s’est concentré sur les mémoires individuelles et collectives après ces événements tragiques. Dès avril 2016, les premières études ont eu lieu à Caen, en collaboration avec l’Inserm et Cyceron. L’été 2016 a marqué le lancement de l’étude Remember, axée sur les impacts cérébraux des traumatismes. Ces travaux ont abouti à des avancées significatives, notamment sur le stress post-traumatique, et un guide dédié aux victimes sera publié en 2026 par les Éditions Dunod.

www​.ouest​-france​.fr, 01/10/2025

Dans une interview accordée à France 3 Nord-Pas-de-Calais, Sylvie Bortoli, chercheuse en toxicologie mécanistique à l’Inserm, aborde les dangers des pesticides. Son équipe étudie les mécanismes de toxicité des contaminants environnementaux, en particulier les pesticides, et leur lien avec des maladies professionnelles chez les agriculteurs, comme la maladie de Parkinson ou certains cancers. Elle souligne l’urgence de revoir les procédures d’évaluation des pesticides pour inclure l’effet cocktail. Elle mentionne également les risques pour la population générale et insiste sur la nécessité de diffuser des informations fiables.

France 3 Nord-Pas-de-Calais, 01/10/2025

The Times présente une avancée scientifique en fertilité, détaillée dans une étude publiée dans la revue Nature Communications. Des chercheurs ont créé des « pseudo-ovules » à partir de cellules de peau grâce à la gamétogenèse in vitro (IVG). Cette technique pourrait, d’ici une décennie, devenir une alternative à la congélation d’ovules. Pour Ali Draycott, fondatrice d’Egg Advisor, cela offrirait « moins d’espoir congelé, plus d’options immédiates ». La professeure Ying Cheong (Université de Southampton) qualifie les résultats de « preuve de concept enthousiasmante », tout en soulignant qu’il s’agit d’un travail « très préliminaire ».

The Times, 01/10/2025