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Canal Détox, la BD – biomédicaments – radiothérapie pédiatrique – traquer les virus dans l’air – Covid-19 – écriture manuscrite et mémoire – usage détourné d’un médicament

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À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.

L’Inserm publie de courtes BD cet été sur Instagram

Pendant cinq semaines, l’Inserm va publier de façon hebdomadaire sur son compte Instagram une série de « strips » (très courtes bandes dessinées de quelques cases) de l’illustratrice scientifique Flore Avram dans le cadre de la série « Canal Détox ». A l’approche des Jeux olympiques, le thème est tout trouvé : informer le grand public sur l’activité physique et la santé. La première sortie le 21 juin parle des liens avec la prévention du cancer. Quatre autres traiteront de sujets aussi divers que la perte de poids, les courbatures, les techniques de récupération ou encore la consommation de protéines, toujours vus sous l’angle de la science. Cette initiative fait partie d’un plan de communication prévu cet été, qui comprend également la diffusion de podcasts thématiques sur le monde de la recherche.

Le Quotidien du Médecin, 28/06

Lire le communiqué de presse du 17/06/2024 : « L’été à l’Inserm : des podcasts et une BD pour comprendre la recherche en santé »

Consulter le Canal Détox du 26/06/2024 : « Faire du sport pour perdre du poids, vraiment ?  »

Biomédicaments : la France tente de combler son retard

Les biomédicaments, ces produits dont les substances actives sont issues du vivant (cellules d’origine animale ou humaine, micro-organismes), sont en plein essor. Mais la France a raté le virage de ces innovations il y a plusieurs années et peine, depuis, à rattraper le retard accumulé. L’Hexagone n’en produisait sur le sol national que huit en 2022 sur les soixante-seize autorisés à la commercialisation en Europe, notamment grâce à deux entreprises tricolores, Sanofi et le laboratoire public LFB, ainsi qu’au suisse Novartis. L’enjeu est pourtant loin d’être négligeable : 59 % des médicaments actuellement en développement dans le monde concernent des biothérapies. « En 2020, les ventes mondiales représentaient 300 milliards de dollars [280 milliards d’euros] sur un marché du médicament évalué à plus de 1 100 milliards de dollars. Et les projections indiquent qu’ils pèseront le double en 2030. C’est un relais de croissance énorme pour l’industrie pharmaceutique », observe Laurent Lafferrère, directeur général de France Biolead, qui fédère les acteurs du secteur. Lancée sous l’impulsion de l’Etat, en décembre 2022, l’association s’est employée, depuis dix-huit mois, à répertorier les différents acteurs de l’écosystème en France pour rendre la filière plus lisible et favoriser les synergies, et s’apprête, le 5 juillet, à inaugurer une journée nationale destinée à promouvoir la filière auprès du grand public. Car le secteur ambitionne de doubler ses effectifs d’ici à 2030, pour atteindre 20 000 emplois. France Biolead travaille également à la mise en place de consortiums pour mutualiser les efforts des industriels.

Le Monde, 28/06

En bref

Le Quotidien du Médecin Hebdo rend compte de la création d’une banque de données sur 65 ans de radiothérapie pédiatrique. L’objectif de cette banque, constituée à partir des dossiers techniques de 2 646 enfants de 12 pays européens ayant été traités par radiothérapie pour un cancer entre 1941 et 2006, est de lutter contre la iatrogénie. Florent de Vathaire et ses collaborateurs (équipe épidémiologie des radiations, Inserm/UVSQ/UPSaclay) ont retracé sur « des fantômes anthropomorphiques » l’historique individuel de radiothérapie et estimé les doses de radiation reçues par les principaux organes. Ces travaux serviront à la prise en charge des anciens patients pour mieux anticiper le risque iatrogène, mais également à la recherche sur l’après-cancer pédiatrique, qui manque cruellement de données. Les chercheurs ont constaté par exemple qu’il n’y avait pas eu de réduction de l’irradiation globale des tissus sains entre 1941 et 2006.

Le Quotidien du Médecin Hebdo, 28/06

Le Parisien présente « le plan de l’institut Pasteur pour traquer les virus dans l’air ». Depuis plus d’un an, l’unité de recherches et d’expertise « environnement et risques infectieux » à l’institut Pasteur, et sa cellule d’intervention biologique d’urgence (Cibu), se préparent pour les Jeux olympiques qui débutent le 26 juillet. Avec notamment une grande nouveauté : la traque de virus et de bactéries dans l’atmosphère. Huit machines à aspirer l’air ambiant seront installées, pendant six semaines, dans des restaurants, des bars, et d’autres espaces publics clos à proximité des sites olympiques – les lieux précis sont tenus secrets. Pendant au moins deux heures d’affilée, « l’appareil va recueillir tous les microorganismes qui pourraient circuler dans l’air, puis on sera en capacité de rechercher jusqu’à une cinquantaine de virus et de bactéries », détaille Jessica Vanhomwegen, responsable du pôle identification virale.

Le Parisien, 28/06

Pfizer et son partenaire BioNTech ont annoncé hier avoir reçu un avis positif d’un comité d’experts de l’Agence européenne du médicament (EMA) pour un nouveau vaccin adapté contre un sous-variant du Covid-19, au moment où plusieurs pays européens connaissent un rebond épidémique. « Le Comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l’Agence européenne des médicaments (EMA) a recommandé une autorisation de mise sur le marché pour le vaccin monovalent Covid-19 adapté (au sous-variant) Omicron JN.1 », qui pourra être administré aux « personnes âgées de 6 mois et plus », selon un communiqué commun des deux laboratoires. La Commission européenne, qui est chargée d’approuver les médicaments, s’aligne généralement sur les recommandations de l’EMA dans un délai de deux mois.

AFP, 27/06

Selon des neuropsychologues de l’université norvégienne de sciences et de technologie (NTNU), l’écriture manuscrite permettrait de préserver sa mémoire. Ils ont recruté vingt-quatre volontaires (enfants et jeunes adultes) chargés de retranscrire quinze mots, tantôt par écriture manuelle, tantôt par dessins (à l’aide d’un stylo numérique sur un écran tactile dans ces deux cas), tantôt par saisie sur un clavier. L’activité électrique de leur cerveau était mesurée tout au long de l’expérience via un électro-encéphalogramme (EEG). Dans la revue Frontiers in Psychology, les auteurs pointent une activité synchronisée des bandes thêta dans les régions pariétales (correspondant, d’après la littérature existante, aux schémas d’activation du cerveau liés à l’apprentissage et l’encodage de nouvelles informations) au cours de la production de lettres à la main ainsi que lors de la création de dessins… ce qui n’a en revanche pas pu être mis en évidence au cours de l’écriture dactylographique.

Psychologies​.com, 27/06

Le médicament Periactine, un anti-allergique utilisé de manière détournée par certaines personnes pour prendre du poids, ne sera plus vendu librement en pharmacie, a annoncé hier l’agence du médicament. A compter du 10 juillet, « tout médicament contenant de la cyproheptadine ne pourra être dispensé que sur prescription médicale », a annoncé dans un communiqué l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). La cyproheptadine, vendue par le laboratoire Teofarma sous le nom Periactine, est, à la base, un antiallergique vendu depuis plusieurs décennies. Mais il fait l’objet d’un usage détourné par des personnes, souvent des jeunes femmes, qui cherchent à prendre du poids. Or, la cyproheptadine peut causer une série d’effets secondaires, parfois graves, si elle est prise de façon incontrôlée.

AFP, 27/06