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La parité et l’égalité en chiffres

L'Inserm présente son Index annuel de l'égalité professionnelle. Pour aller plus loin, l'Institut propose également une sélection d'indicateurs complémentaires.

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Index de l’égalité professionnelle Inserm 2023

Comme toutes les entreprises et les organismes de plus de 50 salariés, l’Inserm publie son Index annuel de l’égalité professionnelle. Il s’appuie sur trois indicateurs pour mesurer de manière synthétique l’état des lieux de la parité et les tendances vers plus ou moins d’égalité femme-homme.

L’Index 2023

72/100

L’Inserm n’a pas atteint sa cible de 75 points ou plus. L’Institut détaillera ses objectifs de progression dans son plan 2024 – 2026.

Écart des rémunérations parmi les fonctionnaires

13,07 %
en faveur des hommes

Score 2023 sur cet indicateur 23/40 calculé à partir de la moyenne des rémunérations à corps, grade et échelon équivalents.

Écart des rémunérations parmi les contractuels

3,95 %
en faveur des hommes

Score 2023 sur cet indicateur 33/40 calculé à partir de la moyenne des rémunérations à catégorie hiérarchique équivalente.

Les 10 plus hautes rémunérations à l’Inserm

hommes / femmes
parmi les 10 plus hautes rémunérations de l’Institut

Score 2023 sur cet indicateur : 16/20.

Textes de référence

Décrets n° 2023 – 1136 et 2023 – 1137 du 5 décembre 2023.

Pour aller plus loin

Des effectifs majoritairement féminins…

Part des femmes et des hommes dans les effectifs de l’Inserm.

  • Les effectifs de l’Inserm sont féminins à 59 % pour le personnel permanent.
  • Cette proportion s’élevé à 66 % pour les effectifs temporaires.
  • La surreprésentation féminine atteint 71 % parmi les ingénieurs et techniciens temporaires.
  • En revanche, les femmes sont minoritaires, 47 %, sur les postes permanents de chercheurs.

…mais inégalement répartis selon les grades

Part des femmes dans chaque grade : une distribution inégale dans les niveau hiérarchiques et une distance à la mixité marquée dans certains métiers.

Côté ingénieurs et techniciens, les femmes sont plus nombreuses à tous les niveaux (jusqu’à 78,9% des effectifs de techniciens de classe exceptionnelle) sauf aux deux extrémités :

  • les adjointes techniques principales de 2e classe (ATP2) représentent 41% des effectifs,
  • et les ingénieures de recherche de 1ère classe (IR1) 47%.

Côté chercheurs, elles dominent au niveau des chargés de recherche hors-classe (62 % des CRCHC). Mais elles sont minoritaires parmi les :

  • directeurs de recherche de 2e classe (41 % des DR2),
  • directeurs de recherche de 1ère classe (34 % des DR1),
  • directeurs de recherche de classe exceptionnelle (29 % des DRCE).

La proportion de femmes diminue à mesure qu’on s’élève dans la hiérarchie des postes

Part des femmes dans les postes dits à responsabilité.

  • La proportion de femme dans le groupe 1 du Rifseep (auquel correspond le niveau de responsabilité le plus élevé) des ingénieurs (56 %) est inférieure à leur représentation dans ce corps (64 %).
  • Les femmes représentent 32 % de l’ensemble des directrice et des directeurs d’équipes de recherche (DE) toute appartenance confondue. Leur proportion monte à 38 % lorsqu’on ne compte que les DE Inserm.
  • La part des directrices d’unité (DU) s’élève à 24 % (toute appartenance confondue) et à 29 % parmi les DU Inserm.
  • Dans les structures de plus de 75 personnes, cette proportion tombe à 16% (toute appartenance confondue).
  • Seulement 31% des postes de gouvernance sont occupés par des femmes (direction générale, instances et comités, instituts thématiques, structures de recherche, délégations régionales et départements transversaux).

Des rémunérations plus faibles dans presque toutes les catégories

Différence de revenu mensuel moyen pour un temps plein pour les femmes et pour les hommes selon la catégorie d’emploi.

À l’exception des agents de catégorie B (pour lesquels les revenus des femmes sont supérieurs de 26 € à ceux des hommes), les écarts de revenus sont favorables aux hommes dans toutes les catégories : l’écart est de 31 € pour les agents de catégorie C, 111 € pour ceux de la catégorie A et culmine à 203 € pour les A+.

Les carrières féminines se heurtent toujours à un plafond de verre

Indice de plafond de verre ou Glass Ceiling Index (CGI)* des femmes et des hommes.

À l’Inserm, l’indice de plafond de verre (CGI) des femmes est de 1,19 alors que celui des hommes de 0,88. Un indice supérieur à 1 montre une population freinée dans sa progression de carrière.

* Le GCI des femmes à l’Inserm est le quotient de la part des femmes dans le corps des DR (39,1 %) divisé par la part des femmes dans le corps des chercheurs (46,6 %) : 46,6 ÷ 39,1 = 1,19

Accès des chercheuses au corps de directeur de recherche

Part des femmes parmi les chargées de recherche promouvables, candidates au concours DR et promues directrices de recherche.

  • Les femmes promouvables au grade supérieur sont plus nombreuses que les hommes, même si cette différence à tendance à s’éroder : 51 % en 2022 contre 55 % en 2010.
  • À l’étape suivante, elles ne représentent plus que 49 % de l’ensemble des candidats en 2022. Certaines années cette part tombe en dessous de 46 %.
  • À la fin du processus, les femmes ne comptent plus que pour 47 % des nouveaux DR de 2022. Cette proportion à pu descendre en dessous de 40 % certaines années et même à 32 % en 2017.

Source : Inserm Lab 2022 et Rapport social unique 2021.