Les contenus de la région '' vous seront proposés par défaut, en plus des contenus nationaux sur tout le site. Ce choix s'appliquera également lors de vos prochaines visites.

Variant de Mpox – robot et radiothérapie – traitement des troubles du stress post-traumatique – silence – le SARS-CoV‑2 plus contagieux que les autres coronavirus – vitamine D – demandes de brevet

A+ / A-

À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.

Premier cas en Allemagne du nouveau variant de mpox

L’Institut de veille sanitaire Robert Koch (RKI) a confirmé le premier cas d’infection parle nouveau variant du virus du mpox, clade 1b, en Allemagne le 18 octobre. Ce cas, détecté chez un homme de 33 ans résidant à Cologne, est considéré comme ayant été contracté à l’étranger, vraisemblablement dans un pays d’Afrique orientale. Actuellement hospitalisé et mis à l’isolement, le patient représente un risque faible pour la santé publique selon le RKI, qui surveille néanmoins la situation de près. Le mpox est une maladie virale zoonotique qui peut également se transmettre d’humain à humain. Une épidémie actuelle en Afrique voit le nombre le plus élevé de cas en République démocratique du Congo, au Burundi et au Nigeria, avec deux épidémies concomitantes causées par différents clades du virus. L’Union africaine a signalé 42.000 cas et 1.100 décès depuis janvier, avertissant que l’épidémie pourrait devenir “hors de contrôle”. Des cas ont également été signalés en Europe et en Asie, tandis qu’une campagne de vaccination a été lancée en RDC.

Agence France Presse Fil Gen, 22/10/2024

Miroki, le premier robot humanoïde pour enfants en radiothérapie à Montpellier

L’Institut du Cancer de Montpellier (ICM) innove dans le domaine de la santé en accueillant Miroki, le premier robot humanoïde destiné à accompagner les enfants durant leurs soins en radiothérapie. Conçu pour offrir une présence rassurante et divertissante, Miroki vise à réduire la solitude, la peur et l’anxiété souvent ressenties par les jeunes patients dans ces moments difficiles. Son apparence amicale et ses fonctionnalités avancées, développées par Enchanted Tools, permettent des interactions riches et un soutien émotionnel significatif. Ce projet, pionnier mondial, représente une avancée majeure dans l’intégration de la robotique dans l’accompagnement du patient, sans pour autant déshumaniser le parcours de soin. Il souligne l’importance de combiner l’humain et la technologie pour améliorer l’expérience des patients. Avec un coût initial de 30 000 euros plus un abonnement, le projet est soutenu par des associations et vise à évaluer l’impact de Miroki sur le traitement des enfants en radiothérapie, avec l’ambition d’établir un nouveau standard de soin d’ici cinq ans. La Tribune note que l’ICM a accueilli près de 35.000 patients en 2023 et emploie 1.160 salariés dont 142 médecins et 261 chercheurs, 19 équipes de recherche mixtes (Inserm/ICM/ UM1).

La Tribune, 23/10/2024

En bref

Une étude nationale, coordonnée par Florian Ferreri, psychiatre et coresponsable du centre de référence psychotrauma Paris-Centre-Sud à l’hôpital Saint-Antoine, vise à améliorer le traitement des troubles du stress post-traumatique (TSPT), un enjeu de santé publique majeur. Les TSPT, résultant d’événements traumatisants tels que les catastrophes naturelles, attentats ou violences interpersonnelles, peuvent engendrer des symptômes sévères affectant profondément la vie des individus. Bien que la majorité des victimes ne développent pas de TSPT, celles impactées souffrent de reviviscences, d’évitement, d’hypervigilance, et d’anxiété, parfois accompagnés d’autres troubles comme la dépression. L’Inserm souligne une prévalence élevée de TSPT chez les victimes de violences sexuelles et les militaires. Des approches innovantes, comme la thérapie par stimulation magnétique transcrânienne (rTMS) ou l’exposition à la réalité virtuelle, sont explorées pour améliorer l’efficacité des traitements. Des traitements intensifs, associant différentes méthodes thérapeutiques, montrent des résultats prometteurs. La prévention, par le soutien social et la formation des professionnels à l’écoute des victimes, est également cruciale pour aborder la problématique du TSPT.

Le Monde, 23/10/2024

Dans un entretien, Michel Le Van Quyen, chercheur à l’Inserm, souligne l’importance du silence pour notre bien-être mental et physique. Il distingue deux formes de silence : l’absence de bruits extérieurs et le silence intérieur, un état mental de quiétude. Le chercheur met en évidence les risques liés à l’exposition constante aux bruits dans les environnements urbains, citant une étude de l’Organisation Mondiale de la Santé qui indique que 11% des Parisiens vivent au-delà des seuils réglementaires de bruit. Ces nuisances sonores affectent notre système nerveux autonome, entraînant divers problèmes de santé. Michel Le Van Quyen critique également l’impact des sollicitations constantes sur notre “bruit intérieur”, exacerbé par les médias et les technologies, qui surcharge notre capacité cognitive et affecte notre concentration. À travers son expérience personnelle de convalescence, il découvre les bienfaits du silence et de la nature sur la régénération cognitive. Il préconise la méditation et des moments quotidiens de déconnexion pour cultiver le silence intérieur. L’importance d’espaces naturels en ville est soulignée comme moyen de favoriser ce silence et de soutenir la santé publique, faisant du silence un enjeu politique actuel.

Le 1, 23/10/2024

Des chercheurs de l’Université de Kobe ont révélé pourquoi le SARS-CoV‑2 est plus contagieux que les autres coronavirus tels que le SRAS-CoV et le MERS-CoV, identifiés respectivement en 2003 et 2012 comme étant des agents de maladies respiratoires graves chez l’homme. L’étude, publiée dans la revue Journal of Virology, montre que le SARS-CoV‑2 possède une enzyme plus efficace que celles du SRAS-CoV et du MERS-CoV pour éliminer le marqueur ISG15, un élément clé permettant au système immunitaire de détecter et combattre les infections. Cette efficacité supérieure explique la grande contagiosité du virus. L’identification de ce mécanisme ouvre la voie à de potentiels traitements antiviraux ciblant l’enzyme pour renforcer la réponse immunitaire innée.

pourquoidocteur​.fr, 22/10/2024

Une étude menée par l’Université McGill au Canada et publiée dans la revue Science Advances met en évidence les risques liés à une carence en vitamine D pendant l’enfance, notamment un risque accru de développer des maladies auto-immunes à l’âge adulte. La vitamine D, essentielle pour l’absorption du calcium et la régulation du système immunitaire, est majoritairement produite par l’organisme grâce à l’exposition solaire et peut également être apportée par l’alimentation. Les chercheurs ont découvert que le manque de vitamine D accélère le vieillissement du thymus, un organe clé dans le développement du système immunitaire, ce qui peut entraîner une “fuite” de cellules immunitaires mal formées susceptibles d’attaquer les tissus sains de l’organisme. Le professeur John White, principal auteur de l’étude, souligne l’importance d’une supplémentation en vitamine D pour les enfants, particulièrement dans les régions moins ensoleillées. En France, la situation est également préoccupante avec une majorité d’adultes et d’enfants présentant une carence. L’Inserm rappelle qu’il est possible de prévenir cette carence par une bonne hygiène de vie, incluant une exposition modérée au soleil et une alimentation riche en vitamine D.

pourquoidocteur​.fr, 22/10/2024

Entre 2000 et 2020, les universités allemandes ont mené le classement européen en termes de demandes de brevet, avec un total de 25 822 dépôts, selon une étude de l’Office européen des brevets (OEB). Les universités françaises suivent avec 19 265 dépôts, puis le Royaume-Uni (13 144) et l’Italie (7 088). L’université Grenoble Alpes se distingue particulièrement, se plaçant en tête du classement européen avec 3 348 demandes de brevet, devant l’université de Zurich (2 219), celle de Munich (2 183), Kobenhavns Universitet (2 131) et Lunds Universitet (2 064). L’étude révèle également que deux tiers des demandes de brevets universitaires n’ont pas été soumises directement par les universités, mais plutôt par des entités tierces, telles que des entreprises, avec des chercheurs universitaires comme inventeurs. Malgré une augmentation significative de l’activité de brevetage académique, qui est passée de 24% à 45% des demandes totales de brevets universitaires de 2000 à 2019, les universités restent minoritaires dans le domaine du brevetage comparativement aux entreprises. En effet, les demandes de brevet issues des universités européennes ne représentent que 10,2% de l’ensemble des demandes déposées auprès de l’OEB.

Le Figaro, 23/10/2024