Vaccins contre les cancers – chikungunya autochtone – impact de l’endométriose – cas de peste – médicament anti-Alzheimer

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À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.

Vaccins thérapeutiques : de nouveaux espoirs contre le cancer

Le Figaro rapporte que des avancées prometteuses ont été faites dans le développement de vaccins thérapeutiques contre le cancer, notamment pour les cancers du côlon et du pancréas. Ces vaccins, qui ciblent spécifiquement les mutations génétiques, ont montré une augmentation de la survie des patients lors d’essais cliniques. Le vaccin ELI-002 2P, par exemple, cible les mutations du gène Kras et a été testé sur 25 patients, avec des résultats encourageants. 68% des participants ont développé de fortes réponses immunitaires, et la survie moyenne sans récidive a été significativement prolongée. Le vaccin a également déclenché une réponse immunitaire élargie à d’autres mutations non ciblées initialement, ce qui est un signal positif pour son efficacité. Cependant, des essais à plus grande échelle sont nécessaires pour confirmer ces résultats, car certains facteurs pourraient limiter l’efficacité du vaccin. Notamment, tous les patients ne présentent pas les mutations Kras, et les résultats pourraient être optimisés par le faible nombre de signes résiduels de la maladie chez les participants.

Le Figaro, 22/08/2025

En bref

Midi Libre s’intéresse à la prolifération inédite de chikungunya autochtone en Occitanie en 2025, avec deux foyers épidémiques malgré des conditions climatiques peu favorables. La baisse des températures et le retour des orages offrent un environnement propice au moustique tigre. Selon l’étude de l’Inserm et de l’InVS en 2012, plus de 40% des personnes infectées gardent des séquelles articulaires. Les autorités sanitaires recommandent vigilance accrue et suppression des gîtes larvaires pour contenir cette nouvelle « normalité » des maladies tropicales en France métropolitaine.

www​.midilibre​.fr, 21/08/2025

Femme Actuelle rapporte une étude récente publiée dans la revue Hypertension qui explore l’impact de l’endométriose sur le système nerveux autonome, révélant des conséquences au-delà du système reproducteur. Cette maladie gynécologique inflammatoire, touchant une femme sur dix, est principalement connue pour causer des douleurs pelviennes et de l’infertilité. Cependant, les recherches menées par l’université PennState montrent qu’elle peut également affecter la pression artérielle et le rythme cardiaque. Selon l’Inserm, « environ 30% à 40% des femmes touchées par l’endométriose présentent une infertilité », souvent liée à des obstacles mécaniques ou à un environnement utérin défavorable.

www​.femmeactuelle​.fr, 21/08/2025

Ouest France Santé rapporte qu’un cas de peste a été détecté en Californie, soulignant que cette maladie historique n’est pas éradiquée. Florian Sebbane, directeur de recherche à l’Inserm à l’Institut Pasteur de Lille, précise que la bactérie Yersinia pestis, bien qu’inchangée, persiste dans le monde. La peste, une zoonose transmise par les puces, pourrait réapparaître en France malgré l’absence de cas depuis 1945. Les traitements antibiotiques actuels sont efficaces, mais un diagnostic précoce est crucial. Les chercheurs travaillent à prévenir la résistance aux antibiotiques.

Sante​.ouest​-france​.fr, 21/08/2025

L’Express examine le dilemme auquel fait face la Haute Autorité de santé (HAS) concernant le Leqembi, un médicament anti-Alzheimer. La commission de la transparence doit décider s’il doit être remboursé, malgré des bénéfices peu perceptibles et des effets secondaires graves. Bien que certains spécialistes espèrent une efficacité accrue avec le temps, la prudence est recommandée. Le coût exorbitant du traitement et son administration complexe soulèvent des questions. Malgré un rejet initial de l’Agence européenne du médicament, le Royaume-Uni a refusé son remboursement.

L’Express, 21 au 27/08/2025