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Un adulte sur quatre serait concerné par une forme de déficience auditive – Démission de Martin Hirsch de l’AP-HP – Polémique autour de l’ouverture d’un centre de soins pour toxicomanes à Paris – Covid-19 : septième vague épidémique – Conséquences professionnelles de la migraine.

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Près d’un adulte sur quatre entend mal

Près d’un adulte français sur quatre est touché par une forme de déficience auditive, selon une étude d’une ampleur sans précédent, dévoilée vendredi et menée par une équipe de l’Inserm et de l’université Paris Cité. Jusqu’alors, les données françaises sur ce phénomène restaient « parcellaires », note dans un communiqué l’Inserm, qui a mené cette étude en collaboration avec l’AP-HP et l’hôpital Foch. Pour évaluer plus solidement la prévalence de la déficience auditive, les auteurs de l’étude, parue dans le Jama Network Open, ont utilisé les données de 186.460 volontaires membres d’une grande cohorte épidémiologique appelée Constances, représentative de la population adulte, et chez lesquels la surdité a été mesurée via des tests auditifs. Il en ressort que près d’un quart (24,8%) montrent une déficience auditive, selon l’étude. Et, pour 4,3 %, il s’agit d’une déficience invalidante. Cette étude « permet de dresser un état des lieux fiable et d’apporter des clés aux décideurs publics alors que des solutions efficaces (comme les appareils auditifs ou encore les implants cochléaires) existent pour prendre en charge ce problème de santé majeur », soulignent ses coordonnateurs Quentin Lisan et Jean-Philippe Empana.

AFP, Francetvinfo​.fr, 17/06, France Info, France Inter, RMC Info, 18/06

Lire le communiqué de presse du 17/06/2022 : « En France, un adulte sur quatre serait concerné par une forme de déficience auditive »

Démission de Martin Hirsch à l’AP-HP, Nicolas Revel devrait lui succéder

Martin Hirsch, directeur général de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), a annoncé vendredi sa démission. Il explique, dans une lettre adressée aux personnels, son départ par le fait de n’avoir pas pu construire « un modèle hospitalier différent de ce qu’il a été avant, plus proche de nos attentes et de nos ambitions à tous ». Alors que l’hôpital public, confronté à une fuite de ses personnels, traverse une crise profonde, cette démission sonne pour certains comme la volonté d’une reprise en main de l’établissement par le président de la République. Le successeur pressenti de Martin Hirsch est Nicolas Revel, fin connaisseur du système de santé – il a dirigé l’Assurance-maladie de 2014 à 2020 -, mais surtout intime du pouvoir : il a été directeur de cabinet pendant deux ans de Jean Castex à Matignon et secrétaire général adjoint de l’Élysée sous François Hollande avec Emmanuel Macron, dont il est resté très proche.

Le Figaro, 18/06

En bref

A Paris, l’entre-deux tours a été marqué par un regain de polémiques autour de l’ouverture programmée d’un centre de soins pour toxicomanes dans le 16e arrondissement. Pour l’heure, seules deux salles existent en France, à Strasbourg et à Paris, alors qu’elles sont bien plus nombreuses dans d’autres pays comme les Pays-Bas et la Suisse, et qu’elles ont prouvé leur intérêt pour la santé des toxicomanes comme pour la sécurité des habitants, selon un bilan mené en 2021 par l’Inserm, à partir de plusieurs études réalisées sur le plan sanitaire Ces dernières « ont permis d’éviter des infections virales et bactériennes, des overdoses, des passages aux urgences » chez les toxicomanes, mais aussi pour le quartier « des délits (et) des injections dans l’espace public », y résument les chercheurs. « Les débats publics (sur les « salles de shoot ») peuvent être vifs dans les mois précédant leur ouverture, mais l’expérience démontre qu’ils s’atténuent avec le temps », remarquent les chercheurs de l’Inserm sur la base d’observations à l’étranger.

AFP, 17/06

Un mois après l’abandon des dernières restrictions anti-Covid, une septième vague épidémique se forme à bas bruit. « On ne parle pas de vague à ce stade », a indiqué, mardi 14 juin, la porte-parole du Gouvernement, Olivia Grégoire, tout en assurant les Français de « l’extrême vigilance » de l’exécutif. En Allemagne, le 15 juin, le ministre de la Santé, Karl Lauterbach, a officialisé ce qui ne fait plus de doute pour les épidémiologistes : « La vague annoncée pour l’été est malheureusement devenue une réalité », a‑t-il indiqué, prévenant dans la foulée la population de la nécessité de « moins se relâcher dans les prochaines semaines ». Selon le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies, la proportion d’infections imputables à deux sous-variants d’omicron, BA.4 et BA.5, progresse un peu partout dans la zone euro, en Autriche, en Belgique, au Danemark, en Italie, en Espagne. La France est aujourd’hui en première ligne.

Libération, 18/06

Selon un sondage, mené par l’association La Voix des Migraineux sur plus de 700 migraineux, 15 % des Français migraineux sont sans emploi, à cause de leur maladie. Même chez les malades qui occupent un travail, la migraine peut avoir des conséquences professionnelles. Un quart d’entre eux sont passés à côté d’une promotion. Ces chiffres sont publiés à l’approche de la journée mondiale de la solidarité pour la migraine, qui se tiendra demain. Selon l’Inserm, environ 15 % de la population mondiale souffre de migraine. L’association La Voix des Migraineux estime qu’un quart des répondants au sondage manquent a minima 1 jour de travail par mois à cause de leur migraine. « Avec les jours de carences, cela entraine systématiquement des différences de pouvoir d’achat », commente la présidente de La Voix des Migraineux, Sabine Debremaeker.

Relaxnews, 17/06