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Téléthon – journée mondiale de lutte contre le sida – thérapies géniques – santé mentale – diabète de type 2 – antiépileptiques

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À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.

Les prouesses de la recherche financée par le Téléthon

Les 8 et 9 décembre aura lieu le Téléthon, la traditionnelle grand-messe télévisuelle de l’Association française contre les myopathies. Les récentes découvertes et avancées financées grâce aux dons permettent de combattre des maladies rares, mais aussi d’autres plus fréquentes. A dix jours de l’édition 2023, Lefigaro​.fr fait un tour d’horizon des avancées de la recherche. Giuseppe Ronzitti, chercheur à l’Inserm et au Généthon, et son équipe ont mis au point une nouvelle thérapie génique contre le syndrome de Crigler-Najjar, maladie génétique récessive qui touche le gène d’une enzyme hépatique (du foie) et provoque l’accumulation de bilirubine dans l’organisme. Cette thérapie consiste à apporter le gène défaillant aux cellules du foie du patient. « Le traitement est bien toléré, il permet de restaurer le niveau de l’enzyme et l’arrêt de la photothérapie. Il évite la transplantation », rapporte Giuseppe Ronzitti. Les résultats scientifiques publiés dans le New England Journal of Medicine sont impressionnants : les patients traités à la plus forte dose peuvent se passer de la photothérapie après 16 semaines, et 80 semaines après l’injection le taux de bilirubine est toujours faible sans photothérapie. En quelques semaines, des patients atteints du syndrome de Crigler-Najjar ont vu leur peau jaune arborer une belle teinte rosée. Malgré ces réussites, le travail qui reste à réaliser reste immense : 95 % des maladies rares restent sans traitement, voire sans diagnostic fiable et précis. Pour Serge Braun, directeur scientifique de l’AFM-Téléthon, « la recherche a besoin d’alimenter en connaissance et en pistes thérapeutiques. Il faut soutenir les laboratoires de recherche en France et à l’étranger ».

Lefigaro​.fr, 29/11

VIH : plus de dépistages mais pas plus de cas en France

Les données 2022 de Santé publique France (SPF), publiées mardi avant la journée mondiale de lutte contre le sida, vendredi, montrent que la France semble sur la bonne voie. En 2022, le nombre de dépistages du VIH en France a atteint un niveau supérieur à celui de 2019, avant la Covid, avec 6,5 millions de sérologies réalisées. « Plus les infections sexuellement transmissibles sont détectées tôt, plus le diagnostic est précoce et la prise en charge adaptée », rappelle la docteure Camille Semaille, directrice générale de SPF. Ces tests ont conduit entre 4 200 et 5 700 personnes, selon la fourchette fournie par SPF, à découvrir leur séropositivité en 2022. Soit un nombre inférieur à celui de 2019, qui était d’environ 6 000. Parmi ces personnes, plus de la moitié (54 %) sont hétérosexuelles. « Le nombre de découvertes de séropositivité continue à diminuer chez les HSH [les hommes qui ont des rapports sexuels avec d’autres hommes] nés en France. Ils représentent 27 % des découvertes de séropositivité, annonce le communiqué. La diminution observée depuis 2016 s’explique probablement par la croissante adoption de la [Prep], un traitement préventif, dans cette population ». Entre 2012 et 2022, SPF enregistre une diminution de 11 % à 21 % du nombre de découvertes de séropositivité dans toutes les populations.

Libération, 30/11

En bref

Le laboratoire TaRGeT de Nantes Université (Inserm) et l’institut Imagine (AP-HP, Inserm, université Paris-Cité) lancent le consortium WIDGeT, pour accélérer le développement de thérapies géniques destinées au traitement de maladies – notamment rénales et oculaires -, en s’appuyant sur l’intelligence artificielle, rapporte la revue Egora.

Egora, 27/11

Une étude de chercheurs de la faculté de médecine de l’Université de Virginie (Etats-Unis), publiée dans la revue Brain, Behavior and Immunity, montre le rôle de bactéries présentes dans le yaourt sur la santé mentale. Cet effet serait dû à la présence de la bactérie Lactobacillus. « Nous savions, grâce à nos recherches antérieures, que Lactobacillus était bénéfique pour améliorer les troubles de l’humeur et qu’il disparaissait à la suite d’un stress psychologique, mais les raisons sous-jacentes n’étaient pas claires. Notre découverte éclaire la façon dont le Lactobacillus résidant dans l’intestin influence les troubles de l’humeur, en renforçant le système immunitaire », a déclaré Alban Gaultier, auteur principal de l’étude. Les lactobacilles « maintiennent les niveaux d’un médiateur immunitaire appelé interféron gamma qui régule la réponse de l’organisme au stress et aide à prévenir la dépression », selon le communiqué.

Santemagazine​.fr, Femmeactuelle​.fr, 29/11

Dans une étude publiée dans la revue British Journal of Sports Medicine, des chercheurs se sont intéressés à l’impact de la vitesse de marche sur le risque de développer un diabète de type 2. Les scientifiques ont utilisé les résultats de dix études de cohorte ayant observé l’association entre la vitesse de marche et le risque de diabète chez les adultes, publiées entre 1999 et 2022 et réunissant plus de 500.000 participants. A l’issue de l’analyse des données, les chercheurs ont observé qu’une vitesse de marche entre 3 et 5 km/h était associée à un risque de diabète de type 2 inférieur de 15 % par rapport à une vitesse plus lente. Pour un rythme de marche de 5 à 6 km/h, la réduction du risque de diabète de type 2 était de 24 %, puis d’environ 39 % pour une vitesse supérieure à 6km/h. Les scientifiques concluent que pour une vitesse de marche supérieure à 4 km/h, le risque de développer un diabète de type 2 diminue de 9 % pour chaque augmentation de 1 km du rythme de marche.

Femmeactuelle​.fr, 29/11

L’épidémie de bronchiolite a poursuivi sa progression ces derniers jours et la tendance sur le front de la Covid est elle aussi à la hausse, a indiqué hier l’agence Santé publique France. La semaine dernière, « l’activité liée à la bronchiolite chez les enfants de moins de deux ans était en augmentation en ville et à l’hôpital », a résumé l’agence sanitaire dans son bilan hebdomadaire. Sur les 13 régions hexagonales, 12 sont en phase épidémique et la Corse en pré-épidémie. Parmi les 7.019 enfants de moins de 2 ans vus aux urgences pour bronchiolite, 6.381 (91%) étaient âgés de moins de 1 an et 2.163 (31%) ont été hospitalisés. Une tendance à la hausse de la plupart des indicateurs était également observée pour le Covid-19. Les indicateurs grippe/syndrome grippal étaient aussi en légère augmentation dans l’Hexagone. Et, plusieurs signaux témoignent d’une recrudescence de pneumopathies à Mycoplasma pneumoniae, ajoute Santé publique France, qui promet la publication prochaine d’un point d’actualité à ce sujet.

AFP, 29/11

Pour réduire le nombre de grossesses à risque en informant au mieux les mères comme les médecins, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a dévoilé mercredi un nouveau panorama des risques liés à la consommation d’antiépileptiques. « Quatre ans après un premier rapport, le panorama des antiépileptiques et des risques pour le fœtus a été modifié par de nouvelles données depuis 2019. De nouveaux risques, auparavant suspectés ou inconnus, sont identifiés pour des médicaments, qui avaient parfois d’autres risques connus », explique Philippe Vella, directeur médical de l’ANSM. L’objectif est de classer les antiépileptiques selon le niveau de risque pour le fœtus, et d’informer au mieux les médecins prescripteurs ainsi que les patientes. Le valproate (Depakine et génériques, Micropakine, Depakote et son générique Divalcote, Depamide) reste « le plus à risque » en cas de prise lors de la grossesse. Cet antiépileptique « entraîne le plus de malformations chez l’enfant, avec un risque multiplié par 4 à 5 (11 %) par rapport au risque sans traitement », et « comporte un risque élevé de troubles neuro-développementaux (30 à 40 % des enfants exposés in utero) », a détaillé l’agence.

AFP, 29/11