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Surdité – Parkinson – Alimentation – Inspections sanitaires – Expérimentation animale – Encéphalite à tiques

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À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.

Surdité : l’isolement social des malentendants davantage dû à leur environnement qu’à leur maladie

Dans une méta-analyse publiée dans la revue Human Brain Mapping, des chercheurs italiens ont étudié le cerveau de personnes sourdes lors d’interactions sociales pour connaître la source des difficultés qu’elles rencontrent pour interagir avec les autres. D’après leurs résultats, les circuits cérébraux qui soutiennent les compétences sociales chez ces personnes ne sont pas altérées. « Les résultats indiquent que les participants sourds et entendants recrutent les mêmes régions du cerveau lorsqu’ils effectuent différentes tâches sociales », indiquent les auteurs. Cependant, les personnes sourdes ont montré une plus grande activation dans le cortex temporal moyen-supérieur, la région du cerveau impliquée dans le traitement des informations visuelles comme le langage des signes et la lecture sur les lèvres. « Promouvoir l’apprentissage de la langue des signes chez les personnes entendantes, ainsi que fournir des indices visuels saillants dans les situations sociales, faciliterait l’inclusion sociale des personnes sourdes », écrivent les auteurs.

Pourquoidocteur​.fr, 24/08

Parkinson : un signe précoce visible dans les yeux jusqu’à 7 ans avant le diagnostic

Des chercheurs du Collège Universitaire de Londres et de l’Hôpital ophtalmologique de Moorfields à Londres, ont découvert que des marqueurs rétiniens pouvaient indiquer la présence de la maladie de Parkinson sept ans avant les symptômes cliniques. Leurs résultats sont publiés dans la revue Neurology. Pour en arriver à ces conclusions, les chercheurs se sont basés sur un outil d’analyse de la rétine : un scanner 3D, aussi appelé « tomographie par cohérence optique » (OCT). Dans le cadre de leurs recherches, les spécialistes se sont basés sur les données de deux précédentes études. La première étude regroupait la cohorte AlzEye, composée de 154.830 patients fréquentant des hôpitaux ophtalmologiques de soins secondaires à Londres. Le second panel était composé de 67.311 volontaires âgés de 40 à 69 ans et participants à la UK Biobank. Dans la cohorte AlzEye, les chercheurs ont découvert que les participants malades avaient un GCIPL (couche plexiforme interne de cellules ganglionnaires au niveau de la rétine) plus fine que leurs autres participants. De même, les participants de la UK Biobank ayant développé la maladie de Parkinson avaient la couche nucléaire interne (INL) (l’une des couches de la rétine) plus fine que les autres participants.

Femmeactuelle​.fr, 24/08

En bref

La revue Marie France se penche sur les fake news dans le domaine de l’alimentation. « Les méthodes d’amaigrissement vendues à travers des fake news sont extrêmement délétères ; non seulement elles ne sont pas efficaces, mais elles sont aussi contre-productives car, à terme, elles s’accompagnent toujours d’effets rebonds et donc, de risques de reprendre un poids encore supérieur », a déploré Serge Hercberg, professeur émérite de nutrition et épidémiologie à l’université Sorbonne Paris Nord, et cocréateur du Nutri-Score, lors d’un débat organisé sur ce thème par l’Université Paris Cité. Le mensuel conseille notamment de surfer sur la chaîne You Tube Canal détox de l’Inserm.

Marie France, 01/09

Le mensuel Que Choisir alerte sur le fait que « le transfert d’une partie des inspections sanitaires des aliments à des opérateurs privés laisse craindre une détérioration de leur qualité ». Et d’expliquer : « En cause, de potentiels conflits d’intérêts ». Les vérifications dans les commerces grand public seront réalisées par des opérateurs privés à partir du 1er janvier 2024. Le ministère de l’Agriculture prévoit 100 000 inspections par an, dont les trois quarts en délégation. Seraient en outre sous-traités le suivi des opérations de retrait/rappel lors des « alertes nationales à enjeux » et les prélèvements d’échantillons pour analyses.

Que Choisir, 01/09

Le Figaro explique « comment la recherche médicale réduit l’expérimentation animale ». Les laboratoires sont en quête d’alternatives technologiques, sans pouvoir à ce stade se passer des tests sur les animaux, souligne le quotidien. « Le gilet [mis sur les animaux cobayes] que nous développons vise à réduire le nombre d’animaux utilisés pour la recherche scientifique. Il mesure plusieurs paramètres physiologiques et permet de combiner des études. Ce gilet sert également à améliorer les conditions dans lesquels ces animaux sont utilisés grâce à un dispositif qui n’est pas invasif, alors qu’une sonde ou un capteur doivent parfois être implantés sur l’animal afin de mesurer ces mêmes paramètres », explique Corinne Simon, la cofondatrice d’Etisense, une société née au sein de l’Université Grenoble Alpes, et qui commercialise ce gilet auprès de sociétés de recherche contractuelle. Parmi les alternatives à l’utilisation d’animaux, outre les tests in vitro, on trouve les tests in silico, des essais menés grâce à des calculs complexes apparentés à l’intelligence artificielle, mais aussi des tests in ovo sur des embryons de poulets.

Le Figaro, 25/08

La revue Que Choisir se penche sur l’encéphalite à tiques, moins connue que la maladie de Lyme. Le virus TBE, transmis par les piqûres de tiques, risque de provoquer des séquelles à long terme, car il atteint le système nerveux central (le cerveau et la moelle épinière). En Europe, le nombre de cas signalés augmente. Dans l’Hexagone, la déclaration de cette pathologie est obligatoire depuis 2021, ce qui a permis à Santé publique France d’établir un premier bilan après deux années de surveillance. Et celui-ci n’est vraiment pas rassurant : les territoires à risque sont plus vastes qu’estimé, de même que la période de transmission du virus. Entre mai 2021 et mai 2023, 71 cas d’encéphalite à tiques ont été déclarés ; 10 d’entre eux faisaient suite à une infection à l’étranger. L’Alsace et la Haute-Savoie ont été identifiées comme des territoires de circulation du virus. Toutefois, des contaminations ont aussi été signalées dans des endroits plus inattendus, tels que le massif du Forez – à cheval entre la Loire et le Puy-de-Dôme -, l’Ardèche ou encore l’Ain.

Que Choisir, 01/09