À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.
Staphylocoque doré, facteur aggravant d’une maladie rare de la peau chez les enfants
Le Quotidien du Médecin rapporte que des chercheurs de l’Inserm, à l’Institut Necker-Enfants Malades, ont découvert qu’une souche spécifique de staphylocoque doré aggrave l’épidermolyse bulleuse chez les enfants. Cette maladie génétique rare se manifeste par des plaies douloureuses et récurrentes. L’étude, publiée dans Science Translational Medicine, montre que ces bactéries augmentent l’inflammation, notamment via l’interleukine 17A, et ralentissent la cicatrisation. Ces découvertes pourraient ouvrir la voie à des traitements personnalisés selon les souches bactériennes présentes.
www.lequotidiendumedecin.fr, 01/09/2025
Lire le communiqué de presse du 28/08/2025.
Un vaccin qui éduque le système immunitaire contre les cellules cancéreuses
Les Échos rapportent que Brenus Pharma a commencé à traiter des patients avec son vaccin anticancer expérimental. Le premier patient atteint d’un cancer colorectal avancé, traité depuis deux mois avec le vaccin STC-1010, ne présente aucun effet indésirable lié au traitement. Un deuxième patient, traité depuis deux semaines, montre des résultats similaires, et un troisième patient a rejoint l’étude clinique. L’essai clinique de phase I/IIa devrait inclure 15 patients d’ici la mi-2025 pour valider la dose utile, avec un objectif total de 80 patients en France, en Belgique et aux États-Unis d’ici 2027. Le traitement commence par une phase de huit semaines visant à éduquer le système immunitaire à reconnaître et détruire les cellules cancéreuses. Paul Bravetti, directeur général de Brenus Pharma, anticipe : « Ensuite, il y aura des phases de boost où nous devrons réinjecter le traitement à trois mois, puis à six mois ». Les essais cliniques pourraient également fournir des insights pour d’autres types de cancers, comme ceux du pancréas et du foie, également ciblés par Brenus Pharma.
Les Échos, 02/09/2025
En bref
Elle explore la relation entre le sommeil et la gestion du poids en interrogeant des experts, notamment Armelle Rancillac, chercheuse en neurosciences au CNRS et à l’Inserm. Armelle Rancillac souligne qu’il existe un lien entre la qualité du sommeil et le tour de taille, bien que cette relation ne soit pas miraculeuse. Elle explique que le manque de sommeil dérègle les hormones de la faim, comme la ghréline, qui « augmente l’appétit », et la leptine, qui « diminue l’appétit ». Un sommeil insuffisant favorise donc la prise de poids. Pour l’éviter, il est conseillé de maintenir une hygiène de sommeil régulière.
elle.fr, 01/09/2025
Le Progrès informe que le 1er septembre marque la journée mondiale de sensibilisation au syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), première cause d’infertilité féminine selon l’Inserm. Cette affection hormonale touche 14 à 21% des personnes menstruées, mais jusqu’à 70% des cas ne sont pas diagnostiqués. Le SOPK résulte d’un dérèglement hormonal, entraînant des symptômes variés comme l’infertilité et l’hyperandrogénie. D’après l’Inserm, le SOPK est incurable, mais des traitements symptomatiques existent. Malgré l’infertilité fréquente, de nombreuses femmes peuvent concevoir naturellement.
www.leprogres.fr, 02/09/2025
Selon Le Point, dans un contexte où l’usage des écrans est omniprésent, de nombreux jeunes expriment un désir croissant de se défaire de leur smartphone, malgré une consommation quotidienne excessive. Une étude britannique révèle que 47% des jeunes de 16 à 21 ans préfèreraient vivre sans Internet, tandis qu’en France, 81% des jeunes entre 16 et 30 ans perdent la notion du temps sur les réseaux sociaux. Michel Desmurget, directeur de recherche en neurosciences, met en avant l’ampleur de ce phénomène. D’après lui, « les temps d’usage augmentent continuellement. C’est effrayant. » Conscients des effets néfastes de cette addiction, les jeunes souhaitent réformer l’usage numérique, appelant à des protections légales et à une meilleure éducation sur les risques liés à Internet.
www.lepoint.fr, 01/09/2025
Les Échos annoncent que le ministère de la Santé a avancé au 1er septembre le début de la troisième campagne nationale de prévention de la bronchiolite des nourrissons pour 2025 – 2026. Cette initiative, facilitée par les traitements Beyfortus et Abrysvo, a déjà montré son efficacité en désengorgeant les urgences pédiatriques et en réduisant les otites. Sanofi prévoit de fournir 600 000 doses de Beyfortus à la France. Bien que le vaccin administré en maternité soit intégralement pris en charge, celui prescrit en ville ne sera remboursé qu’à 30%. Les enfants nés entre février et août 2025 pourront bénéficier d’une immunisation de rattrapage.
Les Échos, 02/09/2025
Dans The Times, le Dr Mark Porter indique qu’une étude récente publiée dans The Lancet pourrait faire perdre à l’aspirine son statut de traitement préventif des crises cardiaques. Analysant près de 30 000 patients atteints de coronaropathie, les chercheurs montrent que le clopidogrel offre une meilleure protection que l’aspirine à faible dose. Selon l’étude ISIS‑2 de 1988, un mois d’aspirine prévenait 25 décès et 10 à 15 infarctus ou AVC non fatals pour 1 000 personnes. Cette découverte pourrait modifier les recommandations britanniques qui préconisent actuellement la prise quotidienne d’aspirine à vie.
The Times, 02/09/2025