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Sieste – Covid et grossesse – psilocybine – compléments alimentaires – traitements contre l’obésité – vaccins anti-Covid

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À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.

Éloge de la sieste

Le magazine Elle s’intéresse à la sieste. « Dormir est capital pour une multitude de fonctions de l’organisme », rappelle à cette occasion Armelle Rancillac, neuroscientifique spécialiste du sommeil à l’Inserm et au Collège de France. Elle bénéficie en effet à la récupération physique et émotionnelle, à la stimulation des défenses immunitaires et de la croissance, à la consolidation de la mémoire ou encore à l’élimination des toxines. « Dans l’Hexagone, on observe que le temps global de sommeil nocturne tend à diminuer », rapporte l’experte. Et d’ajouter : “Sur le long terme, si on ne dort pas assez, c’est la porte ouverte à la dépression, aux maladies cardiovasculaires, à la maladie d’Alzheimer, au surpoids…”.  De son côté, le neuroscientifique Brice Farut explique que la sieste a « les attributs d’un sommeil de nuit, mais n’en a pas la stature ». Il ne faut donc pas oublier qu’« elle ne vient qu’en renfort, jamais en remplacement. Il faut d’abord veiller à bien dormir la nuit, et ensuite seulement, offrir par la sieste, à nos capacités physiques et cognitives dégradées par d’involontaires privations de sommeil, le privilège d’être en partie sinon totalement restaurées », écrit-il. « Son avantage, c’est qu’elle permet de rattraper du repos sans décaler notre rythme circadien, qui se règle sur l’heure de lever et de coucher », rappelle de son côté Armelle Rancillac. L’article conclut ; “Et si la sieste était l’apanage des avertis plutôt que celui des paresseux ?”

Elle, 18/07

Covid et grossesse

L’AFP évoque une étude publiée dans la revue British Medical Journal, selon laquelle un bébé ne court pas de risque particulier de malformation à la naissance si sa mère a été infectée par la Covid ou vaccinée contre la maladie en début de grossesse. Les auteurs rapportent que ce travail « n’a pas avéré de risque plus élevé de malformation congénitale notable chez les bébés dont les mères ont été infectées par le Covid-19 ou vaccinées contre le Covid-19 lors du premier trimestre (de grossesse) ». On savait déjà qu’une infection par le SARS-CoV‑2 est associée à un plus gros risque de complications lors de la grossesse ou de l’accouchement, comme notamment une naissance prématurée. Effectuée à partir d’une vaste base de données scandinaves – Danemark, Norvège et Suède -, l’étude du BMJ se montre rassurante sur les deux plans. Elle a étudié le cas de presque 350.000 bébés nés entre 2020, début de la pandémie de Covid, et 2022. La proportion n’apparaît pas sensiblement différente selon que la mère a été, ou non, infectée ou vaccinée lors des trois premiers mois de grossesse. Si le premier trimestre a été choisi comme créneau de référence, c’est qu’il s’agit de la période la plus cruciale pour le développement du fœtus. Ces résultats « apportent de nouveaux éléments pour dire que la vaccination (anti-Covid) des femmes enceintes est sûre », concluent les chercheurs.

AFP, 18/07

En bref

Le Figaro s’intéresse ce matin au rôle de la psilocybine sur le cerveau, annonçant que le mécanisme permettant d’expliquer l’intérêt de cette substance psychédélique dans le traitement de certaines pathologies psychiatriques vient d’être identifié. Si les premiers résultats disponibles sont encourageants, les mécanismes d’action précis restaient en effet à ce jour incompris. Une étude américaine publiée dans Nature apporte, pour la première fois, un élément de réponse. Explications.

Le Figaro, 18/07

Alors que la tenue des Jeux Olympiques à Paris pourrait inciter de nombreux Français à se mettre au sport, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) s’inquiète des effets indésirables liés à l’usage des produits enrichis en protéines, acides aminés ou extraits de plantes. Des produits qui, pris par des sportifs de haut niveau comme par des amateurs pour développer leur musculature ou brûler des graisses, font courir des risques pour la santé et peuvent même faire tomber sous l’accusation de dopage. Europe1​.fr, LesEchos​.fr et Liberation​.fr, rappellent que près de 160 cas d’effets indésirables ont été signalés ces dernières années. Et deux personnes sont décédées.

Europe1​.fr, LesEchos​.fr, Liberation​.fr, 17/07

Les traitements antiobésité de la famille des antidiabétiques GLP‑1 font l’objet d’un engouement, remarquent Les Echos. Ainsi, depuis cinq ans, 22 % des Américains obèses en ont pris. Mais selon l’étude de l’assureur Prime Therapeutics et de Magellan Rx Management, une majorité lâche vite prise et regagne le poids perdu, probablement à cause des effets secondaires. « Globalement, la persistance était de 47 % au bout de 180 jours, 28,9 % à un an et 14,8 % à deux ans », observe l’étude Prime/ MRx. En plus des nausées, vomissements, diarrhées et fonte musculaire, la molécule semaglutide du Wegovy/Ozempic multiplierait par 7 le risque d’une forme rare de cécité (dite « Naion ») comparée à d’autres traitements, selon une étude américaine parue dans la revue Jama Ophthalmology.

Les Echos, 18/07

L’affaire des contrats d’achat de vaccins anti-Covid ressurgit à la veille d’un vote crucial pour la reconduction d’Ursula von der Leyen à la présidence de la Commission européenne, rapportent ce matin Les Echos. Le Tribunal de l’UE a jugé que la Commission avait tort de restreindre l’accès public à certaines dispositions des contrats d’achat de vaccins pendant l’épidémie de Covid-19. Cette demande d’accès, formulée par des eurodéputés et des particuliers, visait à vérifier la protection de l’intérêt public. Le Tribunal a estimé que la Commission n’avait pas démontré que l’accès plus large porterait préjudice aux intérêts commerciaux des entreprises pharmaceutiques, et qu’elle aurait dû divulguer davantage d’informations pour s’assurer de l’absence de conflit d’intérêts parmi les négociateurs européens. La Commission n’a pas indiqué si elle ferait appel.

Les Echos, 18/07