Comprendre les mécanismes de la sénescence cellulaire
Une récente publication de l’Inserm parue dans Nature Metabolism, mise en avant notamment par Le Quotidien du Médecin, révèle que le changement de métabolisme des cellules sénescentes entraîne l’accumulation de graisses dans ces cellules. Cette découverte, réalisée par des chercheurs de l’Institut Necker-Enfants Malades (Inserm, Université Paris Cité et CNRS), pourrait représenter une cible thérapeutique potentielle. L’étude des cellules sénescentes est essentielle pour mieux comprendre les maladies liées à l’âge, dans lesquelles ces cellules jouent un rôle. Grâce à des approches de transcriptomique et de métabolomique, les scientifiques ont identifié une signature métabolique du vieillissement cellulaire. En combinaison avec d’autres mesures, cette signature métabolique pourrait être utilisée comme biomarqueur du vieillissement cellulaire, permettant ainsi de suivre son évolution tout au long de la vie d’un individu.
Lequotidiendumédecin.fr, 19/02 Europe 1, RTS.ch, 20/01
Lire le communiqué de presse : « De nouvelles découvertes sur la sénescence cellulaire ouvrent des pistes thérapeutiques dans la lutte contre les maladies liées au vieillissement »
Maladies chroniques : comment faire progresser l’observance des traitements
Un patient sur deux atteint de maladie chronique ne suit pas son traitement. Tel est le constat dressé par plusieurs rapports et études, précise Le Monde. En France, l’observance serait de 52 % dans l’ostéoporose, 44 % dans l’hypercholestérolémie, 40 % dans l’hypertension artérielle, 37 % dans le diabète de type 2, 36 % dans l’insuffisance cardiaque, et seulement 13 % dans l’asthme, selon une enquête de 2014 conduite par le Cercle de réflexion de l’industrie pharmaceutique et IMS Health (devenue depuis Iqvia). L’OMS a défini cinq groupes de facteurs qui entrent en jeu dans ce phénomène : des facteurs socio-économiques, dépendants du système de soins (notamment des relations soignants-soignés), propres au patient (niveau d’éducation, croyances…), liés aux pathologies, et liés aux traitements (effets indésirables en particulier). Ces dernières décennies, des approches structurées d’éducation thérapeutique du patient (ETP) ont été développées, plus particulièrement en milieu hospitalier. Néanmoins, ces approches sont loin d’être systématiques. Cette inobservance est à l’origine en France de 12 000 décès prématurés et plusieurs milliards de pertes économiques pour l’Assurance-maladie. « Faire progresser l’observance, c’est accepter d’augmenter les coûts à court terme pour les réduire considérablement à moyen et à long terme par l’évitement des complications, estime Eric Baseilhac, Directeur Affaires Economiques et Internationales du LEEM. Jusqu’ici, beaucoup d’outils ont été développés, mais sans réel modèle économique. Il faut des investissements massifs pour faire bouger les lignes ».
Lemonde.fr, 19/02
En bref
Alors que le Premier ministre Gabriel Attal a fait de la santé mentale des jeunes l’une de ses priorités, à Nantes la Maison des adolescents déploie des « ambassadeurs » dans les quartiers populaires. L’objectif : encourager les adolescents à parler, souligne La Croix. « On les aide à briser les idées reçues sur les psychologues », constate Lily, 17 ans, qui se destine au métier d’aide-soignante ou d’infirmière. Plusieurs sujets émergent au fil des rencontres notamment celui d’une grande anxiété pour l’avenir mais aussi celui de l’orientation scolaire sur fond d’actualité nationale et internationale peu réjouissantes. A noter que la nouvelle permanence de la Maison des adolescents de Loire-Atlantique vise notamment à répondre à l’augmentation de 23% en quatre ans des demandes d’entretien.
La Croix, 19/02
Les Echos précise que parmi les jeunes pousses innovantes dans le domaine de l’IA appliquée à l’imagerie médicale, on compte aujourd’hui les entreprises Gleamern Raidium et AZmed, dont l’objectif est d’assister les radiologues. « Nous sommes dans l’ère des radiologues augmentés. Avec cette technologie, ils peuvent aller plus vite et faire moins d’erreurs », précise Julien Vidal, le patron de AZmed, cofondée avec Alexandre Attia, un spécialiste de l’IA diplômé d’un master MVA ENS-Paris-Saclay, et Elie Zerbib, un docteur en obstétrique et gynécologie. « Nous développons un copilote qui permet de réduire les erreurs de détection d’environ 30 %. Ce qui est normal puisque les machines ne sont jamais fatiguées et regardent toujours les images avec le même niveau de constance. Mais c’est bien le radiologue qui est responsable », insiste Christian Allouche, le patron de Gleamer.
Les Echos, 20/02