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Santé mentale – sclérose en plaques – vieillissement – phobie scolaire – psoriasis et tabac – polluants organiques persistants

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À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.

Étude nationale sur la santé mentale des 11 – 24 ans

Menée par l’Inserm, une « première étude nationale portant sur le bien-être mental des adolescents et des jeunes adultes » prend la forme d’un questionnaire en ligne à remplir via une application dédiée, baptisée Mentalo, dont le recrutement des participants débute le 20 mai. Les premiers résultats sont attendus l’an prochain. Ambassadrice du projet, Laura Flessel, ancienne escrimeuse et ministre des Sports de mai 2017 à septembre 2018, partage, dans une interview au Journal du Dimanche, son expérience d’athlète de haut niveau (cinq médailles olympiques à l’épée, dont le doublé en or à Atlanta en 1996 en individuel et par équipe). Elle estime qu’à son époque, la santé mentale était mal prise en compte. Elle explique concernant l’enquête : « C’est un travail en interaction avec les jeunes. Ils vont pouvoir répondre à des questionnaires. On espère que 50 000 à 80 000 d’entre eux joueront le jeu dans le monde du sport, et pas seulement. Notre objectif, c’est de pouvoir, à travers leurs réponses, déployer des solutions pour améliorer leur bien-être. On veut savoir comment les aiguiller pour qu’ils ne soient pas seuls, qu’ils ne tombent pas trop facilement dans une addiction. On voit, et le Covid l’a souligné, une augmentation de la dépression chez les jeunes ».

Le Journal du Dimanche, 05/05

Sclérose en plaques : une découverte pourrait aider à personnaliser les traitements

Des chercheurs ont découvert trois endophénotypes immunologiques de la sclérose en plaques qui pourraient être utilisés pour prédire l’évolution de la maladie, l’efficacité des traitements et, à terme, mettre au point des traitements plus individualisés. L’étude est publiée dans la revue Journal Science Translational Medicine. Les endophénotypes sont « des traits neuropathologiques, neurocognitifs, émotionnels, neurophysiologiques et neurobiologiques associés à l’expression de facteurs génétiques de vulnérabilité d’une maladie, peut-on lire dans cette étude. Ils témoignent de la susceptibilité de sujets non malades, avec des apparentés atteints, à développer la maladie ». Chacun des trois endophénotypes immunologiques était associé à une évolution de la pathologie et à une réponse aux traitements différents. Ainsi, les chercheurs en concluent que ces trois endophénotypes immunologiques pourraient être utilisés pour prédire l’évolution de la maladie et l’efficacité des médicaments, via des analyses de sang des patients.

Pourquoidocteur​.fr, 04/05, Frequencemedicale​.com, 05/05

En bref

Le Figaro publie une interview de Jean-Marc Lemaitre, directeur de recherche à l’Inserm, codirecteur de l’Institut de médecine régénératrice et de biothérapie de Montpellier. Il vient de publier « Décider de son âge. Les dernières découvertes scientifiques pour rester jeune plus longtemps » (Éditions Allary). L’expert en médecine régénératrice, qui travaille à la reprogrammation des cellules, explique : « Il faut considérer le vieillissement comme une maladie de nos cellules et agir dessus ». Et de souligner : « Que ce soit en reprogrammant les cellules chez la souris ou en détruisant les cellules sénescentes, les études ont montré qu’on pouvait gagner 30 % de vie en bonne santé, sans maladies du vieillissement ».

Le Figaro, 06/05

Pour comprendre les causes de la phobie scolaire et relever les caractéristiques les plus présentes chez les élèves, Laelia Benoit, pédopsychiatre, a dressé avec l’Association Parent Phobie Scolaire le plus grand questionnaire sur la situation de la phobie scolaire en France. Les résultats de cette étude française sont publiés dans la revue European Child & Adolescent Psychiatry. Dès l’âge de huit ans, c’est-à-dire jusqu’à cinq ans avant l’apparition de la phobie scolaire, la chercheuse remarque des prodromes, c’est-à-dire des symptômes précurseurs, pouvant laisser présager la phobie scolaire : l’opposition, c’est-à-dire des enfants se confrontant à l’autorité, la dépression, l’anxiété, des symptômes somatiques (tels que des maux de ventre ou des maux de tête).

Femmeactuelle​.fr, 03/05

Selon une étude publiée dans Tobacco Induced Diseases, le tabac serait associé à une diminution moins importante des symptômes du psoriasis. Les chercheurs ont étudié les données de 560 patients atteints de psoriasis, dont 72,9 % étaient des hommes. Résultats : les patients non-fumeurs avaient une meilleure réduction des symptômes, d’au moins 75 % du score PASI (Psoriasis Area and Severity Index) par rapport aux fumeurs et aux anciens fumeurs.

Pourquoidocteur​.fr, 05/05

D’après une étude publiée dans la revue Environment International, certains composés chimiques présents dans les canapés pourraient se retrouver dans le sang humain. C’est après avoir mesuré le taux et la vitesse d’absorption de deux types de PBDE – des polluants organiques persistants (polybromodiphényléthers) qui servent à rendre ignifuges (c’est-à-dire moins inflammables) ledit objet – dans des modèles de peau imprimés en 3D à partir de kératinocytes humains, que les chercheurs se sont rendus compte de leur nocivité : en une seule journée et une seule nuit (24 heures), jusqu’à 8 % de la dose initiale de PBDE pouvait être absorbée par un simple toucher. Il s’agit de la première preuve expérimentale montrant que certains additifs chimiques liés à de nombreuses maladies, notamment le cancer, les perturbations endocriniennes et les problèmes de reproduction, pénètrent dans le corps humain à la suite d’une exposition cutanée, indique le Dr Ovokeroye Abafe, auteur de l’étude.

Doctissimo​.fr, 03/05