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Rémission et VIH – médecine de précision

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VIH : « Guérison » d’un cinquième patient 

Le patient « City of Hope », âgé de 66 ans, est le cinquième au monde à être considéré comme « guéri » du VIH. Ce dernier avait contracté le virus durant la flambée de l’épidémie en 1988. Sa rémission a été annoncée à l’occasion de la 24e Conférence internationale sur le Sida à Montréal, le 27 juillet. A l’instar de ses quatre autres prédécesseurs, il était atteint d’un cancer en phase terminale.

Par conséquent, il a reçu une rare transplantation de moelle osseuse : le donneur possédait une mutation génétique dite CCR5, rendant le système immunitaire résistant aux principaux composants du VIH. Deux ans après sa greffe en 2019, l’homme a arrêté de prendre ses médicaments et le virus est devenu indétectable dans son organisme.

Malgré tout, « on ne parle pas exactement de guérison mais plutôt de rémission. La guérison idéale serait d’éradiquer le virus du corps mais il est difficile de prouver lorsqu’il est vraiment éliminé. Il faudrait attendre plusieurs années », explique la responsable de l’unité « VIH, Inflammation et persistance » à l’Institut Pasteur, Michaela Muller-Trutwin au Figaro. (Lefigaro​.fr, 02/08)

En Bref

La Tribune fait le point sur les avancées médicales majeures qui vont révolutionner notre santé dans un proche avenir. Le quotidien rapporte qu’à l’aide des marqueurs biologiques, cellulaires et génétiques, la recherche médicale s’oriente vers une pratique dite de « précision ». En effet, ces signatures biologiques permettent de diagnostiquer plus tôt, d’adapter les traitements plus finement et de mieux comprendre comment fonctionnent les maladies. Chaque année, les chercheurs et les biotechs découvrent de nouveaux marqueurs qui permettent de s’approcher un peu plus d’une « médecine de précision ». Le cas de l’oncologie est intéressant : on ne traite plus seulement le cancer en fonction de l’organe touché, mais suivant les mutations que présente la tumeur initiale. (La Tribune, 03/08)