Les contenus de la région '' vous seront proposés par défaut, en plus des contenus nationaux sur tout le site. Ce choix s'appliquera également lors de vos prochaines visites.

Prise en charge des troubles du spectre de l’autisme – Projet européen de médecine de précision sur les virus – Reprise épidémique du Covid-19 – Endométriose – Journée nationale de réflexion sur le don d’organes.

A+ / A-

Travail d’expertise de l’Inserm sur la prise en charge des troubles autistiques

Libération.fr rend compte du travail d’expertise de l’Inserm sur la prise en charge des « troubles du spectre de l’autisme » (TSA) rendu public la semaine dernière. « Ces troubles apparaissent au cours de la petite enfance ; ils persistent à l’âge adulte. Environ 700 000 personnes en France seraient concernées (…) », note l’Inserm. « Les TSA peuvent également être associés à des comorbidités : troubles anxieux, problèmes de sommeil, déficits de la fonction motrice, épilepsie… » ajoute l’Inserm. Face à ce trouble confus, une partie des chercheurs ont beaucoup espéré des neurosciences et de la génétique. Les résultats, aujourd’hui, sont parcellaires, comme le concède l’Inserm : « Ces dernières années, les progrès des neurosciences et l’identification de facteurs de risque génétiques ou environnementaux ont permis de mieux appréhender les TSA, mais leurs causes demeurent encore assez mal comprises. » Plusieurs essais cliniques ont été récemment abandonnés, « en raison de résultats jugés peu concluants, alors que les molécules étudiées avaient au départ généré beaucoup d’espoirs », note l’Inserm dans son expertise. « Il existe aujourd’hui une absence de continuum de prise en charge tout au long de la vie », constate par ailleurs l’Inserm.

Liberation​.fr, 21/01

Lire le dossier : « Troubles du spectre de l’autisme : où en est la recherche ? »

GeNeuro participe au projet de médecine de précision européen sur les virus

La société biotechnologique GeNeuro a annoncé, hier, que sa filiale de R&D allait participer à un projet de médecine de précision financé par l’Union européenne. GeNeuro Innovation, son centre de recherche basé à Lyon, a été retenu en raison de son expertise sur les rétrovirus endogènes humains. Il travaillera au développement de traitements et d’outils diagnostiques pour les syndromes liés à une infection virale, dont les formes longues de Covid-19. Le projet “Hercov” est un programme de recherche collaborative bénéficiant d’une subvention de 6,85 millions d’euros de la part de la Commission européenne. Ce consortium vise à développer une médecine de précision et des solutions thérapeutiques basées sur le diagnostic de patients affectés par l’expression de la protéine d’enveloppe de la famille W des rétrovirus endogènes humains (W‑ENV). Parmi les partenaires figurent l’Inserm ainsi que les centres de recherche de quatre autres de l’Union Européenne (Grèce, Italie, Espagne et Croatie).

Challenges​.fr, UsineNouvelle​.com, LaTribune​.fr, 21/06

En bref

La reprise épidémique du Covid se confirme de jour en jour, indique L’Humanité. La semaine dernière, les services de Santé publique France ont enregistré une hausse de 36,5 % des cas, après près de deux semaines d’augmentation. Les passages aux urgences ont également crû de 8,8 %, la semaine passée. Cette tendance affecte toutes les régions et toutes les classes d’âge et semble marquée par une forte progression des sous-lignages d’Omicron BA.4 et BA.5 dans les nouvelles contaminations, au point de supplanter BA.2. Ce contexte justifie de poursuivre et même d’accélérer la campagne de vaccination pour le deuxième rappel vaccinal des personnes à risque, a rappelé, hier, le ministère de la Santé. Le Pr Alain Fischer, président du conseil d’orientation de la stratégie vaccinale, souligne : « Il faut protéger maintenant les personnes à risque, pour éviter qu’elles ne tombent malades dans les semaines qui viennent ».

L’Humanité, Le Figaro, 22/06

Des jeunes femmes atteintes d’endométriose témoignent sur les réseaux sociaux. Le compte Instagram @balance_ton_endo est suivi par près de 13 000 abonnés. Les témoignages collectés sur ce compte illustrent les préjugés auxquels sont confrontées les femmes atteintes de cette maladie gynécologique peu visible. Alors qu’il faut attendre en moyenne sept ans pour diagnostiquer la maladie, l’Inserm estime que 70 % des femmes atteintes d’endométriose souffrent de douleurs chroniques invalidantes. L’endométriose est ainsi la première cause d’absentéisme à l’école et la première cause d’arrêt de travail chez les jeunes femmes, selon l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP).

Le Monde, Le Temps, 22/06

Dans le cadre de la Journée nationale de réflexion sur le don d’organes ce mercredi, l’Agence de biomédecine appelle au « sursaut ». De plus en plus de familles s’opposent au prélèvement d’un organe (foie, cœur…) lors du décès d’un proche. Alors que le taux d’opposition des familles aux prélèvement de leur proche mort était d’environ 30 % entre 2017 et 2019, il a bondi à plus de 33 % en 2020 et s’établit sur les premiers mois de 2022 à 34,2 %. Les dons d’organe, très ralentis durant la crise sanitaire, n’ont pas retrouvé leur niveau d’avant l’épidémie.

Aujourd’hui en France, La Croix, Le Monde, édition Science et Médecine, 22/06