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Prise de décision – syndrome des ovaires polykystiques – activité physique – addiction – virus H5N1 – sclérose latérale amyotrophique

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À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.

Le contexte socioculturel joue un rôle dans la prise de décision

Des chercheurs de l’Inserm et de l’ENS-PSL, en partenariat avec des instituts du monde entier, se sont penchés sur le rôle joué par le contexte socioculturel dans la prise de décision. Le contexte situationnel, qui s’apparente au contexte socioculturel, peut « pousser les participants à prendre des décisions à première vue irrationnelles ». En revanche, les choix basés sur l’apprentissage seraient plus importants pour prendre une décision. Leurs résultats sont publiés dans la revue Nature Human Behaviour. Les chercheurs de l’Inserm expliquent dans un communiqué que, face à un choix, le cerveau fait appel à ses expériences antérieures. Ils notent que le fait de se trouver dans un contexte similaire, être dans un même endroit par exemple, peut aider à rendre le souvenir plus vivace. Les spécialistes appellent cela le contexte situationnel. Dans certains cas, le contexte situationnel pousserait « les personnes à faire des choix qui pourraient a priori sembler moins ‘optimaux” que d’autres ». Les chercheurs se sont basés sur un panel de 623 participants répartis dans 11 pays « présentant de grandes différences de contexte socioculturel et économique ».

Femmeactuelle​.fr, 14/06

Lire le communiqué de presse du 14/06/2024 : « Quel rôle joue le contexte socioculturel dans la prise de décision ? »

SOPK : un médicament antipaludique montre de bons résultats

Des chercheurs ont découvert qu’un médicament antipaludique pouvait réduire les symptômes du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). Les travaux ont montré que ce médicament réduisait les taux sanguins de testostérone, habituellement élevés chez les patientes atteintes de SOPK. Les chercheurs notent aussi une diminution des kystes. Leurs travaux, menés sur la souris, ont été publiés dans la revue Science. Lors de leurs travaux, les chercheurs ont administré aux rongeurs le médicament dihydroartémisinine (un type d’artémisinine utilisé pour le traitement du paludisme). Le médicament a permis de baisser les niveaux de testostérone et empêchait le développement de kystes chez les souris atteintes de SOPK. Ainsi, le dihydroartémisinine réduisait les symptômes de la maladie. En plus de leurs découvertes sur des modèles animaux, les chercheurs ont voulu confirmer leurs résultats sur des humains. Pour cela, ils ont administré de l’artémisinine à 19 patientes atteintes de SOPK, à raison de trois fois par jour pendant trois mois. Pour l’instant, les résultats semblent corroborer ceux obtenus sur les souris. En effet, douze des dix-neuf patientes ont eu ces améliorations.

Pourquoidocteur​.fr, 16/06, Le Figaro, 17/06

En bref

L’activité physique « est la seule thérapeutique à avoir démontré scientifiquement son efficacité dans la prévention et le traitement d’une quarantaine de maladies, notamment en France grâce à des experts de l’Inserm : ils ont collecté 1800 travaux scientifiques internationaux sur ce sujet. Leur conclusion est sans appel : l’activité physique fait partie intégrante du traitement de ces maladies. Sa prescription doit être systématique et aussi précoce que possible. Quand un médecin ne la prescrit pas, c’est une perte de chance pour son patient », estime le Pr François Carré, cardiologue et médecin du sport, président du collectif Pour une France en forme. Les maladies en question sont les pathologies cardio-vasculaires, les cancers, le diabète, l’obésité, les troubles musculo squelettiques (TMS) et les pathologies respiratoires chroniques comme l’asthme, la BPCO ou encore la mucoviscidose. Sans oublier certaines maladies mentales comme la dépression et la schizophrénie.

Lefigaro​.fr, 15/06

L’Express consacre un article à « Pier-Vincenzo Piazza, le chercheur qui veut vaincre l’addiction » à la cocaïne, au cannabis… En trente ans, le scientifique a révolutionné l’approche de la dépendance. En 2015, l’Inserm et l’Académie des sciences, deux des plus hautes institutions scientifiques du pays, l’ont honoré chacune d’un prix. Publiés dans la revue scientifique Nature Medicine l’année dernière, ses derniers travaux ont suscité beaucoup d’attente dans les milieux scientifiques. Il y expose les effets de l’AEF0117, une molécule qu’il teste chez l’homme en essai de phase II. Un potentiel premier traitement contre la dépendance au cannabis. Les premiers résultats sont remarquables : une fois la molécule ingérée, les volontaires réduisent progressivement leur consommation de cannabis. Sans déplorer de toxicité significative.

L’Express.fr, 16/06

« La France se prépare à la possible arrivée du virus H5N1 », titre Le Figaro. « En Europe, les autorités ne se veulent pas alarmistes, mais la situation est sous surveillance », a souligné Éric D’Ortenzio, responsable stratégie de l’ANRS Maladies infectieuses émergentes, lors d’une conférence de presse qui s’est tenue jeudi 13 juin. Un vaccin produit par le laboratoire britannique Seqirus sera bientôt disponible sur le sol français et proposés aux éleveurs, plus exposés au risque de contamination. Quinze pays européens, dont la France et la Finlande, ont conclu un « contrat-cadre » pour acquérir 665 000 doses du vaccin destiné aux humains produit par Seqirus. Deux autres vaccins à ARN messager sont par ailleurs en cours de développement dans les laboratoires Moderna et Sanofi, confirme l’ANRS.

Le Figaro, 15/06

Une étude, menée par des chercheurs de l’université du Michigan (États-Unis) et parue dans la revue Amyotrophic Lateral Sclerosis and Frontotemporal Degeneration, suggère que les produits chimiques volatils et toxiques, souvent entreposés dans les garages, pourraient accroître le risque de contracter la sclérose latérale amyotrophique (SLA), connue sous le nom de maladie de Charcot. Trois produits dans les garages augmentent le risque de SLA : l’essence ou le kérosène, les appareils à gaz et les produits chimiques utilisés pour l’entretien des pelouses. L’exposition à ces produits peut augmenter le risque de SLA de près de 15 %. Pour parvenir à ces résultats, les scientifiques ont évalué l’exposition aux produits chimiques au domicile de plus de 600 personnes atteintes ou non de la maladie de Charcot. Ils ont constaté que, dans l’ensemble, le stockage de produits chimiques est associé de manière significative au risque de développer la maladie. Dans les climats froids, l’air du garage a tendance à s’engouffrer dans la maison si la porte est ouverte. Ces risques sont plus élevés dans les maisons pourvues d’un garage attenant.

Topsante​.com, 14/06