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Prévention – consommation de médicaments – pollution – air intérieur et créativité – troubles obsessionnels compulsifs – microbiote intestinal

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À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.

La prévention, un chantier clé pour être mieux soigné et dégager des économies

La nomination de Catherine Vautrin à la tête d’un vaste ministère de la Santé, du Travail et des Solidarités a suscité des critiques sur l’absence de la prévention dans son intitulé. Or, la prévention est un moyen d’améliorer la santé des Français, de désengorger le système de soins et de réaliser des économies. Selon la Cour des comptes, les résultats de la prévention en France sont « globalement médiocres », malgré un effort financier comparable à celui des pays voisins. Les programmes de prévention médicalisée et les actions de promotion de la santé souffrent d’une adhésion trop faible. Une étude du cabinet Asterès montre que si la France était aussi efficace que la moyenne de l’OCDE sur la prévention, elle pourrait économiser 5 milliards d’euros par an sur les dépenses de santé et augmenter l’espérance de vie en bonne santé de 8 mois. Si elle s’alignait sur les meilleurs pays, les gains seraient encore plus élevés. Enfin, Le Figaro rappelle que la France est très en retard dans la lutte contre le tabac et l’alcool, deux facteurs de risque majeurs pour la santé. Les Français sont plus nombreux à fumer quotidiennement et à consommer de l’alcool que la moyenne de l’OCDE.

Le Figaro, 20/01

En bref

La consommation de médicaments est encore trop importante en France, malgré les risques. Selon l’Inserm, en 2021, les enfants français consommaient cinq fois plus d’antibiotiques que les petits norvégiens. Clémence Marque, docteure en pharmacie, explique que « la France manque de temps médical. Le nombre de médecins par rapport à la population diminue, et ils sont de plus en plus occupés. La prescription de médicaments apparaît donc comme la solution la plus rapide et facile. » « Les médicaments ont une très bonne […] image en France, complète Mahmoud Zureik, épidémiologiste et docteur en santé publique. Les Français abordent donc les médicaments sans appréhension ou crainte de surconsommation. » Cependant, « si certaines personnes prennent des antidépresseurs alors qu’elles ne devraient pas, des personnes n’en consomment pas alors qu’elles devraient », note-t-il.

20 Minutes, 22/01

Le Soir confirme, comme l’a affirmé la coprésidente d’Ecolo, Rajae Maouane, lors du débat des présidents de parti organisé mardi dernier sur RTL-TVI, que la pollution de l’air affecte le développement des poumons des bébés. La coprésidente s’est notamment basée sur un article du journal datant de 2019 qui relayait une étude menée par des chercheurs de l’Inserm, du CNRS, des universités de Grenoble et de l’Institut de santé globale de Barcelone sur les conséquences de l’exposition à divers polluants environnementaux sur les enfants et les fœtus au travers de la contamination des mères durant la grossesse. L’exposition prénatale à la pollution de l’air était associée à des problèmes respiratoires, de l’asthme et un déficit de croissance des poumons. « Le passage des particules fines et ultra-fines à travers la barrière placentaire ne fait plus beaucoup de doutes aujourd’hui », explique Isabella Annesi-Maesano, directrice de recherche à l’Inserm et professeure d’épidémiologie environnementale à Montpellier. Une étude publiée en 2023 par des chercheurs chinois met en évidence un impact défavorable de l’exposition prénatale aux particules fines sur les paramètres du volume pulmonaire, et le débit d’air pendant l’expiration chez le bébé.

Le Soir, 20/01

Une étude, menée par des scientifiques d’une université de Singapour et publiée dans la revue Nature, montre que lorsque l’air intérieur d’une pièce comporte moins de composés organiques volatiles (COV), le potentiel créatif de ses occupants est meilleur. Ces molécules chimiques ou COV sont libérées par les meubles neufs, les revêtements de sol, les peintures ou les parfums. Après avoir suivi 90 étudiants pendant un mois et demi, ces chercheurs ont établi qu’avec une baisse de 72 % des composés organiques volatiles dans la pièce, le potentiel créatif augmente de 12 %.

Francetvinfo​.fr, 19/01

Selon une étude, publiée dans la revue BMJ, les patients qui souffrent de troubles obsessionnels compulsifs (TOC) auraient un risque de décès plus important. Pour parvenir à ce résultat, les scientifiques ont étudié les données de 61.378 patients atteints de TOC et 613.780 adultes qui n’en souffraient pas. En parallèle, ils ont aussi analysé les informations de 34.085 individus souffrant de TOC en les comparant à celles de leurs frères et sœurs, soit un groupe de 47.874 participants sans TOC. Ces données ont toutes été recueillies entre janvier 1973 et décembre 2020. Les participants étaient en moyenne suivis pendant huit ans. Résultats : les personnes atteintes de cette maladie psychiatrique avaient un risque de décès plus important de l’ordre de 82 %, quelle qu’en soit la cause.

Pourquoidocteur​.fr, 20/01

Investir-Le Journal des Finances présente la biotech MaaT Pharma, spécialisée dans le microbiote intestinal (transplantation fécal). Issue d’un transfert de savoir-faire de l’Inra, la spécificité de la technologie (dite de pooling) sans équivalent de MaaT Pharma, dont l’usine est opérationnelle depuis cet été, est d’obtenir des produits standardisés contenant l’écosystème complet (450 bactéries) issu de plusieurs donneurs. La biotech s’est centrée sur le cancer. Son produit le plus avancé, MaaT013 (en phase III), traite une complication sévère liée à une greffe de moelle osseuse allogénique, la maladie du greffon contre l’hôte (AGVH). Il est aussi testé (en phase II) en immuno-oncologie dans le mélanome métastatique, car il permet d’améliorer l’efficacité de l’immunothérapie. L’année 2024 va être décisive. Les résultats intermédiaires (sur 75 patients) de l’essai européen de phase III de MaaT013 dans l’AGVH chez les patients résistants aux traitements de référence seront dévoilés à la mi-année.

Investir-Le Journal des Finances, 20/01