Les contenus de la région '' vous seront proposés par défaut, en plus des contenus nationaux sur tout le site. Ce choix s'appliquera également lors de vos prochaines visites.

Pollution aux particules fines dans le métro et RER franciliens – Inquiétude de l’OMS face au nombre de bébés prématurés – La stimulation lumineuse pour traiter les maladies neurodégénératives – Mieux comprendre les mécanismes de la maladie des petites artères cérébrales – Un algorithme d’intelligence artificielle pour identifier plus rapidement les zones du cerveau à l’origine des crises d’épilepsie.

A+ / A-

Pollution aux particules fines dans le métro et RER franciliens

Une nouvelle enquête sur la qualité de l’air dans le réseau souterrain, dont les résultats sont publiés ce mardi par l’équipe de l’émission d’investigation « Vert de rage » (France Télévisions), révèle que la concentration de particules fines est en moyenne cinq fois supérieure aux recommandations de l’OMS, selon des relevés effectués dans 332 stations franciliennes pendant huit mois. Douze journalistes ont mesuré la concentration de PM 2.5 sur les quais des 332 stations de métro et RER franciliens des zones 1 et 2 entre 18 et 20 heures, là où se croisent le plus de voyageurs. « En parallèle, l’équipe a relevé les niveaux dans l’air extérieur. Nous avons ainsi pu connaître la pollution engendrée uniquement par le trafic des trains », précise Martin Boudot, l’un des coréalisateurs de l’enquête. En moyenne, la « surpollution » engendrée par le trafic du métro et du RER est plus de deux fois supérieure aux recommandations de l’OMS. Avec une disparité en fonction des lignes. « Plusieurs facteurs semblent expliquer ces différences », poursuit Martin Boudot : la profondeur des lignes, le matériel (train à pneus ou pas), ainsi que la configuration des stations ou la présence de ventilation. Par conséquent, souligne-t-il, le niveau de pollution globale au sein de l’enceinte du réseau de transport – qui additionne la pollution de l’air extérieur s’infiltrant dans les stations et la surpollution propre au réseau de transports – est, lui, cinq fois plus important que ce que préconise l’OMS. Et parfois bien davantage. L’étude, qui a consisté à équiper une quarantaine de voyageurs et une dizaine de conducteurs de filtre à nez, confirme également la présence de métaux lourds avec des teneurs en fer, en manganèse et en nickel plus élevées que la normale.

Aujourd’hui en France, 23/05

Inquiétude de l’OMS face au nombre de bébés prématurés, le même depuis dix ans

En dix ans, le nombre de naissances prématurées dans le monde n’a pas baissé, s’inquiète l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans un rapport intitulé « Naître trop tôt : une décennie d’action contre les naissances prématurées ». Elle reste la première cause de décès avant l’âge de 5 ans dans le monde. Ce constat concerne aussi la France où 60 000 bébés naissent prématurément chaque année. Parmi eux, 85 % sont des prématurés moyens, 10 % de grands prématurés (avant 7 mois de grossesse) et 5 % de très grands prématurés (avant 6 mois de grossesse). De 2016 à 2021, le taux de prématurité est resté stable (7 %), ainsi que la proportion d’enfants pesant moins de 2,5 kg (7,1 %), indique l’enquête nationale périnatale de 2021 de l’Inserm. Comme le rappelle l’Inserm, 70 % de ces naissances prématurées sont spontanées, dues à des contractions précoces sans cause identifiée ou encore à la rupture prématurée des membranes fœtales.

Capital​.fr, 22/05

En bref

Les Echos consacrent un article à la medtech RegenLife qui utilise les technologies de photobiomodulation (la stimulation lumineuse) pour traiter les maladies neurodégénératives. Pour accélérer sur cette voie innovante,RegenLife engage deux études cliniques décisives sur les commotions cérébrales et la maladie d’Alzheimer, financées par une levée de fonds de 3 millions d’euros auprès de ses associés historiques et de nouveaux investisseurs privés actifs dans le secteur de la santé. Sa technologie de stimulation triphotonique cible l’axe cerveau-intestin. « Le microbiote a un rôle dans des maladies cérébrales », explique Patrice Cristofini, directeur général. L’innovation repose aussi sur l’émission de trois sources lumineuses : diodes rouges, infrarouges et lasers. L’entreprise, qui emploie 8 salariés, est accompagnée par l’Inserm, le CNRS, Optitec ou Eurobiomed, ainsi que le fonds French Tech Seed, la région Occitanie et Bpifrance. »

Les Echos, 23/05

« Il est important de mieux comprendre les mécanismes sous-jacents de la maladie des petites artères cérébrales afin de trouver des biomarqueurs sanguins et de rechercher des cibles thérapeutiques », explique Marie-Gabrielle Duperron, médecin-chercheur au centre de recherche « Bordeaux Population Health » (université de Bordeaux et Inserm) et au Centre Hospitalier Universitaire de Bordeaux, soutenue par la Fondation Bettencourt Schueller. Avec de nombreux collaborateurs du monde entier, elle est première auteure d’une étude génomique visant à étudier un des marqueurs de cette pathologie, coordonnée conjointement par le Pr Stéphanie Debette (Bordeaux) et le Dr Hieab Adams (Rotterdam). Les chercheurs se sont ainsi focalisés sur les gènes impliqués dans l’apparition d’espaces périvasculaire (EPV). L’étude visant à rechercher les déterminants génétiques de ces EPV a porté sur plus de 40 000 personnes et a conduit à identifier 24 régions du génome associées à une charge plus importante en EPV. D’autre part, les résultats, publiés dans la revue Nature Medicine, identifient 12 gènes qui « sont à prioriser et qui pourraient constituer des cibles thérapeutiques pour des médicaments à visée préventive », souligne la scientifique.

Sciencesetavenir​.fr, 22/05

La startup toulousaine Avrio MedTech a mis au point un algorithme d’intelligence artificielle qui permet d’identifier plus rapidement les zones du cerveau à l’origine des crises d’épilepsie et de détecter des biomarqueurs invisibles à l’œil nu. Dans les mois à venir, Avrio MedTech compte mettre son outil à disposition des équipes cherchant à détecter les biomarqueurs de l’épilepsie. Par ailleurs, un projet de recherche clinique sera lancé d’ici la fin de l’année à partir des données de 220 patients issus de toute la France. L’ambition de la startup est ensuite de bénéficier d’un feu vert réglementaire pour commercialiser cet outil sur les marchés européen et américain. L’innovation pourrait même être déclinée à terme pour d’autres pathologies neurologiques comme la maladie d’Alzheimer ou de Parkinson.

La Tribune, 23/05