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Plan d’éducation alimentaire – téléconsultation – maladies auto-immunes – exposome – forum Neuroplanète – Covid-19

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À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.

Lancement d’un plan d’éducation alimentaire des jeunes

Selon une étude, réalisée par Harris Interactive sur « les Français et l’alimentation quotidienne » à la demande de Bercy, les 15 – 24 ans préfèrent consommer féculents, conserves et produits transformés plutôt que des légumes et des fruits frais. Pour Olivia Grégoire, la ministre déléguée en charge des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation, l’éducation alimentaire est devenue un enjeu de société. Avec pour cible les 15 – 24 ans. Le gouvernement souhaite en effet lancer une politique d’envergure dans ce domaine, par exemple via des classes de goûts dans les écoles. Une large consultation est en cours pour réfléchir à des initiatives. C’est une question d’égalité des chances, de santé publique et de pouvoir d’achat, estime la ministre déléguée. Les jeunes ont des modes de consommation et des perceptions de l’alimentation « radicalement différentes » du reste de la population, indique Jean-Daniel Lévy, directeur délégué d’Harris Interactive. L’étude montre par exemple que si 81 % des Français consomment plusieurs fois par semaine des fruits et des légumes frais, du côté des 15 – 24 ans, ils ne sont que 72 % pour les légumes. Surtout, ils sont 22 % à estimer que les produits transformés ont des effets bénéfiques pour la santé. Une image fausse, alors que « bien souvent ils sont plus gras, plus sucrés, plus salés, rappelle Olivia Grégoire, avec des additifs ». Une large majorité de Français, comme des 15 – 24 ans « déclarent qu’ils aimeraient consommer plus de produits frais ou bruts s’ils en avaient la possibilité », note l’étude. Mais pour « un jeune sur deux, ils sont plus chers que les produits transformés », souligne Jean-Daniel Lévy. Une perception qui ne reflète pas dans tous les cas la réalité.

Les Echos, 07/03

Téléconsultation : de préférence dans les espaces de soins, recommande la HAS

La Haute autorité de santé (HAS) préconise d’installer les cabines de téléconsultation dans des espaces de soins tels que les pharmacies ou les laboratoires médicaux mais n’exclut pas la possibilité de les implanter dans d’autres lieux. « Quel que soit le lieu, la HAS recommande qu’une personne soit présente sur place afin d’entretenir et de préparer le lieu, puis d’accueillir et d’accompagner le patient lorsque ce dernier en fait la demande », ajoute le communiqué. Cette personne « n’est pas forcément un professionnel de santé, mais elle est tenue à l’obligation du secret professionnel et doit être formée », souligne la HAS. Pour formuler ses recommandations, la HAS a mobilisé l’ensemble des acteurs concernés (professionnels de santé, associations de patients, industriels et sociétés de la télésanté, institutionnels, etc.), notamment via des visites sur le terrain et une consultation publique qui s’est déroulée du 8 au 22 janvier. Le décret sur l’agrément des sociétés de téléconsultation médicale, publié la semaine dernière, va notamment permettre aux sociétés de téléconsultation agréées de pouvoir salarier des médecins. Le texte laisse inchangée l’obligation pour les médecins de consacrer un maximum de 20 % de leur temps à la téléconsultation.

AFP, 06/03

En bref

Les maladies auto-immunes (diabète de type 1, polyarthrite rhumatoïde, sclérose en plaques, lupus, maladie de Crohn…) s’attaquent majoritairement aux femmes, explique le Hors-Série de 60 Millions de Consommateurs. Au-delà des seules hormones, deux nouvelles pistes, qui pourraient ouvrir la voie à de nouvelles thérapies, sont à l’étude. La première concerne le chromosome X, qui porte plusieurs centaines de gènes de l’immunité. Cette hypothèse a été étudiée par l’équipe de Jean-Charles Guéry, généticien spécialiste du lien entre sexe et immunité à l’Inserm. Les femmes en possèdent deux, quand les hommes n’en ont qu’un. En principe, le second chromosome X des femmes est inactivé, autrement dit les gènes qu’il porte ne produisent pas de protéines, notamment celles nécessaires au système immunitaire. Mais 30 % environ des gènes échappent à cette inactivation. Or Jean-Charles Guéry et son équipe ont montré, chez la souris, que le lupus était précisément lié à la surexpression d’un gène, le TLR7, dans des cellules de défense immunitaire. Seconde hypothèse à l’étude : la présence, dans l’organisme des femmes, de cellules étrangères transmises au moment de la grossesse par le fœtus. Cette nouvelle piste a été renforcée par les travaux de Nathalie Lambert, directrice de recherche Inserm à Marseille, spécialiste du microchimérisme.

60 Millions de Consommateurs – Hors-Série, 01/04

Une grande étude franco-européenne publiée dans la revue International Journal of Hygiene and Environmental Health fait le point sur 88 éléments potentiellement néfastes, regroupés sous le terme d’exposome. Rémy Slama, directeur de recherche à l’Inserm et l’un des auteurs de ces travaux, explique au Figaro les enjeux de ce sujet. « Nous avons classé les facteurs selon le nombre de pathologies de l’enfance qu’ils sont susceptibles d’induire, cela revient à lister tous les dangers associés à chaque facteur. Dans le quatuor de tête on trouve les polychlorobiphényles (PCB), composés interdits depuis 1987 en France, qu’on retrouvait dans un grand nombre d’applications (électricité, fours micro-onde, adhésifs, peintures). Hélas malgré l’interdiction ils persistent dans l’environnement (…) », souligne-t-il.

Lefigaro​.fr, 06/03

Le forum Neuroplanète tiendra sa conférence d’ouverture au CHU de Nice, le 14 mars, à 18h40, sur la réalité virtuelle en chirurgie orthopédique, en présence du Dr Marc-Olivier Gauci, chef du service de chirurgie de l’épaule du CHU de Nice, également directeur de l’unité Icare de l’Inserm et président de la Société française de chirurgie assistée par ordinateur (Caos) pour l’orthopédie. A l’occasion de cet événement sera exposé le projet ReBone. Ce projet est porté par le CHU de Nice, en collaboration, notamment, avec l’Inria, l’Inserm, l’Institut Pasteur, l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris et plusieurs partenaires industriels. Depuis presque quinze ans, le Dr Gauci a largement intégré l’IA à sa pratique. Mais surtout dans ses actes de chirurgie dite programmée, pour laquelle le recours aux outils de modélisation et de simulation est devenu courant. L’enjeu est de transposer les avancées de cette chirurgie orthopédique à la chirurgie traumatique et de la hisser jusqu’aux mêmes standards de qualité. Les acteurs du consortium ReBone y travaillent.

Le Point, 07/03

Un Allemand a reçu, délibérément, 217 doses de vaccin contre la Covid-19, un nombre d’injections record, et n’a manifesté aucun effet secondaire, selon des chercheurs qui ont étudié le cas de cet humain probablement « le plus vacciné » dans l’histoire. Le système immunitaire de cet Allemand de 62 ans, originaire de la ville de Magdebourg (centre) – dont l’identité n’a pas été révélée – fonctionne également parfaitement, ont observé des scientifiques des universités Friedrich-Alexander d’Erlangen-Nuremberg et de d’Erlangen dans une étude publiée dans la revue médicale britannique The Lancet Infectious Diseases. Cet homme a même « des concentrations considérablement plus élevées » de cellules immunitaires et d’anticorps contre le virus de la Covid qu’un groupe de contrôle de trois personnes ayant reçu trois doses recommandées, selon l’étude.

AFP, 06/03