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Pesticides – Covid-19 – chimiothérapie – arrêts de travail – vaccin contre le chikungunya

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À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.

Pesticides : la France n’a pas réussi à réduire leur usage

Dans un rapport publié hier, une commission d’enquête parlementaire dresse un constat accablant : l’agriculture française recourt toujours autant aux pesticides. En 2008, la France s’était pourtant fixé un objectif à dix ans de réduction de 50 % des produits phytosanitaires. Créée à l’initiative du groupe des socialistes et apparentés, animée durant six mois par le président (Renaissance) Frédéric Descrozaille et le rapporteur (PS) Dominique Potier, la commission d’enquête parlementaire portant sur la maîtrise des impacts des produits phytosanitaires sur la santé humaine et environnementale a publié son rapport, dans son intégralité, ce jeudi 21 décembre. Ce document dresse un constat accablant et présente 26 recommandations. Un indicateur a été créé pour suivre l’avancée de la trajectoire dessinée par le plan Ecophyto : le « Nodu » (Nombre de doses unités). Le score s’établissait à 82 millions d’hectares traités en 2009, à 88,5 millions d’ha en 2020 et à 85,7 millions d’ha en 2021, hors produits de biocontrôle qui utilisent des mécanismes naturels. Les prévisions pour 2022 font état d’une nouvelle augmentation, à 89,4 millions d’hectares. « Les seules avancées observées sont liées au retrait des molécules les plus dangereuses », souligne Dominique Potier en introduction du rapport. Le recours aux produits phytosanitaires a pourtant de lourdes conséquences, sur lesquelles revient le rapport, notamment sur la santé. Les parlementaires rappellent ainsi qu’en 2021 l’Inserm a publié une expertise qui renforce « les liens de présomption » repérés en 2013 pour la maladie de Parkinson, certains troubles cognitifs, la maladie d’Alzheimer, les lymphomes non hodgkiniens, le cancer de la prostate…

La​-croix​.com, 21/12

En bref

Le Parisien explique comment limiter les risques d’attraper la Covid-19 ou d’être contagieux pendant les fêtes. La Covid-19 circulait de plus en plus la semaine dernière, d’après Santé publique France. Si le virus provoque désormais assez peu de formes graves, il peut toujours clouer au lit quelques jours et les personnes âgées restent à risques. « On n’est plus dans la même situation qu’il y a deux ou trois ans, mais la circulation virale est un peu plus active qu’au Noël de l’année dernière », indique Brigitte Autran, présidente du Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars). Si vous avez la Covid, vous êtes contagieux « pendant environ cinq jours à partir du début des symptômes, parfois davantage », avance l’immunologue Brigitte Autran. Tout dépend notamment de la charge virale, du statut vaccinal, du profil, etc. L’épidémiologiste Mahmoud Zureik conseille de faire un autotest dimanche après-midi ou lundi matin. « S’il est négatif, on n’est généralement plus contagieux. Mais s’il est positif, mieux vaut éviter d’aller fêter Noël », estime-t-il. Et, pour éviter d’attraper la Covid, les conseils sont toujours les mêmes : télétravailler, porter un masque en lieu clos, éviter les espaces bondés, etc. Durant les fêtes, l’immunologue recommande aussi « d’aérer les lieux, d’autant plus qu’il ne fera pas froid ».

Aujourd’hui en France, 22/12

Trois ans après l’arrivée d’un premier modèle au sein du centre de lutte contre le cancer Gustave-Roussy à Villejuif (Val-de-Marne), une dizaine d’établissements de santé français sont désormais équipés d’un robot pour automatiser la délicate préparation des traitements de chimiothérapies destinés aux malades. Le dernier en date est opérationnel depuis deux mois au sein du CHU de Nantes. Ces étonnantes machines dotées d’un bras articulé ont pour but d’assembler, à la place de l’humain, une partie des solutions médicamenteuses destinées aux chimiothérapies. « Ce sont des tâches extrêmement précises qu’il faut répéter plusieurs dizaines de fois par jour à la main. La sécurité sanitaire est telle que les manipulations s’effectuent avec trois paires de gants, les bras tendus, à travers une vitre de protection. C’est contraignant et ça peut générer des troubles musculo-squelettiques (TMS) pour les personnes qui s’en occupent », explique François Rondeau, chef du pôle santé publique et pharmacie du CHU de Nantes. Le robot nantais, mis au point par la société italienne Loccioni, a nécessité un investissement « conséquent » de 400.000 euros.

20Minutes​.fr, 21/12

Le Conseil constitutionnel a censuré, hier, une mesure prévue par le gouvernement pour diminuer les arrêts de travail non justifiés. La disposition contenue dans le projet de budget de la Sécurité sociale pour 2024 voulait rendre plus efficace les contrôles des arrêts par les employeurs. Il s’agissait plus précisément de suspendre automatiquement le versement des indemnités journalières par la Sécurité sociale dans les cas où un médecin diligenté par une entreprise concluait à un arrêt injustifié. Toutefois, pour le Conseil constitutionnel, la mesure reviendrait à priver un assuré d’indemnités « alors même que son incapacité physique de continuer ou reprendre le travail a été constatée par un médecin ». Or, toute personne incapable de travailler « en raison de son état physique ou mental » a le « droit d’obtenir de la collectivité des moyens convenables d’existence ». Les Sages n’ont en revanche pas censuré la disposition visant à limiter la durée des arrêts de travail prescrits par téléconsultation à trois jours. Exit en revanche le projet de limiter ou interdire la prescription de certains médicaments par téléconsultation « en cas de rupture d’approvisionnement ».

Les Echos, 22/12

Le Monde consacre au laboratoire pharmaceutique franco-autrichien Valneva, à Saint-Herblain (Loire-Atlantique), près de Nantes. Après les bourrasques des trois dernières années, la société a décroché, le 9 novembre, le feu vert de l’autorité de santé américaine pour lancer son vaccin contre le chikungunya, le premier au monde à être mis au point contre ce virus propagé par les moustiques-tigres. Le spécialiste des vaccins, qui a décidé, mercredi 20 décembre, lors d’une assemblée générale, de revoir la structure de sa gouvernance afin de la simplifier, revient de loin après l’échec commercial de son vaccin anti-Covid.

Le Monde, 22/12