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Pénurie de médicaments : certains hôpitaux également touchés – Une étude comparant antidépresseur et thérapie de réduction du stress révèle que les deux approches peuvent être aussi efficaces pour réduire les troubles anxieux – La méditation pour prévenir les démences et améliorer la santé mentale des personnes âgées – La gastro-entérite arrive en France.

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Pénurie de médicaments : certains hôpitaux également touchés

Alors que, depuis plus de deux mois, les pharmacies de ville manquent de certains médicaments indispensables, que les parents passent d’une officine à l’autre, en quête d’antibiotiques ou de paracétamol, les hôpitaux, bien qu’ils fassent partie des premiers servis, ne sont pas non plus épargnés par ces pénuries. Même le matériel de base, comme des cathéters, indispensables à la pose d’une perfusion, manque à l’appel. « Il s’agit d’un type particulier que l’on utilise chez les patients les plus graves afin de mesurer les pressions dans le cœur et l’artère pulmonaire. Depuis une semaine, il n’y en a plus ! » regrette Jean-Michel Constantin, vice-président de la Société française d’anesthésie et de réanimation, qui exerce à la Pitié Salpêtrière, à Paris. Partout, le stock des antibiotiques s’amenuise, les anticancéreux, les anesthésiques, les vaccins deviennent parfois un casse-tête. « En 2021, il y avait eu 900 situations de ruptures de stock, on est déjà à 1100 rien que les neuf premiers mois de 2022 ! » détaille le Dr Thomas Borel, directeur scientifique du Leem, la fédération des entreprises du médicament. Si ces tensions ne sont pas nouvelles, la fin des gestes barrière a entraîné un retour en force des pathologies hivernales et une forte demande sur le Doliprane et l’amoxicilline, antibiotique phare. D’autres facteurs entrent en compte : la hausse du coût de l’énergie et du carburant a des conséquences sur le transport, la guerre en Ukraine, l’un des plus gros producteurs d’aluminium, sur les emballages de médicaments.

Le Parisien, 13/01

En bref

Un essai clinique visant à comparer les effets d’un antidépresseur courant à ceux d’une thérapie de réduction du stress basée sur la méditation de pleine conscience a révélé que les deux approches pouvaient être aussi efficaces l’une que l’autre pour réduire les troubles anxieux. Des chercheurs du Georgetown University Medical Center ont recruté 276 patients, âgés de 33 ans en moyenne, souffrant de troubles anxieux dans trois hôpitaux de Boston, New York et Washington. Ils les ont assignés au hasard à une thérapie de réduction du stress. Elle se basait soit sur la pleine conscience (MBSR) soit sur l’escitalopram, un antidépresseur inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine, couramment prescrit pour traiter la dépression et l’anxiété. Sur les 276 patients recrutés, 208 sont arrivés au bout de l’essai (8 % des patients du groupe escitalopram ont abandonné pour cause d’effets indésirables). Les résultats, publiés dans la revue JAMA Psychiatry, révèlent que les symptômes d’anxiété ont diminué chez les patients des deux groupes. Les deux approches ont entraîné une baisse significative d’environ 30 % de la gravité des troubles anxieux des patients.

Science​-et​-Vie​.com, 12/01

Dans son Hors-Série, le magazine Santé Naturelle rend compte d’une nouvelle étude sur les bienfaits de la méditation. La méditation comme outil de prévention des démences et d’amélioration de la santé mentale et du bien-être des personnes âgées est l’une des pistes explorées par le programme de recherche européen Medit-Ageing, coordonné par l’Inserm, explique la revue. Dans le cadre de ce programme, des chercheurs de l’Inserm et de l’université de Caen Normandie en collaboration avec des équipes françaises et européennes, ont observé l’impact d’un entraînement à la méditation de 18 mois sur certaines structures cérébrales impliquées dans la régulation de l’attention et des émotions, chez des personnes en bonne santé de plus de 65 ans. Leurs résultats sont à paraître dans Neurology.

Santé Naturelle, Hors-Série, 01/01

Avec une activité faible à modérée, la gastro-entérite arrive petit à petit en France par le sud du pays. En France métropolitaine, la semaine dernière (S01 du 2 au 8 janvier 2023), le taux d’incidence de diarrhée aiguë vus en consultation générale a été estimé à 126 cas pour 100 000 habitants, soit en légère augmentation par rapport à la S52 mais encore à un faible niveau d’activité à ceux observés habituellement en cette période, selon le Réseau Sentinelles. Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en Provence-Alpes-Côte d’Azur (171 cas pour 100 000 habitants), en Occitanie (168) et dans le Grand Est (132).

Topsante​.com, 12/01