Pastilles d’hydratation – loi sur l’aide à mourir – conséquences de la chaleur – listériose – cryogénisation – allergies

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À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.

Hydratation : les pastilles effervescentes n’apportent aucun bénéfice réel

AFP révèle que les pastilles effervescentes promettant d’optimiser l’hydratation, telles que Hydratis, sont en réalité peu utiles, selon plusieurs experts. Ces comprimés, composés de sucre, sel, potassium, chlorure, magnésium et zinc, sont souvent promus sur les réseaux sociaux et en pharmacie pour prévenir la déshydratation, surtout en été. Cependant, la diététicienne Violette Babocsay souligne que « l’alimentation apporte déjà environ 1 litre d’eau », rendant ces pastilles superflues pour la plupart des gens. Basile Chaix, directeur de recherche à l’Inserm, ajoute que « même pour les travailleurs exposés à la chaleur- qui vont transpirer plusieurs litres d’eau‑, l’idée générale reste que cela n’est pas nécessaire ». Arnaud Cocaul, médecin nutritionniste, critique ces produits comme étant « du marketing pur et simple », craignant qu’ils n’éloignent des fondamentaux de l’hydratation, à savoir boire de l’eau simplement. Violette Babocsay dénonce également les « fausses croyances » véhiculées, comme l’idée que « l’eau ne suffit pas pour une hydratation optimale ».

TV5 monde avec l’AFP, 14/08/2025

ONU : inquiétudes sur la loi française relative à l’aide à mourir

Le Journal du Dimanche rapporte que le Comité des droits des personnes handicapées de l’ONU a demandé au gouvernement français de s’expliquer sur une proposition de loi concernant l’aide à mourir. Cette loi, adoptée par l’Assemblée nationale et en attente d’examen au Sénat, suscite des inquiétudes parmi les associations de personnes handicapées, qui estiment qu’elle pourrait les mettre en danger et contrevenir à la Convention relative aux droits des personnes handicapées. Le Comité de l’ONU a été saisi par le European Centre for Law and Justice, qui dénonce notamment l’absence de garanties contre les abus et un délai trop court entre la demande et l’exécution de l’acte. Le gouvernement a été invité à fournir des précisions sur les alternatives à l’aide à mourir et à justifier certaines dispositions, comme le délai de deux jours et le délit d’entrave. La ministre chargée des Personnes en situation de handicap, Charlotte Parmentier-Lecocq, a tenté de rassurer le Comité en affirmant que la loi ne cible que les personnes en fin de vie et qu’elle vise à garantir un consentement éclairé. Toutefois, des militants comme Louis Bouffard soulignent que la loi pourrait pousser des personnes à choisir la mort faute de moyens pour vivre dignement. Enfin, si le Comité jugeait les réponses du gouvernement contraires à la Convention, cela pourrait renforcer l’opposition à la loi au niveau national et international.

Le Journal du Dimanche, 17 – 18/08/2025

En bref

Le Monde rapporte que, depuis le 8 août 2025, la deuxième vague de chaleur de l’été a provoqué une hausse des passages aux urgences en France, notamment chez les 15 – 44 ans, pour des cas d’hyperthermie et de coups de chaleur. Dans son bulletin Canicule et santé publié le 13 août, Santé publique France a noté que 45% de la population a été concernée par au moins un jour de vigilance orange. Le projet H3 Sensing, dirigé par Basile Chaix, chercheur à l’Inserm, vise à mieux comprendre les facteurs environnementaux qui influencent la vulnérabilité des individus à la chaleur. Cet été, 180 adultes équipés de capteurs sont suivis afin de mesurer leur exposition thermique en fonction de leurs conditions de vie.

Le Monde, 15 – 16/08/2025

Le Parisien revient sur l’épidémie récente de listériose en France, liée à des fromages contaminés, ayant hospitalisé 21 personnes âgées de 34 à 95 ans. Le professeur Charles Cazanave, infectiologue au CHU de Bordeaux, rappelle que les personnes âgées, immunodéprimées et femmes enceintes sont les plus à risque. L’Inserm, avec l’Institut Pasteur, l’Université Paris Cité et l’AP-HP, alerte sur les séquelles néonatales et cognitives possibles chez les nourrissons exposés in utero.

www​.leparisien​.fr, 14/08/2025

Le Figaro rapporte que certains Français, séduits par l’idée de la cryogénisation, envisagent de conserver leur corps à ‑196 °C après leur mort, dans l’espoir d’une réanimation future. Anthony Bourbon, entrepreneur, a signé un contrat de cryogénisation avec Tomorrow Biostasis, une start-up allemande qui a levé 5 millions d’euros en 2025. Éric Malbos, psychiatre à l’APHM, partage son rêve d’explorer l’univers après une éventuelle réanimation. Selon Jean-Marc Lemaître, directeur de recherche à l’Inserm, la cryogénisation reste expérimentale et les risques de dommages aux tissus demeurent élevés.

Le Figaro, 14/08/2025

Selon RFI, lors du Congrès Francophone d’Allergologie, un point a été fait sur les allergies, un dérèglement du système immunitaire où l’organisme réagit de manière excessive à des substances normalement inoffensives, appelées allergènes. D’après l’Inserm, 20 à 30% de la population souffre de maladies allergiques. Le congrès, qui s’est tenu du 25 au 28 avril au Palais des Congrès de Paris, a abordé les types les plus fréquents d’allergies, leurs manifestations, les réactions à adopter lors d’une crise, ainsi que les traitements disponibles. Dr Sarah Court Devilliers, allergologue à Dijon, a participé activement à cet événement.

www​.rfi​.fr, 15/08/2025