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Mortalité maternelle – Mpox – SOPK – AVC – Covid long

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La première cause de mortalité maternelle dévoilée dans une étude

Une étude récente publiée par l’Inserm et Santé Publique France révèle que le suicide représente la première cause de mortalité maternelle en France entre 2016 et 2018, surpassant les maladies cardiovasculaires. Ce travail a pour but de comprendre l’impact de la maternité sur la santé des femmes, en s’étendant au-delà des aspects obstétricaux. Elle souligne que les femmes les plus âgées, migrantes, en situation d’obésité, résidant dans les départements et régions d’Outre-mer, ainsi que les femmes socialement vulnérables sont particulièrement touchées par les problèmes de santé maternelle. L’étude met en avant que 60% de ces décès pourraient être évités avec un meilleur accompagnement avant, pendant, et après l’accouchement. La prévention du suicide nécessite une vigilance accrue, notamment en abordant la dépression dès les premiers signes. La dépression postpartum, affectant entre 10 et 15% des nouvelles mères en France, est un sujet de plus en plus médiatisé, grâce aux témoignages de personnalités publiques, visant à briser le tabou. L’étude et ces témoignages appellent à une responsabilité collective dans la prévention et le soutien aux mères, pour mieux aborder les défis de la santé mentale maternelle.

Doctissimo​.fr 13/08/2024

Mpox : l’OMS s’inquiète d’une éventuelle extension de l’épidémie hors d’Afrique

L’OMS se prépare à évaluer si l’épidémie de Mpox en Afrique, avec 37 000 cas recensés dans 15 pays, nécessite une déclaration d’urgence de santé publique de portée internationale. La propagation inédite du virus, y compris un nouveau variant, le clade 1‑B, identifié pour la première fois en 2023, suscite des inquiétudes. Ce variant, qui a émergé en RDC et s’est diffusé dans quatre pays voisins, présente une particularité de transmission sexuelle et un taux de mortalité potentiellement plus élevé. Désormais, la maladie touche majoritairement des enfants en bas âge. Africa CDC, l’agence de santé de l’Union africaine, a prononcé mardi l’urgence de santé publique. Malgré cela, le risque d’extension en Europe est considéré comme faible, en partie grâce à une meilleure accessibilité à la vaccination. La vaccination, qui s’appuie sur des vaccins antivarioliques, a prouvé son efficacité contre la mpox, offrant une protection croisée. Face à cette situation, l’OMS et les pays concernés mobilisent des ressources pour vacciner les populations à risque et contenir l’épidémie. L’efficacité des vaccins contre le nouveau variant reste confirmée, et des autorisations d’utilisation d’urgence pour deux vaccins ont été accordées en RDC.

Le Figaro, Les Echos 14/08/2024

Lire notre communiqué de presse : « Le déploiement rapide de la vaccination antivariolique permet de réduire le risque de Mpox »

En bref

Les femmes atteintes du SOPK plus à risque de développer des troubles du comportement alimentaire

Une récente étude publiée dans The Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism révèle que les femmes souffrant du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) sont 50 % plus susceptibles de développer certains troubles du comportement alimentaire, comme la boulimie, comparativement à celles non atteintes de cette condition. Le SOPK, qui touche 1 femme sur 10 en âge de procréer en France, est caractérisé par une augmentation des follicules ovariens, des taux de testostérone légèrement plus élevés, et peut entraîner des symptômes tels qu’une pilosité excessive et des menstruations irrégulières ou absentes. L’étude, analysant les données de près de 29 000 femmes atteintes de SOPK et plus de 250 000 femmes non atteintes, indique que le risque de troubles alimentaires est plus élevé chez les femmes avec un indice de masse corporelle (IMC) normal ou élevé, suggérant que ce risque est indépendant de l’IMC. Aucun lien n’a été établi entre le SOPK et l’anorexie. Les chercheurs soulignent l’importance du dépistage des troubles alimentaires chez les patientes atteintes de SOPK, en raison de la stigmatisation liée au poids. Cette étude met en lumière la nécessité d’une approche attentive et adaptée dans la prise en charge des femmes atteintes de SOPK.

Marie-Claire, 13/08/2024

Un simple test sanguin pour prédire le risque d’AVC ?

Une récente étude menée par des chercheurs de l’Université d’Uppsala en Suède a révélé qu’un simple test sanguin, analysant les niveaux de neurofilament, une protéine libérée par le cerveau en cas de manque d’oxygène, pourrait prédire le risque d’accident vasculaire cérébral (AVC) chez les patients souffrant de fibrillation auriculaire (un trouble du rythme cardiaque qui prédispose à la formation de caillots sanguins et qui est une cause fréquente d’AVC). En examinant des échantillons de sang de plus de 3.000 personnes atteintes de cette condition, les chercheurs ont découvert que ceux qui présentaient les niveaux les plus élevés sont trois fois plus susceptibles de subir un AVC par rapport à ceux avec les niveaux les plus bas. Cette découverte pourrait conduire à un traitement plus personnalisé pour les patients atteints de fibrillation auriculaire. Les résultats de cette recherche, publiés dans la revue Circulation, ouvrent la voie à une évaluation plus précise de la santé cérébrale et pourraient s’étendre à d’autres troubles cardiovasculaires à l’avenir.

Pourquoi Docteur, 13/08/2024

Covid long : aucun biomarqueur fiable dans les bilans biologiques standards, selon l’étude américaine Recover

Une étude américaine récente, menée par les National Institutes of Health (NIH) au sein de la cohorte Recover, a examiné 25 tests de laboratoire standards sur 10 000 adultes, infectés ou non par le Sars-CoV‑2, pour identifier d’éventuels biomarqueurs du Covid long. Les résultats, publiés dans le journal Annals of Internal Medicine, indiquent qu’aucun biomarqueur spécifique du Covid long n’a été identifié à travers des bilans sanguins et urinaires de routine. L’étude souligne la complexité du diagnostic du Covid long, une pathologie dont les symptômes persistent des mois à des années après l’infection initiale. Elle met en lumière la nécessité d’un diagnostic clinique approfondi, incluant un historique médical complet et un examen physique, pour comprendre les symptômes des patients, étant donné l’absence de biomarqueurs fiables. Les chercheurs insistent sur l’importance de ne pas écarter les préoccupations des patients uniquement sur la base de bilans biologiques standards. Le futur de la recherche sur le Covid long inclura l’exploration de nouveaux tests de laboratoire, notamment sur des échantillons sanguins et de liquide cérébrospinal, pour mieux comprendre la physiopathologie de la maladie. Cette étude souligne la difficulté de diagnostiquer le Covid long et l’importance d’une approche individualisée dans la prise en charge des patients.

Le Quotidien du Médecin, 13/08/2024