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Microbiote intestinal – cas humains de grippe aviaire – thermorégulation – nutrition et âge – vaccination infantile – Covid au Tour de France

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À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.

Les microbiotes, l’avenir de l’homme

Depuis une dizaine d’années, des chercheurs se consacrent à l’étude du microbiote intestinal pour développer des traitements car le microbiote reste un écosystème riche de centaines de milliards de bactéries, de plusieurs millions de gènes et lourd d’environ 2 kg. Les promesses de son utilisation à des fins thérapeutiques se multiplient car agir sur le microbiote pourrait guérir demain des maladies aussi diverses que l’obésité, la schizophrénie, l’Alzheimer ou encore le cancer, souligne La Croix. « Les microbiotes ont un immense potentiel futur pour la santé, mais nous sommes encore dans le temps de la recherche » rappelle toutefois François Leulier, chercheur au CNRS. Il existe ainsi des microbiotes buccaux, intestinaux, vaginaux ou cutanés. « Ils agissent comme une interface entre notre organisme et l’extérieur », rapporte Dominique Gauguier, chercheur à l’Inserm. Parmi eux, le microbiote intestinal a un rôle central dans notre organisme, car il est en lien avec le tube digestif mais aussi le système nerveux ou immunitaire. L’étude de ces micro-organismes a franchi un cap dans les années 2010 avec le développement de leur séquençage, c’est-à-dire l’analyse de l’ADN du microbiote. « Nous avons ainsi constaté une “signature” des microbiotes “malades” : un patient atteint d’un diabète de type 2 présente, par exemple, une altération de sa flore par rapport à celle d’un individu en bonne santé » retrace Joël Doré, chercheur à l’Inrae et pionnier dans la discipline. Depuis, l’idée qu’agir sur un microbiote déséquilibré pourrait soulager, voire guérir, certaines affections, a fait son chemin.

La Croix, 16/07

Cas humains de grippe aviaire aux États-Unis

Quatre nouveaux cas humains de grippe aviaire ont été confirmés aux États-Unis par les autorités sanitaires dimanche, ce qui porte à huit le nombre de personnes infectées depuis le printemps par cette maladie d’origine animale, informe l’AFP. Les personnes contaminées sont quatre « ouvriers agricoles » travaillant dans le même élevage de volailles, ont expliqué les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) dans un communiqué. Un cinquième cas est également soupçonné et doit encore faire l’objet d’analyses pour être confirmé. Les experts s’inquiètent par ailleurs du nombre croissant de mammifères infectés par la maladie, même si les cas chez les humains restent rares. Ils craignent qu’une forte circulation ne facilite une mutation du virus qui lui permettrait de passer d’un humain à un autre. Les CDC ont réitéré leur appel à la précaution pour les travailleurs en contact avec des vaches ou des volailles infectées.

AFP, 15/07

En bref

Selon Le Figaro, des travaux ont révélé que le corps féminin est capable de supporter une température plus basse avant de déclencher la production de chaleur que celui des hommes. Une équipe de chercheurs américains du National Institute of Diabètes and Digestive and Kidney Diseases a montré que la température ambiante à partir de laquelle le corps produisait de la chaleur pour se réchauffer était sensiblement plus faible chez les femmes. Les chercheurs ont en effet mesuré la réponse énergétique à plusieurs situations. « La mesure de la consommation d’O2 et de production de CO2  permet de calculer le quotient respiratoire qui dépend de la nature des substrats consommés pour produire de l’énergie, c’est-à-dire les glucides, les lipides et protéines. Ainsi, à partir de cette mesure, il est possible de déduire la dépense énergétique au repos et donc la production de chaleur », explique Gabriel Bidaux, chercheur à l’Inserm au laboratoire Carmen de Lyon, spécialiste de la thermorégulation, qui n’a pas participé à ces travaux.

Le Figaro, 16/07

Selon des professionnels de la nutrition, il faudrait éviter de manger du pamplemousse en vieillissant car le fruit peut interagir négativement avec la prise de certains médicaments. Mais il n’est pas le seul aliment potentiellement dangereux pour les personnes sous traitement car, avec l’âge, notre corps change et nos besoins aussi. Selon les profils, les apports alimentaires sont susceptibles d’être plus importants pour certains types de nourriture que d’autres. Ainsi, dans la revue Gérontologie et société, la chercheuse à l’Inserm, Monique Ferry distingue “les ‘jeunes vieux”, qui ont entre 55 et 70 ans, des ‘vieux” de 70 à 85 ans et des ‘très grands vieux”, au-delà de 90, qui n’ont pas les mêmes modes de vie, donc pas les mêmes besoins, précise le magazine Marie Claire.

MarieClaire​.fr, 15/07

Le nombre d’enfants non vaccinés dans le monde est en hausse car le taux de vaccination infantile n’a pas retrouvé son niveau d’avant pandémie, alertent l’OMS et l’Unicef dans un communiqué publié le 15 juillet et relayé par Le Monde et La Croix. Il était effet de 84 % en 2023 contre 86 % en 2019. En cause, la guerre et l’arrêt des programmes de vaccination en cours pendant la période de la Covid-19. L’OMS et l’Unicef indiquent donc dans leur rapport annuel se fixer comme objectif de revenir aux niveaux de vaccination d’avant le Covid-19.

Le Monde, La Croix, 16/07

De nombreux coureurs viennent de quitter le Tour de France, après des tests positifs au Covid, précise Le Figaro. La direction de l’épreuve a réagi en prenant des mesures alors qu’il reste cinq jours avant l’arrivée à Nice. Le directeur adjoint du Tour, Pierre-Yves Thouault, explique la situation : « Nous avons eu des remontées de la part des équipes expliquant que le Covid était actif et il nous a paru opportun de revenir au port du masque dans toutes les zones où les coureurs et membres des équipes sont ou peuvent être présents. Alors ça concerne la zone protocolaire, la zone mixe (interviews) et celle des paddocks. ». Tous les suiveurs avancent désormais masqués sur la route du Tour et les invités seront priés de porter le masque s’ils se trouvent aux abords des bus des équipes.

Le Figaro, 16/07