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Maladie du foie gras : hausse du risque de développer des troubles du cerveau – Urgo se diversifie dans le secteur de la médecine esthétique – Optimiser son système immunitaire – Perte de poids : usage détourné d’un médicament destiné aux diabétiques.

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Maladie du foie gras : hausse du risque de développer des troubles du cerveau

Une étude de l’Inserm, de l’université de Poitiers, du King’s College à Londres, et de l’université de Lausanne, parue dans le Journal of Hepatology, montre que la consommation excessive de graisse pourrait favoriser les troubles au cerveau. Les chercheurs ont constaté qu’une alimentation riche en sucre favorise la maladie du foie gras, la stéatose hépatique. Celle-ci va entraîner une baisse de l’oxygénation dans le cerveau et être associée aussi à l’inflammation des tissus cérébraux. Les chercheurs notent que « l’accumulation de graisse dans le foie entraîne une diminution de l’oxygène dans le cerveau et une inflammation des tissus cérébraux – deux phénomènes associés à une augmentation du risque de maladies neurologiques graves comme par exemple la démence ». Pour en arriver à cette observation, deux groupes de modèles animaux ont été étudiés, avec deux régimes. L’un avait 10 % de matières grasses dans son alimentation, l’autre 55 %. Au bout de 16 semaines, leurs foies et cerveaux ont été étudiés. Dans le groupe avec l’alimentation la plus grasse ont été détectés des stéatoses hépatiques, mais aussi des troubles du comportement qui résultaient d’un dysfonctionnement cérébral.

France Bleu, Topsante​.com, Lequotidiendumedecin​.fr, 17/11

Lire le communiqué de presse du 16/11/2022 : « La « maladie du foie gras » augmente le risque de développer des troubles du cerveau »

En bref

Le groupe Urgo, spécialiste du traitement des plaies, entend se diversifier dans le secteur de la médecine esthétique. Pour y parvenir, cette entreprise de taille intermédiaire, 100 % familiale, ambitionne d’ici à trois ans de créer une activité dédiée, constituée à partir d’opérations de croissance externe. « Nous nous concentrerons sur l’aspect de la peau, notre cœur historique de métier. Nous viserons des sociétés technologiques afin de nous différencier sur ce secteur très segmenté », explique son président, Tristan Le Lous. En réalité, cette activité ne sera pas créée ex nihilo, expliquent Les Echos. En 2019, Urgo a posé un premier jalon dans le domaine en lançant UrgoTouch, un laser portatif développé avec l’Inserm de Lille qui, selon les études cliniques, diminue le volume d’une cicatrice de 36 %.

Les Echos, 18/11

Lefigaro​.fr et Madame Figaro s’intéressent aux compléments alimentaires ou recettes de grand-mère pour optimiser son système immunitaire. Le mode de vie joue, lui aussi, un rôle : « Plus celui-ci est stable et équilibré, sans problème de poids, de sommeil, de stress ou de sédentarité, meilleures sont les conditions de fonctionnement du système, explique Sandrine Sarrazin, chercheuse en immunologie à l’Inserm. Certaines pathologies (diabète, obésité) entretiennent une inflammation permanente qui peut perturber la réponse immunitaire, tout comme les polluants environnementaux (métaux lourds, molécules allergènes, dérivés d’hydrocarbures…) auxquels nous sommes exposés au quotidien ».

Lefigaro​.fr, Madame Figaro, 18/11

Depuis le printemps, des internautes partagent, sur le réseau social TikTok, les images de leur perte de poids et expliquent comment ils utilisent l’Ozempic, destiné aux diabétiques, pour parvenir à leurs fins. La chose est devenue si populaire qu’en juin, l’Ozempic était en rupture de stock en Australie, menant les autorités à rappeler aux médecins qu’ils ne devaient prescrire ce remède qu’aux personnes atteintes de diabète de type 2, de fait pénalisées par cet usage détourné. Cette pratique est jugée dangereuse par les médecins.

Libération, 18/11