L’Université de Strasbourg et ses partenaires, dont l’Inserm, lauréats d’un appel à projets de France 2030
L’Université de Strasbourg s’est associée à l’Université de Haute-Alsace, à l’École nationale du génie de l’eau et de l’environnement de Strasbourg et à l’Inserm pour postuler à l’appel à projets France 2030. Le projet « Formation Recherche Innovation – Ambition Alsace », piloté par l’Université de Strasbourg en partenariat avec les trois autres structures, vient d’être lauréat à hauteur de 4,573 millions d’euros de l’appel à projets « Accélération des stratégies de développement des établissements d’enseignement supérieur et de recherche », lancé en mai 2022 dans le cadre de France 2030. Deux axes structurent leur proposition, à commencer par le renforcement des « partenariats pour obtenir plus de fonds européens ». L’autre axe consiste à insuffler une « nouvelle dynamique pour renforcer la formation tout au long de la vie », en commercialisant mieux les formations proposées comme en mutualisant des expertises. Avec trois thématiques en particulier : la transition écologique, les enjeux technologiques et politiques en santé et le développement numérique.
LesEchos.fr, 26/04
Palmarès des médecins experts
Le Point publie son palmarès inédit des médecins experts réalisé sur la base de plus de 30 000 publications scientifiques et qui classe 1000 praticiens dans 14 disciplines en France. Dans un entretien accordé à l’hebdomadaire, Fabrice Barlesi, directeur général de Gustave-Roussy, explique que l’expertise des médecins chercheurs change la donne pour les patients. Il souligne : « La question que nous nous posons, quand nous publions une étude, c’est de savoir dans quelle mesure les résultats de nos travaux vont changer quelque chose pour le malade. Ce doit être notre seul juge de paix ». Il indique par ailleurs que « c’est dans le but de briser le plafond de verre que vient d’être créé le Paris-Saclay Cancer Cluster que nous avons cofondé avec l’Inserm, l’Ecole polytechnique, Sanofi et l’université Paris-Saclay. Doté de 100 millions d’euros sur dix ans, son but est de transformer la recherche en oncologie en innovations industrielles françaises, mais aussi de développer l’économie en créant des emplois, de faire grandir les start-up et d’attirer talents et investisseurs pour accélérer le rythme de l’innovation en oncologie au bénéfice des patients vivant avec un cancer ».
Le Point, 27/04
En bref
Le mensuel 60 Millions de Consommateurs publie une enquête sur les « traitements plutôt prometteurs » contre l’obésité. De nouveaux médicaments font leur apparition depuis 2021. Mais, avertit la revue, attention au mésusage et à la croyance délétère en une pilule magique… Isoméride, Sibutral, Triacana, Acomplia, Mediator… Tous ces médicaments ont été utilisés pour faire maigrir, parfois hors autorisation de mise sur le marché (AMM), avant de révéler des risques d’effets secondaires graves : dépression, suicide, atteinte ou accident cardiaques, hypertension artérielle pulmonaire… « Ces premiers outils pharmacologiques ont tous été retirés du marché », rappelait Karine Clément, professeur de nutrition à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, lors d’une conférence de presse sur l’obésité organisée par l’Inserm, début mars.
60 Millions de Consommateurs, 01/05
Selon une étude de chercheurs de l’Université métropolitaine d’Osaka (Japon), publiée dans la revue Nutrients, l’alimentation traditionnelle japonaise pourrait réduire les risques d’évolution de la stéatose hépatique non alcoolique vers la fibrose hépatique. Cette alimentation comprend 12 groupes d’aliments : le riz, la soupe miso, les cornichons, les produits à base de soja, les légumes verts et jaunes, les fruits, les fruits de mer, les champignons, les algues, le thé vert, le café, le bœuf et le porc. Les scores vont de 0 à 12. Les scores les plus élevés indiquent une alimentation conforme au modèle alimentaire japonais. Les chercheurs ont ensuite étudié le lien entre les repas évalués par le mJDI12 (« indice modifié du régime alimentaire japonais à 12 composantes »), la masse musculaire et la progression de la fibrose hépatique chez 136 patients touchés par la maladie du foie gras et hospitalisés à l’hôpital de l’Université métropolitaine d’Osaka. D’après les résultats, le groupe ayant le mJDI12 le plus élevé a présenté un risque très faible de progression vers la fibrose hépatique.
Pourquoidocteur.fr, 26/04
« L’hypertension altère neuf zones cérébrales », titre Challenges. Pour la première fois, des scientifiques ont réussi à identifier des régions spécifiques du cerveau endommagées à long terme par l’hypertension artérielle. En croisant des données d’IRM cérébrales, cliniques et génétiques de 3 395 patients présentant une pression sanguine trop élevée, neuf zones cérébrales ont été cernées. Notamment le putamen, structure centrale impliquée dans la régulation des mouvements – et ciblée par la maladie de Parkinson. « En utilisant cette combinaison d’approches d’imagerie, de génétique et d’observation, nous montrons que ces zones sont celles où l’hypertension affecte les fonctions cognitives, telles que la mémoire et les capacités de réflexion, et initie une possible démence », assure Tomasz Guzik, professeur de médecine cardiovasculaire à l’université d’Édimbourg, qui a dirigé ces travaux.
Challenges, 27/04