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Lumière artificielle – hépatites – ADN – cancer – haut potentiel intellectuel

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À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.

Lumière artificielle : des seuils d’exposition trop élevés pour nos yeux

Une étude de l’Inserm suggère que la lumière de nos intérieurs, et notamment la lumière bleue largement présente dans les LED, aurait des effets délétères sur l’œil à des doses d’exposition bien inférieures à celles jusqu’alors estimées. « Il est en particulier établi que la lumière bleue, émise notamment par les LED, endommage les cellules de la rétine et entraîne des troubles du sommeil et d’autres anomalies associées à une dérégulation du rythme circadien », note l’Inserm. Selon Alicia Torriglia, chercheuse à l’Inserm, les normes établies pour nous protéger des effets de la lumière artificielle seraient obsolètes et les doses, exprimées en joules par cm2, auxquelles les éclairages artificiels ont été jugés dangereux, largement surestimées. Une exposition est ainsi considérée comme nocive à partir de 11 joules/cm² chez les rongeurs, à partir de 22 joules/cm² chez les primates. Pourtant, l’étude de l’Inserm, publiée dans Environment international, montre des seuils de tolérance bien plus bas.

Destinationsante​.com, 17/04

Alerte sur l’augmentation de la mortalité liée aux hépatites

Environ 3 500 personnes meurent chaque jour des suites d’une hépatite, selon le dernier rapport publié le mardi 9 avril par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), en ouverture de son sommet international de lutte contre les hépatites, qui se déroulait jusqu’au 11 avril à Lisbonne. En tout, cette famille de maladies infectieuses est responsable de 1,3 million de décès en 2022, soit autant que la tuberculose. Un chiffre qui a augmenté de façon inquiétante par rapport à 2019 où l’on déplorait 1,1 million de décès. Plusieurs facteurs devraient pourtant concourir à améliorer la situation, à commencer par l’introduction de nouveaux outils diagnostics (et notamment les tests sériques immuno-enzymatiques de troisième génération) et des traitements efficaces en prise orale dont le prix a baissé. Mais, des disparités de prix persistent, constatent les auteurs du rapport. Par exemple, seulement sept des 26 pays ayant fourni des données à l’OMS ont payé des prix égaux ou inférieurs au prix de référence mondial du ténofovir, indiqué pour le traitement de l’hépatite B, qui s’élève à 2,40 dollars (2,21 euros) par mois depuis qu’il n’est plus protégé par un brevet. De même, un traitement pangénotypique de sofosbuvir/daclatasvir de douze semaines pour traiter l’hépatite C est disponible à un prix de référence de 60 dollars (55 euros), mais seuls quatre des 24 pays déclarants l’ont obtenu sans payer plus cher. Conséquence : les taux de couverture des tests et des traitements ne progressent plus. L’objectif d’élimination fixé par l’OMS d’ici 2030 « devrait encore être réalisable, si des mesures rapides sont prises dès maintenant ».

Le Quotidien du Pharmacien, 18/04

En bref

Deux récentes études, celle des chercheurs américains de Chapel Hill et celle menée par une équipe française de l’Inserm, montrent que l’exposition à de fortes radiations provoque chez le tardigrade des ruptures des brins de la double hélice, la structure secondaire de l’ADN. L’animal se montre alors capable de réparer ces dommages grâce à la présence dans son organisme de protéines spécifiques, la « Dsup » (pour « damage suppressor », ou « suppresseur de dégâts »), et celle liée au gène TDR1 « Tardigrade DNA damage response 1 », ou « gène de réponse aux dommages à l’ADN de tardigrade 1 »). Les tardigrades sont capables, contrairement à nous, d’augmenter la production de ces deux éléments en cas de besoin. « Nous avons découvert que la protéine TDR1 interagit avec l’ADN et forme des agrégats à haute concentration, ce qui suggère qu’elle peut condenser l’ADN et agir en préservant l’organisation des chromosomes jusqu’à ce que la réparation de l’ADN soit accomplie », précisent les auteurs de l’étude de l’Inserm, après avoir bombardé des tardigrades de rayons gamma mortels pour l’être humain.

Slate​.fr, 18/04

« Cancer. La fabrique de l’espoir se construit à Villejuif », titre Le Parisien. Des thérapies prometteuses en oncologie vont émerger grâce aux start-up accompagnées par le Paris-Saclay Cancer Cluster (PSCC), qui sort de terre près de Gustave-Roussy à Villejuif (Val-de-Marne). Si ses bureaux et laboratoires ne sont pas encore prêts, les équipes sont déjà en action dans leurs locaux provisoires du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne). « Nous venons de sélectionner les 33 premières start-up que nous allons accompagner », se réjouit Benjamin Garel, directeur du PSCC. Parmi elles, trois ont décidé de s’attaquer aux cancers qui présentent les plus mauvais pronostics et contre lesquels les traitements conventionnels fonctionnent mal : cancer du pancréas, glioblastome (tumeur au cerveau), ostéosarcome et cancer du poumon à petites cellules.

Le Parisien, 18/04

La démarche de diagnostic d’un éventuel « haut potentiel intellectuel » peut notamment s’avérer traumatisante en cas d’échec. La demande de diagnostics a profité à certains psychologues ayant parfois tendance à prescrire un peu trop vite ces tests HPI ou de QI, facturés plusieurs centaines d’euros, pour répondre à l’inquiétude des familles. Ce n’est pas seulement problématique du point de vue de l’éthique professionnelle. Le fait de passer un test représente aussi une épreuve pour l’enfant qu’il convient de ne pas sous-estimer. L’examen est « susceptible d’avoir d’importantes conséquences pour les personnes concernées et leur famille », pointent les fédérations de psychologues dans leurs recommandations pour la pratique de l’examen psychologique et l’utilisation des mesures en psychologie de l’enfant, qui ne peut que constater le manque de régulation de cette pratique « malgré sa fréquence et ses enjeux ». Le manuel exhorte les professionnels à ne pas se précipiter, et à prendre le temps d’analyser la demande et son contexte.

Le Figaro, 18/04