Les contenus de la région '' vous seront proposés par défaut, en plus des contenus nationaux sur tout le site. Ce choix s'appliquera également lors de vos prochaines visites.

Liens entre musique, rythme et cerveau – augmentation des IST – santé des femmes – ménopause – cancer des ovaires – alcool et cancer du sein

A+ / A-

À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.

Étude sur les liens entre la musique, le rythme et le cerveau

Une équipe de chercheurs de l’Inserm et d’Aix-Marseille Université s’est penchée sur l’envie de danser. Elle a étudié l’activité cérébrale de 30 participants écoutant de la musique. Les résultats de ces recherches, publiés dans Sciences Advances, montrent que la sensation de groove (désir de danser) est maximale pour un rythme moyennement complexe et que l’envie de bouger se traduit au niveau cérébral par une anticipation du tempo de la musique, explique l’Inserm dans un communiqué. « Ces résultats montrent que l’engagement moteur lié au groove se matérialise par une anticipation temporelle du tempo. Celle-ci repose au niveau cérébral sur un équilibre dynamique entre la prévisibilité temporelle du rythme (moins le rythme est complexe, meilleure elle est) et les erreurs de prédiction temporelle de l’auditeur (plus le rythme est complexe, plus elles sont nombreuses) », précise Arnaud Zalta, premier auteur de l’étude. L’équipe a aussi montré dans quelle partie du cerveau cette envie de danser émerge. En étudiant le fonctionnement du cerveau de participants pendant qu’ils écoutaient ces musiques, ils ont mis en évidence que c’est dans le cortex sensorimoteur gauche que cela se passe. Et qu’il joue le rôle de « coordonnateur des dynamiques neurales impliquées dans la prédiction temporelle auditive d’une part et dans la planification et l’exécution du mouvement d’autre part », précise l’Inserm.

NotreTemps​.com, Europe1​.fr, Bfmtv​.com, BFM TV, Europe 1, France 3, France 5, France Inter, RMC Info, 07/03

Lire le communiqué de presse du 06/03/2024 : « Le cerveau au rythme du groove ou pourquoi la musique nous donne-t-elle envie de danser ? »

Augmentation inquiétante des IST en Europe

Une vague « inquiétante » d’infections sexuellement transmissibles (IST) a été observée en Europe, a prévenu hier le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), qui appelle à un travail accru de prévention. En 2022, les cas de gonorrhée ont bondi de 48 %, avec 70.881 cas dans l’Union européenne, ceux de syphilis accusent une hausse de 34 % (35.391 cas) et ceux de chlamydia de 16 % (216.508 cas), selon le rapport annuel de l’agence. « Cette augmentation est aussi stupéfiante qu’inquiétante », a déclaré Andrea Ammon, directrice de l’ECDC, lors d’une conférence de presse. « Ces chiffres, bien qu’importants, ne représentent probablement que la partie émergée de l’iceberg, car les données » peuvent être sous-estimées, a‑t-elle ajouté, expliquant que cela était dû aux différences dans les pratiques de dépistage mais aussi d’accès aux services de santé sexuelle dans les 27 pays couverts par l’agence. Les résultats montrent qu’il y a « un besoin urgent de sensibiliser à la transmission des IST et une nécessité d’améliorer la prévention, l’accès au dépistage et les traitements efficaces pour relever ce défi de santé publique », a souligné l’ECDC dans un communiqué.

AFP, 07/03

En bref

Le Quotidien du Médecin Hebdo publie un dossier intitulé « Santé des femmes : la recherche sort de l’ombre », avec l’avènement d’une « nouvelle ère pour la recherche sur les femmes ». Le journal explique que, longtemps calquée sur une norme masculine, la santé des femmes prend la lumière depuis quelques années. Maladies cardiovasculaires et endométriose sont des exemples phares de spécificités féminines que la recherche s’attache désormais à explorer. Pendant longtemps, « le corps masculin a été la norme de la recherche », rappelle la neurobiologiste Catherine Vidal, membre du comité d’éthique de l’Inserm et autrice du rapport « Prendre en compte le sexe et le genre pour mieux soigner : un enjeu de santé publique », remis au ministère de la Santé en 2020 par le Haut Conseil à l’égalité (HCE). « Combler le manque de données prend du temps (…) », souligne-t-elle. Et d’ajouter : « Des inégalités d’inclusion persistent pour des pathologies comme l’insuffisance cardiaque, certains cancers, la douleur ou le VIH ».

Le Quotidien du Médecin Hebdo, 08/03

Les Echos Week-end se penchent sur la ménopause. Longtemps cachée, voire honteuse, la fin des règles a enfin droit de cité dans nos sociétés occidentales, explique le journal. Des personnalités, des journalistes, des sociologues en parlent désormais ouvertement, et des marques proposent des solutions pour passer ce cap. Les dernières données de l’Inserm montrent que la ménopause est loin d’être difficile pour toutes les femmes : entre un cinquième et un quart d’entre elles souffrent de troubles sévères qui affectent leur qualité de vie.

Les Echos Week-end, 08/03

Une équipe de l’institut Curie et de l’Inserm a étudié pour la première fois les effets de la chimiothérapie sur certaines cellules du micro-environnement tumoral d’un cancer des ovaires. Les chercheurs ont ainsi pu observer que certains fibroblastes associés au cancer (CAF) aux effets néfastes pouvaient résister en partie à la chimiothérapie. Alors que ce type de CAF inhibe l’action antitumorale des lymphocytes T CD8 +, cibler ces fibroblastes résiduels en association à la chimiothérapie pourrait améliorer le pronostic des patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire. Un essai est aussi en cours dans le cancer du sein triple négatif pour lutter contre les métastases et la résistance au traitement. Ces travaux ont été publiés dans Nature Communications.

Le Quotidien du Médecin, 08/03

Reprise du communiqué de presse du 15/02/2024 : « Nouvelles pistes thérapeutiques pour améliorer le traitement du cancer de l’ovaire »

En Europe, à peine plus d’une femme sur cinq sait que l’alcool est facteur de risque de cancer du sein, maladie qui constitue un problème sanitaire « majeur » dans la région, a mis en garde vendredi la branche européenne de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). « 21 % des femmes de 14 pays européens ont conscience du lien entre la consommation d’alcool et le risque de développer un cancer du sein. La prise de conscience est encore plus faible chez les hommes : seuls 10 % connaissent ce lien », s’est alarmé dans un communiqué l’OMS-Europe, qui rassemble 53 pays et s’étend jusqu’à l’Asie centrale. Sur le Vieux Continent, 600.000 cas de cancer du sein ont été signalés en 2022. « Pour les femmes en Europe, le cancer du sein est le principal cancer causé par l’alcool, représentant 66 % de tous les cas de cancers attribuables à l’alcool », a relevé l’institution onusienne. L’alcool affecte notamment les niveaux d’œstrogènes qui jouent un rôle dans le développement de nombreux cancers du sein. Même une consommation d’alcool relativement faible peut contribuer à accroître le risque, a prévenu l’OMS.

AFP, 08/03