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Lien entre interactions sociales et taille du cerveau – Essai clinique d’un vaccin contre le virus d’Epstein-Barr – Traitement de l’hypertension artérielle – Universités : Lyon 1 et Lyon 2 pourraient fusionner d’ici 2024 – Projet Odeuropa.

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Un lien entre interactions sociales et taille du cerveau

Une équipe Inserm/université Lyon Claude Bernard Lyon 1, en collaboration avec l’université de Pennsylvanie, qui a étudié un groupe de 103 macaques rhésus (dont les caractéristiques cérébrales sont proches de l’homme), a constaté que le nombre de compagnons des macaques était prédictif de la taille de certaines zones de leur cerveau, associées notamment à la cognition sociale et l’empathie. Les chercheurs ont observé les comportements de ces animaux en milieu naturel pendant plusieurs mois avant d’étudier leur cerveau au scanner. Plus les relations sociales sont nombreuses, plus ces structures sont développées. L’étude suggère aussi que les différences observées chez l’adulte semblent plus fortement déterminées par les environnements sociaux que par les prédispositions innées.

Le Quotidien du Médecin Hebdo, 06/05

Reprise du communiqué de presse du 02/05/2022 : « Il existerait un lien entre la taille du réseau social et la structure du cerveau »

Virus d’Epstein-Barr : un vaccin en essai clinique

Le National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID) vient de lancer un essai clinique pour tenter de mettre au point un nouveau vaccin préventif contre le virus d’Epstein-Barr, rapporte Pourquoidocteur​.fr. L’essai, qui devrait durer 4 ans, portera sur 40 adultes en bonne santé âgés de 18 à 29 ans, dont la moitié aura été infectée préalablement par le virus d’Epstein-Barr. Tous les participants recevront une série de trois injections de 50 microgrammes du vaccin expérimental dans le bras, suivies de 30 à 60 minutes d’observation. Les deuxième et troisième doses seront administrées 30 jours et 180 jours après l’injection initiale, et les patients seront régulièrement suivis de visu et par téléphone. Ce nouveau vaccin expérimental agit notamment en ciblant la glycoprotéine « gp350 », qui se trouve à la surface des cellules infectées par le virus d’Epstein-Barr. Ce dernier est extrêmement répandu et peut rester latent plusieurs années dans l’organisme. Chez l’adolescent et l’adulte, Epstein-Barr peut, entre autres, déclencher des hépatites, des mononucléoses infectieuses et des tumeurs lymphoïdes ou épithéliales. « Notre nouveau vaccin pourrait prévenir ou réduire la gravité de l’infection par le virus d’Epstein-Barr, et ainsi diminuer l’incidence de la mononucléose infectieuse, des tumeurs malignes et des maladies auto-immunes », indique le directeur du NIAID, le Dr Anthony S. Fauci.

Pourquoidocteur​.fr, 09/05

En bref

Quantum Genomics annonce avoir recruté l’ensemble des patients prévus dans son étude pivot de phase III, FRESH, visant à évaluer l’efficacité du firibastat dans le traitement de l’hypertension artérielle difficile à traiter et résistante. LesEchos​.fr précisent que Quantum Genomics est une société biopharmaceutique spécialisée dans le développement d’une nouvelle classe de médicaments cardiovasculaires, fondée sur le mécanisme d’inhibition de l’Aminopeptidase A cérébrale (Brain Aminopeptidase A Inhibition ou BAPAI). Seule société au monde à poursuivre cette approche innovante ciblant directement le cerveau, elle s’appuie sur plus de vingt années de travaux de recherche de l’Université Paris-Descartes et du laboratoire Inserm/CNRS dirigé par le Dr. Catherine Llorens-Cortès au Collège de France.

LesEchos​.fr, 09/05

Selon La Tribune, Lyon 1 et Lyon 2 pourraient fusionner d’ici 2024. En attendant la fusion, les deux établissements portent ensemble un projet présenté au jury du PIA4 Excellences en février dernier. La réponse est attendue fin mai. Baptisé Shape-Med@Lyon (pour Structuring one Health Approach for Personnalized Medicine in Lyon), ce dossier est une nouvelle mouture du projet Lynx présenté en 2021 par 18 établissements lyonnais fédérés derrière Lyon 1 (Lyon 2, Lyon 3, CPE Lyon, le CNRS, l’Inserm…) et qui n’a finalement pas été retenu par le jury. En parallèle de Shape-Med@Lyon, un deuxième projet a été présenté au jury du PIA4 : le projet baptisé Tools+ et coordonné par l’Ecole Normale Supérieure. Il rassemble Sciences Po Lyon, Lyon 3, Centrale Lyon, l’Ecole des Mines de Saint-Etienne, VetAgroSup, le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon, le CNRS, l’lnria, l’Inrae,l’ Inserm et l’IFPEN.

La Tribune, 10/05

La Croix rend compte du projet Odeuropa, financé par la Commission européenne à hauteur de 2,8 millions d’euros dans lequel la doctorante Victoria-Anne Michel et une trentaine de chercheurs de six pays différents (Pays-Bas, Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie et Slovénie) se sont lancés en janvier 2021. Le projet mobilise pendant trois ans une équipe pluridisciplinaire : experts en intelligence artificielle (IA), historiens, linguistes, mais aussi chimistes et parfumeurs qui travaillent de concert pour recenser, décrire, analyser – voire reconstituer – les odeurs qui nous ont accompagnés au fil des siècles. En France, c’est une équipe de l’école d’ingénieur Eurecom qui s’occupe depuis plus d’un an d’entraîner un modèle d’intelligence artificielle.

La Croix, 10/05