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L’AI pour la santé – infertilité et substances chimiques – présidence de l’Académie nationale de médecine – cancer du col de l’utérus – dégénérescence maculaire liée à l’âge

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À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.

Dangers et avantages de l’IA dans la santé, selon l’OMS

Dans un document publié hier, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) explique que l’intelligence artificielle (IA) générative pourrait révolutionner les soins de santé en accélérant par exemple le dépistage de maladies, mais sa mise en œuvre précipitée et sans garde-fou comporte des dangers. L’OMS rend compte des dangers et avantages de l’utilisation des grands modèles multimodaux (dits LMM) – un type de technologie d’IA générative – en matière de santé. Ces LMM peuvent utiliser plusieurs types de données, y compris du texte, des images et des vidéos, et générer des résultats qui ne se limitent pas au type de données introduites dans l’algorithme. L’OMS définit cinq domaines qui pourraient utiliser cette technologie : le dépistage ; la recherche scientifique et le développement de médicaments ; l’enseignement médical et infirmier ; les tâches administratives ; et l’examen des symptômes. Si cette technologie présente un grand potentiel, l’OMS souligne que ces LMM peuvent produire des résultats « faux, inexacts, biaisés, ou incomplets ». « Alors que les LMM sont de plus en plus utilisés dans les soins et la médecine, les erreurs, les mauvais usages et, en fin de compte, les préjudices causés aux individus sont inévitables », relève l’OMS. Le document de l’OMS présente de nouvelles orientations sur l’éthique et la gouvernance des LMM, formulant plus de 40 recommandations à l’intention des gouvernements, des entreprises technologiques et des prestataires de soins de santé sur la manière de tirer parti de cette technologie en toute sécurité.

AFP, 18/01

En bref

Le Monde se penche sur les liens entre l’infertilité et les substances chimiques. Ces dernières sont omniprésentes dans l’environnement domestique, la chaîne alimentaire ou des médicaments et les liens avec l’infertilité sont confirmés par des centaines de publications scientifiques. Les pesticides utilisés en agriculture conventionnelle, et qui se retrouvent à bas bruit dans l’alimentation, sont suspectés de jouer un rôle délétère sur la santé du système reproducteur féminin. Dans son expertise collective publiée en 2021, l’Inserm met en avant plusieurs études associant certaines familles d’agrotoxiques et l’endométriose, maladie favorisant l’infertilité féminine. De manière plus générale, les experts de l’Inserm notent que certaines hormones, en particulier les œstrogènes, étant « suspectées d’intervenir dans les processus pathologiques à l’origine des endométrioses », il est « logique de suspecter certains perturbateurs endocriniens comme agents environnementaux » en cause dans ces maladies.

Le Monde, 19/01

Catherine Barthélémy, 77 ans, vice-présidente de l’Académie nationale de médecine en 2023, a accédé à sa présidence le 9 janvier dernier. Elle est la première femme à ce poste. C’est une « présidence historique », se félicite l’Académie. Médecin pédiatre, psychiatre et physiologiste, cette professeure honoraire à la faculté de médecine de Tours a reçu le prix d’honneur de l’Inserm en 2016. Elle a consacré sa vie à la recherche sur l’autisme, et a cofondé, en 1983, l’Association de professionnels et de familles pour la recherche sur l’autisme et la prévention des inadaptations (Arapi). Elle préside le groupement d’intérêt scientifique (GIS) « Autisme et troubles du neurodéveloppement ». Parmi ses ambitions pour 2024 : mieux faire connaître l’Académie nationale de médecine.

Egora, 15/01

Le dépistage du cancer du col de l’utérus détecte 32 000 lésions précancéreuses et cancéreuses chaque année en France mais près d’une femme sur deux ne le fait pas, déplore l’Institut du Cancer. Plus de 3000 femmes ont découvert qu’elles avaient un cancer du col de l’utérus en 2023, avec un âge moyen au diagnostic de 55 ans. Ce cancer cause chaque année 1 100 décès. « C’est l’un des seuls cancers pour lesquels le pronostic se dégrade en France, avec un taux de survie à 5 ans en diminution (63 % aujourd’hui) », constate l’Institut national du Cancer (Inca). En cause notamment : une participation insuffisante au dépistage : 40 % des femmes n’y participent pas ou pas régulièrement.

Journaldesfemmes​.fr, 18/01

Des chercheurs sud-coréens assurent que ceux qui vivent où se trouvent les niveaux les plus élevés de lampadaires et d’éclairages artificiels ont plus du double de risques de développer une dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). A mesure que les niveaux de lumière artificielle extérieure nocturne augmentent, les risques d’apparition d’une des principales causes de perte de vision, la DMLA, augmentent également. Cette étude, publiée dans le JAMA Network Open, a été menée auprès de plus de 126 000 Sud-Coréens âgés de 50 ans minimum. Parmi eux, 4 100 avaient reçu un diagnostic de DMLA.

Santemagazine​.fr, 18/01