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Recrutement de jeunes talents – santé des enfants – choléra – chromosome Y

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À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.

Institut Imagine : le recrutement de jeunes talents au cœur des objectifs stratégiques

L’Institut hospitalo-universitaire (IHU) Imagine place la décennie à venir sous l’angle de l’attractivité vis-à-vis des jeunes talents avec une remise à plat complète de son mode de recrutement. A l’occasion des 10 ans d’Imagine, la Pr Bana Jabri, qui prendra ses fonctions en tant que directrice générale de l’institut en janvier prochain, a dévoilé les grandes orientations de la feuille de route à l’horizon 2035. Le maître mot de la future nouvelle dirigeante est l’attractivité. Ayant travaillé à l’international, la Pr Jabri a constaté le retard français en la matière. L’institut va ainsi ouvrir de nouvelles chaires de professeurs juniors autour de sa thématique phare, la génétique, et souhaite créer un site dédié à la connaissance et à la biologie des systèmes. Outre les questions d’indépendance et de responsabilité qu’elle souhaite développer, l’IHU va, à l’avenir, mettre des moyens financiers conséquents pour attirer les talents. Selon des chiffres avancés par la Pr Jabri, un chercheur qui prend un poste en France dans une équipe Inserm peut espérer disposer de 200 000 euros sur 5 ans pour mener ses travaux contre « au moins 2 millions d’euros » dans une grande faculté américaine ou un centre de recherche britannique ou allemand. La Pr Jabri travaille en ce moment à sécuriser les premiers « packages » de 1,5 million d’euros pour les prochains recrutements de l’IHU Imagine. Et pour financer tout cela, « nous avons engagé des philanthropes sur le thème de la jeunesse, précise-t-elle. Des gens qui n’auraient pas donné si nous ne mettions pas en avant la thématique de la jeunesse et des jeunes talents. »

Lequotidiendumedecin​.fr, 29/04

Alerte sur la santé des enfants

En vue des Assises de la pédiatrie et de la santé de l’enfant, le 24 mai, les praticiens dévoilent au Parisien leurs propositions. 200 tables rondes, des centaines d’auditions, plus de 2 000 contributions en ligne… Pour aboutir, finalement, sur 350 propositions visant à améliorer la santé des bébés, des enfants et des adolescents. La cheffe du service de pédiatrie au CHU de Nantes, Christèle Gras-Le Guen, et l’ancien secrétaire d’Etat chargé de la protection de l’enfance Adrien Taquet, à la tête du comité d’orientation des Assises de la pédiatrie et de la petite enfance, ont rendu mardi 23 avril au gouvernement leur plan, qu’ils dévoilent en avant-première au Parisien. Manque de lits d’hôpital, errance diagnostique, problèmes psys… La pédiatrie en France est en crise, accentuée depuis le Covid. « Tous les professionnels de santé de l’enfant sont très inquiets, pas seulement les pédiatres », pointe Christèle Gras-Le Guen. « L’ambition [de ces Assises] est de refonder en profondeur le système de santé de l’enfant. Il y a urgence ! », exhorte Adrien Taquet. Les praticiens appellent à promouvoir davantage les vaccins pour enfants et ils s’engagent sur des thèmes plus sociétaux. Ils souhaitent ainsi que la loi interdise les écrans avant 3 ans. Sur ce sujet, la « commission écrans » missionnée par l’Elysée doit lui rendre son rapport ce mardi. Autre préconisation des médecins : mettre en place un « plan sommeil » destiné aux enfants. Plusieurs études montrent que l’état psychique des ados s’est dégradé depuis le Covid. Chaque élève arrivant au collège pourrait avoir droit à un « bilan de santé mentale », afin d’identifier certaines fragilités. Le gouvernement est en train de mener ses derniers arbitrages. Charge à lui de reprendre à son compte tout ou partie de ces mesures. « Il ne reprendra pas les 350, mais on espère que les annonces seront fortes, structurantes et ambitieuses », avance Adrien Taquet. 

Le Parisien, 30/04

En bref

De nouveaux cas de choléra ont été identifiés à Mayotte, où l’agence régionale de santé a ouvert dimanche 28 avril une deuxième unité dédiée au traitement de la maladie. Une vingtaine de cas ont été recensés depuis la mi-mars, dont trois cas « autochtones ». Tous les cas dénombrés jusqu’alors étaient importés, pour la plupart des Comores voisines. Selon le directeur général de l’ARS, Olivier Brahic, « le plus probable » serait que les cas « autochtones » aient été contaminés par « une personne malade (qui) ne s’est pas présentée au Samu ». Le risque de transmission locale de cette infection digestive aiguë, due à l’ingestion d’eau ou d’aliments contaminés, est « élevé » selon Santé publique France, du fait des défauts d’assainissement notamment dans les quartiers d’habitat informel, où le gouvernement mène depuis la mi-avril son opération « place nette » contre l’immigration irrégulière et l’insécurité. La situation est aggravée par les restrictions d’eau de ces derniers mois face à une sécheresse sans précédent. « C’est un indicateur de grande précarité et de grande pauvreté des infrastructures », souligne l’épidémiologiste Antoine Flahault, selon qui toutefois « il peut y avoir des cas sporadiques mais aucun risque d’épidémie ».

La Croix, 30/04

Il y a plusieurs milliers d’années, un changement d’organisation sociale pourrait expliquer la faible diversité génétique du chromosome masculin, selon de nouveaux travaux menés par une équipe du CNRS, du Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) et de l’université Paris Cité et publiés dans la revue Nature Communications. Porté exclusivement par les hommes, petit, isolé et avec une tendance accrue à dégénérer, le chromosome Y est une anomalie qui n’en finit pas d’étonner les scientifiques. La chute de diversité du chromosome Y est observée sur tous les continents, mais la datation et l’amplitude varient en fonction des régions. « On ne nie pas l’existence des violences dans les sociétés passées. Mais on constate que génétiquement, il n’y a pas besoin d’y recourir pour expliquer cette diminution spectaculaire », explique Raphaëlle Chaix, chercheuse en anthropologie génétique au Laboratoire Eco-anthropologie (CNRS, MNHN, université Paris Cité) qui a dirigé ces travaux. 

Le Figaro, 30/04