Les contenus de la région '' vous seront proposés par défaut, en plus des contenus nationaux sur tout le site. Ce choix s'appliquera également lors de vos prochaines visites.

Espérance de vie – projet de l’« aide à mourir » – sommeil – semaine du cerveau – nanoparticules de plastique

A+ / A-

À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.

L’espérance de vie moyenne diminuée par la Covid à travers le monde

L’espérance de vie moyenne, qui ne cessait de progresser depuis des décennies à travers le monde, a subitement décliné en 2020 et 2021 pendant le plus gros de la pandémie de Covid, selon une étude parue dans le Lancet. Ce travail montre que l’espérance de vie a reculé à l’époque dans la grande majorité (84 %) des plus de 200 pays et territoires étudiés par les chercheurs, soit quasiment le monde entier. En moyenne, sur l’ensemble des données examinées, l’espérance de vie a reculé de plus d’un an et demi par personne en 2020 – 2021 (1,6 année). Cela s’est traduit par une surmortalité de 15,9 millions de décès, un peu plus que les quelque 15 millions estimés par les chiffres de référence de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). « Chez les adultes du monde entier, la pandémie de Covid a eu un impact sans équivalent depuis un demi-siècle, même en prenant en compte des guerres et des catastrophes naturelles », a souligné le principal auteur de l’étude, Austin Schumacher, chercheur à l’Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME).

AFP, 12/03

Le projet de l’« aide à mourir » d’Emmanuel Macron

Le président de la République a détaillé ses intentions sur l’« aide à mourir » ce week-end. Malgré la promesse de « conditions strictes », son projet provoque déjà de vives oppositions, avant l’arrivée du texte le 27 mai à l’Assemblée. Son projet de loi associe le renforcement des soins palliatifs et la « possibilité » pour certains patients de recevoir une « substance létale », a‑t-il expliqué dans un entretien à Libération et à La Croix paru lundi. Selon Emmanuel Macron, l’actuelle loi Claeys-Leonetti « ne permettait pas de traiter des situations humainement très difficiles ». « On peut penser aux cas de patients atteints d’un cancer au stade terminal qui, pour certains, sont obligés d’aller à l’étranger pour être accompagnés, indique-t-il. Il fallait donc aller plus loin. » Le chef de l’État prend garde à ne pas utiliser les mots les plus controversés d’« euthanasie » et de « suicide assisté ». Il précise que l’« aide à mourir » sera réservée, selon des « conditions strictes », à certains malades : des personnes majeures « capables d’un discernement plein et entier », atteintes d’une « maladie incurable » et d’un « pronostic vital engagé à court ou à moyen terme », et enfin victimes de souffrances « physiques ou psychologiques », « que l’on ne peut pas soulager ».

Le Figaro, 12/03

En bref

La journée internationale du sommeil se déroulera le 15 mars. D’après l’Institut national du sommeil et de la vigilance, les salariés seraient 20 à 40 % à se plaindre à la médecine du travail de passer de mauvaises nuits. Résultat, souligne une étude de Qapa News, 77 % des Français – presque 4 sur 5 – ne se sentent absolument pas prêts à entamer chaque matin une nouvelle journée de travail, soit 9 points de plus en quatre ans. Plus de 60 % ont envie de dormir au travail. Contrairement à ce que croient 13 % des 25 – 45 ans (Inserm), « non, dormir n’est pas une perte de temps, souligne Mélanie Gillant, infirmière pour le service de prévention et de santé au travail Thalie. Le cerveau en a besoin. »

Aujourd’hui en France, 12/03

A l’occasion de la semaine du cerveau du 11 au 17 mars, RFI s’interroge : « Qu’est ce qui nous pousse à procrastiner ? Quels sont les mécanismes cérébraux qui nous font tout remettre à plus tard ? Peut-on apprivoiser sa procrastination ? ». Le neuroscientifique Mathias Pessiglione, chercheur à l’Inserm, coresponsable de l’équipe Motivation, cerveau et comportement de l’Institut du cerveau, et la philosophe Mathilde Ramadier répondent à ces questions.

RFI, Rfi​.fr, 11/03

« Les nanoparticules de plastique s’infiltrent dans nos artères », titre Le Figaro. Pour la première fois, une équipe de chercheurs établit la présence de micro et nanoparticules de plastique (issues de la dégradation des plastiques) dans des plaques d’athérome venant obstruer les artères, posant la question d’un risque accru de crise cardiaque ou d’accident vasculaire cérébral. L’équipe de chercheurs italiens à l’origine de cette étude, publiée dans le New England Journal of Medicine, s’est intéressée à 257 patients âgés de 18 à 75 ans, ayant une sténose de leur carotide (une grosse artère du cou bouchée à plus de 70 % par des plaques d’athérome). Les patients ont été opérés pour déboucher leur artère et des échantillons de ces plaques d’athérome ont été prélevés et étudiés. Les chercheurs ont ainsi retrouvé des micro et des nanoparticules de polyéthylène dans 58 % d’entre eux et du polychlorure de vinyle dans 12 % des échantillons. Ces deux plastiques sont les plus utilisés dans l’industrie et pour les emballages alimentaires.

Le Figaro, 12/03