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Enquête sur les drogues – systèmes de santé – pôle d’innovation Med’Innov – fécondation in vitro – méningites

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À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.

Global Drug Survey, enquête internationale sur les drogues, licites ou non, et leurs consommateurs

Libération s’associe à la Global Drug Survey, une enquête internationale annuelle sur les drogues, licites ou non, et leurs consommateurs, et invite ses lecteurs à y participer. Après deux ans d’interruption, cette grande étude mondiale est de retour. Une vingtaine de minutes seulement sont nécessaires pour remplir cette enquête qui célèbre cette année ses douze ans d’existence, destinée à toute personne âgée d’au moins 16 ans, toujours avec l’anonymat garanti. « Cette enquête s’intéresse aux drogues, quel que soit leur statut légal. Le tabac, l’alcool mais aussi le cannabis, la cocaïne ou encore l’héroïne. Contrairement aux enquêtes institutionnelles portées par les organismes de recherche, cette enquête fait en sorte que les voix des personnes qui consomment des substances soient prises en compte dans le processus décisionnel politique. Et également afin de connaître leur rapport aux substances ainsi que leurs attentes », développe Marie Jauffret-Roustide, sociologue à l’Inserm et coordinatrice pour la France de la Global Drug Survey. Cette année, l’enquête s’intéresse à la question particulière de l’évolution du prix des substances. Elle se penche également sur l’évolution de la consommation dans des contextes nationaux de dépénalisation ou de légalisation du cannabis principalement. Une série de questions porte sur la consommation de drogues dans le cadre festif, « en lien avec les sociabilités nocturnes », pointe Marie Jauffret-Roustide. L’enquête consacre enfin une importante somme de questions au sujet du tabac, première cause de mortalité évitable en France, mais aussi au phénomène du gaz hilarant ou protoxyde d’azote. « C’est un sujet très important chez les jeunes et de manière générale nous avons peu de données sur cette consommation, relève Marie Jauffret-Roustide. En France, les chiffres fournis par les centres d’addictovigilance montrent des accidents importants liés à cet usage. » L’enquête internationale est ouverte jusqu’au 30 avril.

Liberation​.fr, 15/01

Situation d’urgence pour les systèmes de santé des pays riches

Face à des dépenses de santé qui progressent plus vite que la croissance, les gouvernements vont devoir rivaliser d’ingéniosité vu leur endettement. Le sujet sera sans doute sur la table lors d’un forum ministériel organisé le 22 janvier au siège de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Cette dernière vient de nouveau de tirer la sonnette d’alarme sur l’état des systèmes de santé dans ses pays membres. « Au niveau mondial, nous sommes face à une bombe à retardement au regard des financements », confirme Chris James, l’un des économistes chargé de la santé à l’Organisation. « Le problème n’est pas nouveau mais les pressions budgétaires s’accentuent en raison notamment du vieillissement de la population, de la hausse du nombre de retraités ou encore du changement climatique », a averti, jeudi dernier lors d’un webinaire Jo De Cock, le président du réseau des hauts responsables du budget et de la santé de l’OCDE. La croissance des dépenses publiques de santé (+2,6 % par an) devrait être deux fois plus importante que la hausse des recettes publiques (+1,3 %) entre 2019 et 2040, en moyenne pour les pays riches. Sans changement politique majeur, les dépenses de santé atteindront 11,2 % du PIB en 2040 contre 8,8 % en 2018. La France est bien au-dessus de la moyenne : la part de la richesse nationale consacrée à la santé atteignait déjà 12,7 % en 2022 dans l’Hexagone. Une telle augmentation des dépenses dépassera largement la croissance économique attendue au cours de cette période. En 2040, la part des dépenses de santé devrait représenter 20,6 % des recettes budgétaires. Par ailleurs, en début de semaine dernière, l’Organisation internationale du travail (OIT) avait alerté sur les pénuries de main‑d’œuvre dans les systèmes de santé. Le problème aujourd’hui est que « les gouvernements disposent d’une marge de manœuvre limitée pour financer la hausse à venir des dépenses de santé. L’option qui consisterait à recourir à l’emprunt ou à la hausse de la fiscalité est exclue pour bon nombre de pays de l’OCDE », analyse Chris James.

La Croix, 15/01

En bref

La Tribune consacre un article au pôle d’innovation Med’Innov, qui veut valoriser la recherche publique. Dans les Alpes-Maritimes et en Corse, on a fait front commun pour la réalisation du projet Med’Innov, labellisé PUI (pôle universitaire d’innovation) et doté d’une enveloppe de 7,5 millions d’euros pour 4 ans, souligne le quotidien. « C’est la sixième somme attribuée la plus haute », indique Xavier Fernandez, vice-président Innovation et Valorisation de l’Université Côte d’Azur (UCA), pilote du pôle méditerranéen avec l’Université de Corse Pasquale Paoli et 10 autres membres fondateurs, dont l’Inserm et Inserm Transfert.

La Tribune, 16/01

Un test révolutionnaire pourrait bientôt majorer les chances de réussite d’une fécondation in vitro (FIV), selon des travaux publiés dans Cell Genomics. La nouvelle méthode ne consiste pas à examiner les embryons eux-mêmes, mais à utiliser les restes du milieu liquide qui a servi à les cultiver. L’équipe de scientifiques, dont le professeur H. Irene Su, à l’origine de la conception du nouveau test, a ainsi prélevé des échantillons de milieu de croissance sur des embryons à cinq stades différents afin de recueillir des informations sur le profil des exARN qu’ils libèrent au cours de leur développement. Environ 4.000 de ces molécules ont été identifiées à chaque stade. En introduisant ces données dans un modèle d’apprentissage automatique, il a été possible de prédire la trajectoire de croissance d’un embryon sur la base des exARN qu’il produit.

Pourquoidocteur​.fr, 15/01

Ce mardi, après trois semaines loin du Palais Bourbon, les députés retrouvent les bancs de l’Assemblée nationale. Si les contours du calendrier parlementaire, chargé, sont connus, avec, entre autres, l’arrivée prochaine d’un texte constitutionnel pour élargir et protéger l’accès à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) et de la très attendue loi sur la fin de vie, les élus de la Chambre basse espèrent obtenir plus de détails sur les autres échéances à venir. Et seront probablement fixés après la conférence des présidents, prévue ce mardi matin à l’Assemblée.

Le Figaro, 16/01

Alors que les cas de méningites bactériennes sont en hausse depuis quelques mois, médecins et associations militent pour un changement de stratégie vaccinale, afin de protéger les enfants contre plusieurs souches et non plus une seule. La Haute Autorité de santé travaille déjà à de nouvelles recommandations. Alors que 298 cas de méningites à méningocoques étaient enregistrés en France entre janvier et septembre 2019, on en répertoriait 421 sur la même période en 2023, soit une augmentation de 36 % de ces infections d’origine bactérienne. Plusieurs laboratoires, dont GSK, ont développé des vaccins tétravalents, permettant de prévenir tout à la fois les méningites A, C, Y et W. « Notre souhait est que le vaccin contre la méningite à méningocoque C soit retiré de la liste des 11 vaccins obligatoires pour être remplacé par un de ces vaccins tétravalents, expose Jimmy Voisine, à la tête de l’association Méningites France. Les enfants ne recevraient pas d’injection supplémentaire, mais seraient protégés contre quatre maladies au lieu d’une. » Quant au vaccin contre le groupe B, seulement recommandé aujourd’hui, il estime qu’il devrait être pris en charge par la Sécurité sociale, y compris lorsque la première dose est faite après l’âge de 2 ans. De fait, la Haute Autorité de santé est en pleine réflexion sur le sujet. « De nouvelles recommandations sont prévues pour le premier semestre de cette année », indique-t-elle.

La Croix, 16/01