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Endométriose : les patientes veulent une meilleure reconnaissance de leur maladie, selon l’étude ComPaRe – Lien potentiel entre aliments transformés et cancer de l’ovaire – Décrypter nos capacités physiques et intellectuelles grâce à l’étude de notre ADN ? – Des formes plus précoces et plus graves de la mucoviscidose chez les femmes – Interruption volontaire de grossesse – Rapport sur l’accès à la pornographie chez les jeunes.

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Endométriose : les patientes veulent une meilleure reconnaissance de leur maladie, selon l’étude ComPaRe

L’étude ComPaRe Endométriose, publiée dans le Journal of Women’s Health, révèle que les femmes souffrant d’endométriose souhaitent une meilleure connaissance et reconnaissance de la maladiepar les soignants, davantage d’outils pour soulager la douleur, et l’assurance d’un diagnostic précoce… Sollicitées par la Communauté de patients pour la recherche de l’AP-HP (ComPaRe) (Centre d’épidémiologie clinique (AP-HP), des unités Cesp (Inserm/Université Paris-Saclay/UVSQ/Gustave-Roussy) et Cress (Inserm/Université Paris Cité)), 1 000 participantes, âgées en moyenne de 34 ans, ont eu à répondre à la question suivante : « Si vous aviez une baguette magique, que changeriez-vous dans votre prise en charge ? » Les données ont été analysées par un groupe comprenant à la fois des chercheurs, des soignants et des patientes. Près de 2 500 idées ont pu être identifiées et regroupées en 61 axes d’amélioration.

Lequotidiendumedecin​.fr, 02/02

Lire le communiqué de presse du 01/02/2023 : « ComPaRe Endométriose : comment améliorer la prise en charge du point de vue des patientes »

Un lien potentiel entre aliments transformés et cancer de l’ovaire

Une étude de scientifiques de l’Imperial College of London, menée sur 197 000 personnes pendant 10 ans au Royaume-Uni, souligne un lien potentiel entre aliments transformés et cancer de l’ovaire. Les patients, issus d’une large banque de données britannique, ont été suivis médicalement et ont indiqué leurs habitudes alimentaires. L’étude a été publiée dans la revue eClinicalMedicine. Les scientifiques ont examiné le lien entre la consommation d’aliments ultra-transformés et 34 types de cancer sur une période de 10 ans. Les aliments transformés représentaient entre 9,1 % et 41,4 % de l’alimentation des participants à l’étude. Les chercheurs ont comparé leurs habitudes alimentaires avec les dossiers médicaux répertoriant les diagnostics de cancer et les décès. Ils ont observé que chaque tranche de 10 % de consommation d’aliments ultra-transformés représentait une hausse de 2 % du risque de cancer, et de 19 % du risque de développer un cancer des ovaires. Le risque de mourir d’un cancer augmentait lui aussi : de 6 % pour tout type de cancer et de 30 % dans le cas du cancer ovarien. Ce n’est pas la première fois qu’un lien est observé entre aliments transformés et cancer, fait remarquer Topsante​.com. En effet, selon une étude récente (Inserm, Inra, Université Paris 13) ayant suivi la cohorte NutriNet-santé pendant deux ans, une augmentation de 10 % de la proportion d’aliments ultra-transformés dans le régime alimentaire augmente de plus de 10 % le risque de développer un cancer.

Topsante​.com, 02/02

En bref

« Sera-t-il bientôt possible de décrypter nos capacités physiques et intellectuelles grâce à l’étude de notre ADN ? », s’interroge Lejdd​.fr. Françoise Clerget-Darpoux, directrice de recherches émérite en génétique statistique, et Emmanuelle Genin, directrice de recherches en génétique statistique et des populations à l’Inserm, se penchent sur la question. Ces dernières années, des centaines d’articles scientifiques assurent avoir détecté – via des associations – les facteurs génétiques dont les effets se cumulent dans un score. Ces scores sont censés prédire non seulement nos risques de maladie, mais aussi nos aptitudes intellectuelles ou d’adaptation sociale. Le problème est que les conclusions de ces études sont tout simplement fausses car basées sur des hypothèses erronées et sur une interprétation abusive des associations entre les traits à prédire et des marqueurs génétiques.

Lejdd​.fr, 02/02

Les femmes ont des formes plus précoces et plus graves de la mucoviscidose que les hommes, ainsi qu’une mortalité plus élevée. Valérie Urbach, chercheuse à l’Inserm à l’Institut Mondor de recherche biomédicale (Créteil), explique dans un article de The Conversation avoir récemment fait une découverte avec son équipe qui pourrait expliquer, au moins en partie, la plus grande vulnérabilité des femmes malades par rapport aux hommes : une inflammation persistante à cause d’infections à répétition. « Nos travaux ont révélé que certaines molécules intervenant dans l’interruption de l’inflammation sont fabriquées en quantité insuffisantes par les cellules respiratoires des femmes atteintes de mucoviscidose », explique-t-elle. La cause : « une anomalie du gène CFTR, qui permet normalement de fabriquer une protéine ‘canal” située dans la membrane cellulaire des muqueuses (respiratoires, digestives…). Ce canal est responsable de la sécrétion d’ions chlorure vers l’extérieur des cellules » ajoute la chercheuse. Or, c’est ce canal qui dysfonctionne chez les patients touchés par la mucoviscidose.

Frequencemedicale​.com, 02/02

Les sénateurs se sont prononcés, le 1er février au soir, en faveur de la constitutionnalisation de la « liberté » de recourir à l’interruption volontaire de grossesse. Le texte initial, porté par la gauche, avait été sensiblement modifié en amont du vote. Pour que la proposition de loi constitutionnelle soit définitivement adoptée, elle doit désormais être votée dans les mêmes termes par les deux chambres. La formulation ayant évolué au Sénat, il revient donc à l’Assemblée nationale de valider prochainement cette nouvelle écriture. Une dernière étape avant que le texte ne soit soumis à référendum.

L’Humanité, 03/02

L’Académie de médecine vient de publier un rapport sur l’accès à la pornographie chez les jeunes. David Cohen, chef du service psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent à la Pitié-Salpêtrière (Paris), s’étonne, dans un entretien à La Croix, que sa consommation soit moins étudiée que celle de l’alcool, du tabac ou du cannabis. Il déplore : « L’exposition à la pornographie n’est pas assez étudiée ».

La Croix, 03/02