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Émulsifiants alimentaires – Cancers – Chaleur et décès – Bronchiolite – Implant cérébral

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À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.

Lien entre forte consommation d’émulsifiants alimentaires et risque de maladies cardiovasculaires

Une étude, réalisée par des chercheurs en nutrition de l’Inserm et de l’INRAE et publiée dans le British Medical Journal, met en garde contre une forte consommation d’émulsifiants alimentaires, pouvant augmenter le risque de maladies cardiovasculaires. Ces additifs alimentaires, couramment utilisés pour améliorer l’apparence, le goût ou la texture d’aliments industriels tels que plats préparés, sauces, desserts ou biscuits, ont été associés à un risque accru de problèmes cardiaques dans une étude portant sur plus de 80 000 participants en bonne santé. Bien que le lien de causalité ne soit pas encore établi, des études animales ont montré que les émulsifiants perturbaient la microflore intestinale et augmentaient l’inflammation intestinale, pouvant contribuer aux problèmes cardiovasculaires. L’enquête réalisée par les chercheurs est basée sur le recueil de données transmises par plus de 95.000 personnes dans le cadre du dispositif NutriNet-Santé.

France Info, Tf1info​.fr, 07/09

Lire le communiqué de presse du 07/09/2023 : « Association entre la consommation d’additifs alimentaires émulsifiants et le risque de maladies cardiovasculaires »

Décryptage d’un nouvel outil de réparation de l’ADN, cible idéale pour traiter les cancers du sein et de l’ovaire

Des chercheurs de l’institut Curie et de l’Inserm ont découvert un système de réparation de l’ADN, qui permet d’espérer traiter les cancers du sein et de l’ovaire. Au cœur de leurs travaux se trouve la protéine PolꝊ, ou polymérase theta, dont le rôle est de corriger, au cours de la division cellulaire les effets des expositions génotoxiques : rayons ultraviolets, alcool, tabac, prédispositions héréditaires ou encore mutations spontanées. En particulier, PolꝊ est spécialisée dans la réparation des lésions touchant les deux brins de l’ADN. Dans un article publié dans Nature, les chercheurs de l’équipe « Mécanismes alternatifs de réparation de l’ADN dans les cancers » décrivent le mécanisme d’action de cette polymérase. Ils expliquent notamment que PolꝊ intervient là où les autres voies de réparation de l’ADN ne fonctionnent pas : lors de la mitose, une période de la vie cellulaire au cours de laquelle on croyait jusqu’ici, à tort, qu’aucun mécanisme de réparation ne pouvait opérer. Les chercheurs de l’institut Curie et de l’Inserm ont collaboré avec les équipes du CEA pour démontrer que, pour réparer l’ADN, PolꝊ devait être activée par une enzyme présente spécifiquement pendant la division cellulaire. Les chercheurs estiment que les cellules tumorales ont un besoin vital de PolꝊ pour survivre à chaque mitose. Ils espèrent à terme exploiter le mécanisme qu’ils ont décrit, ou plutôt son inhibition, pour lutter contre ces cancers. Raphaël Ceccaldi, chercheur Inserm à l’Institut Curie, qui a participé à cette découverte, a été interviewé par France Inter.

France Inter, Lequotidiendumedecin​.fr, 06/09

Lire le communiqué de presse du 07/09/2023 : « Découverte d’un système de réparation de l’ADN inédit, un nouvel espoir pour le traitement des cancers du sein et de l’ovaire »

En bref

Challenges note que, selon une étude de l’Inserm, 61 672 décès sont attribuables à la chaleur en Europe entre le 30 mai et le 4 septembre 2022. C’est l’Italie qui a enregistré le plus grand nombre de morts avec 18 010 décès, suivi de l’Espagne (11 324) et de l’Allemagne (8 173). La France arrive en 4e position, avec 4 807 décès.

Challenges, 07/09

Le nouveau traitement préventif contre la bronchiolite, le Beyfortus (nirzevimab) des laboratoires Sanofi sera disponible, à partir du 15 septembre, dans les établissements de santé et en pharmacie. Tous les enfants nés à partir du 6 février 2023 sont concernés. Le virus respiratoire syncytial (VRS), ciblé par ce traitement, est responsable de 80 % des cas de bronchiolite. De 2 à 5 % des nourrissons sont hospitalisés chaque année. La saison dernière, Santé publique France a compté près de 75 000 passages aux urgences et plus de 26 000 hospitalisations de patients de moins de 2 ans. « L’idée est de délivrer directement une protection contre le VRS, sous forme d’une petite dose d’anticorps monoclonaux », indique le Pr Ralph Epaud, pneumopédiatre au centre hospitalier intercommunal de Créteil. Ces molécules ciblent le virus et le détruisent. Lors des essais cliniques, le médicament a permis une diminution d’environ 70 % des infections par le VRS nécessitant une prise en charge médicale. Il a conduit à une réduction d’environ 80 % des hospitalisations.

Le Point, 07/09

Paris Match explique que, grâce à un implant cérébral révolutionnaire, et à travers un avatar numérique, une victime d’un AVC privée de parole peut s’exprimer à nouveau. Ann, enseignante en mathématiques au Canada, victime d’un AVC du tronc cérébral, la laissant paralysée et incapable de parler, a participé aux recherches menées par l’équipe Bravo3, dirigée par Edward Chang, président de la chirurgie neurologique à l’université de Californie San Francisco dans le cadre d’une procédure interface cerveau-ordinateur. Les signaux captés par l’implant sont transmis à un ordinateur équipé d’un algorithme d’apprentissage profond. L’IA apprend à lire les intentions d’Ann, même si son corps ne peut pas les exprimer.

Paris Match, 07/09