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Douleurs de l’enfant : programme de recherche français Prelude – Une double stratégie pour réduire le risque d’infections sexuellement transmissibles – Cancer : nouveaux traitements – Nez électronique associé à un implant cérébral – Hépatite aiguë grave chez l’enfant.

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Douleurs de l’enfant : lancement de Prelude, un programme de recherche français

Le programme français Prelude (pour Programme de REcherche et de LUtte contre la Douleur de l’Enfant) a pour objectif de faire avancer la prise en charge des douleurs de l’enfant atteint de maladie rare. Il comporte six projets, quatre en recherche clinique et deux en recherche fondamentale. « A ce jour, pour les maladies rares et sévères, il existe moins d’une dizaine de molécules à visée antalgique, est-il rappelé dans un communiqué de l’AP-HP. Presque aucune n’a d’autorisation de mise sur le marché pour les enfants de moins de 6 ans ». Le programme Prelude fédère l’Institut des maladies génétiques Imagine, l’hôpital Necker-Enfants malades AP-HP et Helebor, structure d’intérêt général dont l’ambition est de contribuer à améliorer la qualité de vie des personnes gravement malades et de leurs proches. Aux commandes de ce programme, le Dr Céline Greco, médecin-chercheur à l’hôpital Necker-Enfants malades et à l’Institut Imagine, qui a reçu un soutien à la recherche de l’Ecole de l’Inserm Liliane Bettencourt et de la Fondation Bettencourt Schueller. Les quatre projets de recherche clinique porteront sur deux maladies rares de la peau, sur une maladie hématologique et sur la prise en charge des douleurs du membre fantôme chez les enfants et adolescents souffrant de cancers osseux nécessitant une amputation. Les projets de recherche fondamentale visent quant à eux à comprendre les douleurs de la peau et les douleurs osseuses.

Lequotidiendumedecin​.fr, 25/10

En bref

Une double stratégie réduit la survenue d’infections sexuellement transmissibles (IST), selon une étude française conduite chez plus de 500 hommes ayant des rapports avec des hommes, très exposés à ces maladies. Les auteurs montrent que la vaccination contre le méningocoque B diminue le risque d’infection par les gonocoques ; et qu’un traitement postexposition par doxycycline – un antibiotique – permet de réduire la survenue de la syphilis, d’infections à chlamydia et de gonococcie. Compte tenu de l’efficacité, l’essai appelé « ANRS Doxyvac » a été interrompu afin de mettre la doxycycline et le vaccin antiméningocoque B à disposition de tous les participants. Les résultats devraient être présentés lors d’un congrès international, début 2023.

Lequotidiendumedecin​.fr, 25/10, Le Monde, édition Science et Médecine, 26/10

Lire le communiqué de presse du 24/10/2022 : « Efficacité d’un vaccin contre le méningocoque B et d’un antibiotique préventif pour réduire le risque d’infections sexuellement transmissibles »

Dans un dossier spécial « Guérir du cancer. Les nouveaux traitements », Le Figaro Santé se penche sur « des anticorps à l’assaut des tumeurs ». Il y a une vingtaine d’années, de premiers outils ont vu le jour : des anticorps dirigés contre des protéines portées par les cellules cancéreuses. « Ils ont bouleversé le traitement des lymphomes, avec les anti-CD20, celui des cancers du sein avec les anti-HER2, ou ceux de la tête et du cou avec les anti-EGFR, et l’on continue de les utiliser en routine pour ces cancers », commente le Dr Aurélien Marabelle, expert en immunothérapie à l’institut Gustave-Roussy et responsable d’un laboratoire de recherche translationnelle de l’Inserm. D’autres médicaments les complètent aujourd’hui : des molécules de la catégorie des cytokines, notamment les interleukines ou les interférons, qui stimulent la réponse immunitaire. C’est toutefois une autre stratégie thérapeutique qui s’est avérée vraiment payante. Elle vise à bloquer la tolérance dont notre système de défense sait faire preuve envers les tumeurs, et a valu à l’Américain James Allison et au Japonais Tasuku Honjo le prix Nobel de médecine en 2018. Les premières molécules sont apparues sur le marché il y a une dizaine d’années.

Le Figaro Santé, 01/11

Richard Costanzo, professeur émérite de physiologie et de biophysique, et Daniel Coelho, professeur d’oto-rhino-laryngologie à la Virginia Commonwealth University (VCU) et expert en implants cochléaires, sont sur la piste d’un nez électronique associé à un implant cérébral pour permettre aux personnes qui ont perdu l’odorat de sentir à nouveau des odeurs. L’objectif des deux chercheurs américains de récréer un nez électronique pourrait permettre aux personnes souffrant de Covid long de retrouver l’odorat. Le problème qui se pose notamment est de savoir dans quelles parties du cerveau injecter les signaux enregistrés par le nez électronique. Richard Costanzo est confiant : « Je pense qu’il nous faudra encore plusieurs années avant d’y parvenir », a‑t-il déclaré. « Mais je pense que c’est faisable ». En attendant, des chercheurs misent eux plutôt sur les cellules souches pour remettre à neuf les zones du nez altérées par le Covid-19.

Pourquoidocteur​.fr, 25/10

Une nouvelle pathologie grave du foie touchant de jeunes enfants a été détectée ces derniers mois, essentiellement au Royaume-Uni et aux États-Unis, rappelle Lefigaro​.fr. Aucun cas n’a pour le moment été détecté en France. Les scientifiques se mobilisent. A ce jour, environ 600 enfants dans le monde, la majorité âgée de moins de 5 ans, ont été victimes de cette hépatite aiguë grave, avec de graves conséquences : hospitalisations pour insuffisance hépatique, et pour certains la nécessité absolue d’une greffe. On déplore une dizaine de décès. Jean-Michel Pawlotsky, chef du service virologie de l’hôpital Henri-Mondor à Créteil, se veut néanmoins rassurant : « Il n’y a aucune inquiétude à avoir pour le moment, le nombre de cas dans le monde reste extrêmement faible et l’on n’a toujours pas observé de cas en France. »

Lefigaro​.fr, 25/10