Les contenus de la région '' vous seront proposés par défaut, en plus des contenus nationaux sur tout le site. Ce choix s'appliquera également lors de vos prochaines visites.

Covid-19 : vaccination obligatoire, pic épidémique bientôt atteint – Grippe : couverture vaccinale insuffisante – Dispositif contrôlant la dose d’anesthésiant.

A+ / A-

Grippe : épidémie stable mais couverture vaccinale insuffisante

Si l’épidémie de bronchiolite poursuit sa décrue entamée fin 2021, celle de grippe affiche une certaine stabilité après une nette augmentation fin décembre. Il est ainsi « impossible d’anticiper avec certitude la dynamique de circulation des virus grippaux au cours des semaines à venir », conclut Santé publique France, alors que la campagne de vaccination est prolongée jusqu’au 28 février pour tenter de compléter une couverture insuffisante. En semaine 52 (du 27 décembre 2021 au 2 janvier 2022), le taux de consultations pour syndrome grippal était en nette augmentation (+ 66 %), mais en semaine 1 (du 3 au 9 janvier), une stabilisation des indicateurs de l’activité grippale en médecine de ville est observée. Si le réseau Sentinelles rapporte une hausse de 26 % de l’activité, les passages aux urgences et les hospitalisations sont en recul respectivement de 32 % et de 42 % par rapport à la semaine précédente. Les données témoignent tout de même d’une circulation active des virus grippaux, avec trois régions (Île-de-France, Auvergne Rhône-Alpes et Occitanie) et deux DOM-TOM (La Réunion et Mayotte) en phase épidémique et neuf régions métropolitaines encore en phase pré-épidémique, la Corse demeurant en niveau de base. Santé publique France s’inquiète notamment d’une proportion d’enfants de moins de 15 ans parmi l’ensemble des cas graves de grippe « nettement plus élevée que ce qui est habituellement observé » (41 % en S1 contre moins de 15 % lors des saisons précédentes).

Lequotidiendumedecin​.fr, 12/01

En bref

Dans un entretien à L’Express, Dominique Costagliola, directrice de recherches émérite à l’Inserm, épidémiologiste, explique que « croire que la vague [de Covid-19] sera la dernière, c’est de la pensée magique ». Elle indique : « Jusque-là, je n’étais pas en faveur de la vaccination obligatoire. Mais c’est la seule solution à ce stade ». « L’immunité collective est une idée théorique venue de la modélisation. Elle suppose que les vaccins confèrent une immunité stérilisante [qui empêche l’infection]. Là, nous n’avons jamais prétendu que le vaccin était stérilisant, même s’il minimise les transmissions. Au début, c’était de l’ordre de 60 %, aujourd’hui avec Omicron c’est plutôt de 20 à 30 %. Des gens sont réinfectés », affirme-t-elle.

L’Express, 13/01

« Le pic épidémique [du Covid-19] semble maintenant très proche », titre Le Figaro. Le gouvernement « suit l’hypothèse d’une diminution du nombre des contaminations » dans « les prochains jours », a déclaré le ministre de la Santé, Olivier Véran, hier matin au micro de Franceinfo. « Je ne serai pas surpris si le pic arrivait dans quelques jours (…), reconnaît Mahmoud Zureik, épidémiologiste à l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines et directeur du groupement d’intérêt scientifique Epi-Phare. Impossible de dire si ce sera dans quatre jours ou dans une semaine (…) » « Si le pic arrive, c’est plus parce que l’épidémie manque de carburant, avec une saturation des contaminations dans les réseaux de contacts dans la population, plus que par un quelconque effet des mesures de contrôles, explique Mircea Sofonea, épidémiologiste à l’université de Montpellier. Et dans ce cas, il n’y a pas de raison pour que le nombre de cas ne baisse pas franchement après le pic, sauf s’il y avait un relâchement trop rapide des gestes barrières et des comportements. »

Le Figaro, 13/01

Les Echos rendent compte de la mise au point d’un dispositif qui contrôle la dose d’anesthésiant. Braindex a conçu un moniteur qui, en combinant l’électroencéphalographie et la spectroscopie tissulaire via un même capteur frontal, permet au corps médical de suivre l’état fonctionnel du cerveau du patient pendant l’anesthésie générale. Grâce à un algorithme basé sur des données cliniques, « on peut ajuster de manière individuelle la bonne quantité de drogue anesthésiante à chaque patient », explique Thierry Cussac, président et fondateur de cette deeptech, rejoint depuis sa création en 2016 par Pierre Charlier et Benoît Maugy. La société a mis au point sa technologie en partenariat avec l’unité Inserm du CHU de Lille, au sein du Centre d’investigation clinique-innovation technologique, ainsi qu’une unité mixte de recherche du CNRS et de l’Université de Lorraine.

Les Echos, 13/01