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Covid-19 – tuberculose – hypoxie – moelle épinière – cancer – consultation en soins infirmiers

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À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser.
Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.

Lancement d’une nouvelle campagne de vaccination contre le Covid-19 à l’approche des JO

Une nouvelle campagne de vaccination contre le Covid-19 a été lancée hier à l’approche des Jeux olympiques sur avis de la Haute Autorité de Santé (HAS). Elle vise à protéger les personnes de 80 ans et plus et les personnes immunodéprimées. Alors que les Jeux olympiques pourraient servir « d’accélérateur » en cas de reprise épidémique, la HAS veut mettre à l’abri les personnes les plus fragiles. « Les risques infectieux les plus probables sont les intoxications alimentaires collectives compte tenu des regroupements et des consommations sur place, les maladies transmises par les moustiques (dengue, Zika, chikungunya), les infections respiratoires aiguës dont la Covid-19 et les maladies à surveillance obligatoire comme les méningites, la rougeole, la diphtérie », énumérait Marie Bâville, sous-directrice de la veille et de la sécurité sanitaire à la direction générale de la santé, dans une note de l’Inserm publiée en mars. Elle précisait alors qu’il n’y avait « pas de motif d’inquiétude ni de signe d’alerte particulier » mais indiquait : « Nous nous organisons pour parer à toutes les éventualités car le brassage de milliers d’individus pourrait favoriser les transmissions ».

Destinationsante​.com, 15/04

Espoir dans la lutte contre la tuberculose en Asie grâce à un nouveau traitement

Un traitement plus rapide et beaucoup plus efficace contre la tuberculose pharmacorésistante est déployé en Asie-Pacifique, laissant espérer une « nouvelle ère » dans la lutte contre l’une des maladies infectieuses les plus meurtrières au monde. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), c’est dans cette région que l’on a recensé la plus grande proportion des 10,6 millions de nouveaux cas de tuberculose dans le monde en 2022, et plus de la moitié des 1,3 million de décès. Bien que la tuberculose puisse être guérie par des antibiotiques, plus de 3 % des nouveaux patients atteints de maladie infectieuse souffrent d’une forme résistante aux médicaments. Un nouveau traitement plus léger et avec moins d’effets secondaires commence à être proposé dans la région, notamment aux Philippines, au Vietnam et en Indonésie. Des essais ont montré un taux de guérison de plus de 90 % après six mois. Le traitement BPaL, qui combine les antibiotiques bédaquiline, prétomanide et linézolide, a été approuvé dans plus de 60 pays, selon l’organisation à but non lucratif TB Alliance, qui l’a développé. Afin d’accélérer le déploiement du BPaL, TB Alliance a ouvert un centre à Manille pour fournir formation et assistance aux pays de la région. En Inde, qui compte le plus de cas au monde, on attend avec impatience l’arrivée du médicament.

AFP, 15/04

En bref

Le Figaro consacre un article à des chercheurs grenoblois qui mènent depuis 2019 des études sur les habitants de La Rinconada, perchée à 5 300 mètres d’altitude au Pérou. Au pied des montagnes, Samuel Vergès pilote la quarantaine de chercheurs du laboratoire hypoxie et physiopathologies (HP2), rattaché à l’Inserm et à l’université Grenoble-Alpes, qui cherche à comprendre les effets sur la santé de l’hypoxie, phénomène qui confronte l’organisme à un manque d’oxygène. « On peut être en situation d’hypoxie quand on se retrouve en haute altitude, mais également dans le cadre de certaines pathologies, comme l’apnée du sommeil ou les maladies respiratoires », précise le directeur de recherche à l’Inserm. Dans le cadre du projet Expédition 5 300, cinq missions ont été organisées sur place, avec l’objectif de réaliser des bilans de santé sur des habitants volontaires. Toujours en cours, le projet Expédition 5 300 s’intéressera dans les prochains mois à la santé des enfants et aux liens entre l’hypoxie et le développement, qui constitueront les principaux objectifs scientifiques des deux prochaines missions prévues au Pérou en mai et en septembre. 

Le Figaro, 16/04

Selon des travaux menés sur la souris par une équipe belge et japonaise, publiés dans la revue Science, les circuits neuronaux de la moelle épinière permettent un apprentissage moteur dont ils conservent un souvenir. Les chercheurs ont identifié et caractérisé les deux types de neurones qui assurent, respectivement, cet apprentissage et cette « mise en mémoire ». « La moelle épinière est trop souvent considérée comme un simple tube qui transmet les informations entre le tronc cérébral et les muscles qui réalisent les mouvements, déplore Simon Lavaud, le doctorant français qui a réalisé l’essentiel des expériences, à l’université catholique de Louvain (KU Leuven, Belgique). Notre étude montre qu’elle fait bien plus que cela. » « Ces résultats récusent l’idée dominante selon laquelle l’apprentissage moteur et la mémoire sont confinés aux seuls circuits cérébraux », relève Aya Takeoka, qui a coordonné l’étude et qui travaille aujourd’hui au centre Riken de recherche sur le cerveau, au Japon. 

Lemonde​.fr, 16/04

La société de biotech française Transgene a présenté une nouvelle étude concernant son vaccin capable de réduire le risque de rechutes d’un cancer ORL. Le vaccin est personnalisé puisqu’il se base sur les données obtenues grâce à l’analyse du bout de tumeur. Chaque patient a donc son propre vaccin. Une fois administré (sous la forme de 20 injections sous-cutanées), le vaccin TG4050 va éduquer le système immunitaire pour qu’il développe des anticorps capables de détruire les cellules cancéreuses. Lors du congrès de l’AACR 2024 (American Association for Cancer Research) à San Diego, les résultats d’une étude clinique de phase 1 menée auprès de 33 patients ont été présentés par le Dr Olivier Lantz, directeur adjoint de l’unité Immunité et cancer (U932 Institut Curie/Inserm). La phase II de l’étude clinique débutera dans les semaines à venir. 

Doctissimo​.fr, 15/04

Le gouvernement veut élargir les possibilités de prescription à d’autres professionnels du soin que les médecins. Les infirmiers réclament une meilleure reconnaissance de leur travail depuis de longs mois. Dans un entretien à La Tribune Dimanche, Frédéric Valletoux, ministre délégué à la Santé, affirme : « Nous allons créer la consultation en soins infirmiers ». Et d’expliquer : « L’enjeu n’est pas du tout de remplacer les médecins mais de reconnaître pleinement les rôles et les compétences de chacun, avec comme seul souci d’améliorer l’accès aux soins. Les infirmiers doivent pouvoir assurer le suivi de maladies chroniques, par exemple un diabète, prolonger des ordonnances. Cela devra se faire en lien avec le médecin traitant mais avec une autonomie supplémentaire et une confiance renouvelée. Faire confiance à un plus grand nombre de professionnels de santé, c’est une priorité ». Et d’ajouter : « Le médecin restera la tour de contrôle du parcours de soins ».

La Tribune Dimanche, 14/04