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Covid-19 : la fin de l’épidémie cette année ? – La méditation pour améliore les capacités de régulation attentionnelle et émotionnelle – La flambée épidémique de grippe aviaire se poursuit – Suppression des additifs alimentaires : rôle positif du Nutri-Score – Un gène qui retarde le vieillissement du cœur.

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Covid-19 : la fin de l’épidémie cette année ?

Malgré des conditions hivernales favorables à la circulation du virus et sans mesures de contrôle particulières, la France connaît en ce début d’année un très fort recul du nombre de cas de Covid, à son plus bas niveau depuis plus d’un an, indique Le Figaro. La fin rapide de cette neuvième vague épidémique, bloquée par l’immunité acquise via les vaccins et les contaminations, ouvre la perspective d’un Covid en passe de devenir une infection saisonnière. En moyenne, une pandémie dure deux à trois ans, fait remarquer le quotidien. Le nombre de cas quotidien de Covid-19 est passé sous la barre symbolique des 5 000 (contre plus de 60 000 début décembre). Du jamais-vu depuis fin octobre 2021 (soit avant que le variant Omicron ne fasse exploser les contaminations). « Le virus rencontre désormais un niveau de résistance tellement fort au sein des populations qu’il ne peut plus progresser », analyse Vincent Enouf, directeur adjoint du Centre national de référence des virus des infections respiratoires à l’Institut Pasteur. « C’est prématuré et compliqué d’assurer avec certitude » la fin de l’épidémie, estime Mahmoud Zureik, professeur de santé publique à l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines et directeur d’EPI-Phare. « C’est quelque chose que l’on pourra seulement dire avec plusieurs années de recul. Il est vrai que nous sommes dans une période d’accalmie inédite depuis plusieurs mois (...) »

Le Figaro, 26/01

En bref

Ça m’intéresse, qui publie un dossier intitulé « Comment nos pensées nous soignent », explique que « méditer aide notre corps à trouver son équilibre ». « La méditation de pleine conscience produit de puissants effets sur tout l’organisme : elle libère l’accès au système nerveux parasympathique qui décélère le cœur, ralentit la respiration, dilate les artères, etc. », explique Michel Le Van Quyen, spécialiste du cerveau à l’Inserm. La revue rend compte des résultats de l’étude européenne « Silver santé », menée sur 150 personnes de plus de 65 ans, dont certaines pratiquaient la méditation et d’autres apprenaient l’anglais. « La méditation améliore les capacités de régulation attentionnelle et émotionnelle, qui ont tendance à diminuer avec l’âge », indique la Dre Gaël Chételat, chercheuse à l’Inserm et coordinatrice de cette étude. Le groupe qui apprenait l’anglais sur une tablette avec des sessions de vingt minutes par jour n’a pas bénéficié de progrès aussi significatifs sur ces deux critères.

Ça m’intéresse, 01/02

Reprise du communiqué de presse du 10/10/2022 : « Prévention des démences chez les seniors : la méditation toujours à l’étude »

La flambée épidémique de grippe aviaire se poursuit et avec elle le risque – même faible – de mutation du virus. L’épidémie de grippe aviaire qui sévit depuis l’été dernier est la « plus dévastatrice » qu’ait connue l’Europe de toute son histoire, a prévenu fin décembre le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies. La France est particulièrement touchée : 4,6 millions de volailles ont été abattues depuis le mois d’août, selon le ministère de l’Agriculture. Un chat a été euthanasié en décembre dernier dans les Deux-Sèvres, après avoir été infecté par le virus de la maladie qui circule le plus, le sous-type H5N1 du type A. Dans une note récente, le ministère de la Santé recensait quatre personnes avec infection confirmée par un test PCR dans le monde : une au Royaume-Uni en 2021, une aux Etats-Unis et deux en Espagne en 2022. La vigilance reste de mise car « la propagation de l’infection chez les oiseaux augmente la probabilité de l’apparition d’un nouveau virus grippal dans la population humaine », prévient l’institut Pasteur.

Le Parisien, 26/01

Malgré des efforts sur le sucre et le gras, les industriels ont encore du travail pour rendre leurs recettes moins nocives pour la santé, souligne Capital. La priorité : la suppression des additifs, encore trop nombreux dans les formules. Bien que surveillés de près par le régulateur européen et soumis à des évaluations sanitaires avant d’être autorisés, nombre de ces colorants, conservateurs, agents de blanchiment, de texture ou d’enrobage, édulcorants, exhausteurs de goût et autres utilisés dans les recettes des industriels sont suspects. Régulièrement, des études scientifiques interrogent leur innocuité, et font parfois même le lien entre certains d’entre eux et des maladies comme le cancer. Dénoncés par les associations de consommateurs et certains chercheurs, quelques-uns ont d’ailleurs déjà été mis au ban par de grands industriels, à l’instar de l’aspartame, du dioxyde de titane ou du glutamate de sodium. Mais leur usage reste important. Arriver à des recettes plus propres et plus transparentes, c’est le défi que se sont lancé les pouvoirs publics, avec les campagnes de prévention, la mise en place d’une information nutritionnelle obligatoire et la création en 2017 d’un indicateur clé : le Nutri-Score.

Capital, 01/02

Des chercheurs de l’université de Bristol (Royaume-Uni) et de l’hôpital milanais MultiMedica (Italie) se sont intéressé à un gène qui retarde le vieillissement du cœur. Publiés dans la revue Cardiovascular Research, les derniers travaux de ces scientifiques portent sur le BPIFB4. Il y a quatre ans, plusieurs membres de l’équipe avaient démontré qu’un variant de ce gène était fréquent chez les centenaires et que ceux qui le portaient rencontraient moins de problèmes cardiovasculaires que les autres. Selon leur nouvelle étude, administré chez des patients insuffisants cardiaques nécessitant une transplantation, le gène mutant protégerait leurs cellules et rajeunirait leur cœur. Pour parvenir à ce résultat, une partie de l’équipe à Bristol a réalisé des expériences sur des souris d’âge divers. Chez elles, le gène « antivieillissement » stoppait la dégradation de la fonction cardiaque.

Le Parisien, 26/01