Les contenus de la région '' vous seront proposés par défaut, en plus des contenus nationaux sur tout le site. Ce choix s'appliquera également lors de vos prochaines visites.

Covid-19 et charge virale – infertilité – congrès de l’AFSOS – douleur chronique – études supérieures et santé mentale

A+ / A-

Covid-19 : la charge virale à son maximum quatre jours après l’apparition des symptômes

Des chercheurs du Boston Children’s Hospital, aux Etats-Unis, soulignent qu’il ne faut pas se fier à un test antigénique négatif, s’il est réalisé peu après l’apparition des symptômes. Leur étude, rendue publique fin septembre dans le journal Clinical Infectious Diseases, révèle une évolution depuis l’arrivée du variant Omicron. « Au début de la pandémie, de nombreuses études ont montré que la charge virale atteignait son pic au moment du déclenchement des symptômes, et déclinait fortement ensuite », rappelle Jérémie Guedj, directeur de recherche à l’Inserm. Mais cela sembla avoir changé, comme le montre l’étude. La charge virale est maintenant à son maximum quatre jours après l’apparition des symptômes. Pour leur étude, les chercheurs ont inclus 350 personnes souffrant pour la plupart de toux, de douleurs de gorge, d’un nez qui coule ou congestionné. « Cela explique pourquoi les tests antigéniques semblaient moins sensibles depuis quelques mois : ils étaient faits au moment des symptômes, souvent trop tôt pour être positifs, commente le Pr Antoine Flahault, épidémiologiste à l’Université de Genève. En réalité ils sont toujours aussi efficaces, mais au quatrième jour de la maladie. » Le phénomène s’accompagne d’une réduction de la période d’incubation, qui est passée de cinq à trois jours depuis l’arrivée du variant Omicron. Le Figaro, 09/10

L’infertilité, un problème de santé publique majeur dans le monde

Le Figaro rappelle qu’en avril, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié un large rapport sur l’infertilité concluant qu’il s’agissait d”« un problème de santé publique majeur ». Une personne sur six dans le monde a été confrontée au cours de sa vie à des difficultés pour avoir un enfant. Si le problème est universel – sa prévalence varie très peu d’une région du monde à l’autre – il est encore plus visible dans les pays développés où le taux de fécondité décroît fortement depuis plusieurs décennies. C’est moins le cas pour la France par rapport au reste de l’Europe, qui présente un taux de fécondité supérieur à la moyenne du continent (1,82 enfant par femme contre 1,5). Cependant, celui-ci baisse et est passé en dessous du seuil de renouvellement des générations (2,1 enfants par femme dans notre pays). Les médias parlent beaucoup des facteurs environnementaux, « mais l’âge reste le facteur le plus important », souligne la Dr Lucie Chansel-Debordeaux, spécialiste de la reproduction au CHU de Bordeaux. « La fertilité diminue avec l’âge, surtout chez la femme. L’insuffisance ovarienne physiologique de la femme liée à l’âge s’accompagne d’une altération de la qualité des ovocytes. » Le Figaro, 07/10

En bref

Le congrès de l’Association francophone des soins oncologiques de support (AFSOS) se tiendra du 11 au 13 octobre à Lille. Les problématiques rencontrées en ville sont au cœur de cette 15e édition avec des discussions sur de nouveaux référentiels, notamment sur cancer et sommeil, un focus sur les toxicités des nouveaux traitements… Cette année, sera présenté le premier référentiel sur cancer et sommeil, élaboré en collaboration avec des chercheurs CNRS, Inserm et de la Société française de chronobiologie. Un document très attendu car c’est « un problème très difficile rencontré au quotidien », souligne le président de l’Afsos, le Pr Ivan Krakowski, oncologue médical et médecine de la douleur à Bordeaux. Le Monde, 06/10

Près d’un Français sur six souffre de douleur chronique. Les causes sont multiples : la douleur peut être due à une pathologie, une infection, une chirurgie ou un accident… Des techniques de pointe et des approches psychocorporelles sont utilisées dans les centres antidouleur. Pourtant, peu de malades en bénéficient. Par ailleurs, les mécanismes sous-jacents sont très différents les uns des autres : « Une douleur dite neuropathique, liée à une lésion du système nerveux, un nerf sciatique détérioré suite à une opération, par exemple, n’est pas la même qu’une douleur provoquée par une fibromyalgie ou par des métastases vertébrales cancéreuses », souligne le Pr Nicolas Authier, chef du Centre d’évaluation et de traitement de la douleur du CHU de Clermont-Ferrand, chercheur dans l’équipe Inserm de Neuro-Dol. Et pourtant, toutes sont regroupées sous le terme de « chronique ». « L’objectif zéro douleur est très rarement atteignable, explique le Pr Authier. Si le patient reste en lutte permanente, alors que le combat est perdu d’avance, cela aboutit à un épuisement psychique, un sentiment de culpabilité, d’échec, extrêmement délétère ». 60millions​-mag​.com, 06/10

Faire des études supérieures serait associé à un risque plus élevé d’anxiété et de dépression, suggèrent des chercheurs de l’University College de Londres (UCL), dans leur étude publiée dans The Lancet Public Health et ce quel que soit le niveau social des principaux concernés. Le Dr Gemma Lewis du département de psychiatrie de l’UCL, explique : « Les deux premières années de l’enseignement supérieur sont une période cruciale pour le développement. Si nous pouvions améliorer la santé mentale des jeunes pendant cette période, cela pourrait avoir des avantages à long terme pour leur santé et leur bien-être, ainsi que pour leur réussite scolaire et leur succès à long terme ». Pour mener leurs travaux, les chercheurs se sont basés sur les données de deux études longitudinales portant sur les jeunes en Angleterre. Doctissimo​.fr, 09/10