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Covid-19 : campagne vaccinale – exposition des jeunes enfants aux écrans – additifs et maladies cardio-vasculaires – maladies inflammatoires chroniques de l’intestin – IA et cancer

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À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.

Nouvelle campagne vaccinale contre la Covid-19

Une nouvelle campagne vaccinale contre la Covid-19 destinée à protéger les personnes les plus fragiles a débuté le 15 avril. Au printemps 2023, seuls 2 % des plus de 80 ans s’étaient fait revacciner contre la Covid-19. « Faire son rappel ce printemps permettra d’être protégé pendant la période estivale, notamment durant les Jeux, au cours desquels la circulation de personnes venues du monde entier pourrait favoriser une vague épidémique », avance le ministère de la Santé. Les personnes incitées à recevoir une nouvelle dose sont celles qui risquent le plus une forme grave en cas d’infection : les 80 ans et plus, les patients immunodéprimés, les résidents d’Ehpad et d’unités de soins de longue durée, peu importe l’âge, et toute personne à très haut risque (comme une maladie grave) « dans le cadre d’une décision médicale ». L’objectif est de « booster » le bouclier immunitaire, y compris celui contre les formes graves. En effet, cette protection « diminue plus rapidement » chez les plus de 80 ans et les immunodéprimés, rapporte la Haute Autorité de santé. Or, les seniors ont souvent reçu leur dernière injection à l’automne dernier, au plus tôt.

Le Parisien, 22/04

En bref

Jonathan Bernard, chercheur au Centre de recherche en épidémiologie et statistiques (Inserm-Inrae-université Paris Cité-université Sorbonne Paris Nord), mène des recherches sur l’exposition des jeunes enfants aux écrans et sur son influence sur leur développement et leur santé. L’étude qu’il a menée sur les données de près de 14 000 enfants de leurs 2 ans à leurs 5 ans et demi, publiée en septembre 2023, a démontré une relation négative entre le temps d’exposition aux écrans et le développement des enfants. Mais elle a aussi mis en évidence que cette relation est minorée lorsque le cadre de vie familial est pris en compte. Dans un entretien au Monde, il souligne : « Si le temps a son importance, le contexte d’exposition aussi ».

Le Monde, 21/04

Le Figaro publie un article sur « les additifs [qui] pourraient favoriser les maladies cardio-vasculaires ». En septembre dernier, des chercheurs français se sont aperçus qu’ils pourraient être plus néfastes que prévu en favorisant l’apparition de pathologies cardio-vasculaires. Les résultats ont été publiés dans la revue British Medical Journal. Pendant une période de sept ans, les scientifiques ont invité 100 000 adultes français à signaler leurs habitudes alimentaires ainsi que tout événement cardio-vasculaire majeur (accident vasculaire cérébral, etc.). Une consommation régulière d’additifs dérivés de la cellulose (nommés de E460 à E468) était associée à un risque accru de maladies cardio-vasculaires. « Même si nous n’avons pas montré un lien de causalité, mais seulement une forte association, c’est la première étude qui quantifie l’exposition à tous ces émulsifiants et leur effet sur la santé cardio-vasculaire à long terme », souligne le Pr Mathilde Touvier, directrice de recherche à l’Inserm en épidémiologie nutritionnelle qui a conduit l’étude.

Le Figaro, 22/04

Dans une étude, publiée dans le Journal of Molecular Sciences, des chercheurs de l’Université du Missouri (États-Unis) ont peut-être trouvé un remède naturel aux maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) (maladie de Crohn, rectocolite hémorragique) : le jus de chou rouge. Lors de leur étude menée sur des souris, les chercheurs américains ont découvert que sa consommation pouvait avoir un impact sur le microbiote intestinal et soulager l’inflammation. « Le jus de chou rouge modifie la composition du microbiote intestinal en augmentant les bonnes bactéries, ce qui entraîne une production accrue d’acides gras à chaîne courte et d’autres métabolites dérivés de bactéries atténuant l’inflammation », indique Santayana Rachagani, l’une des auteures, dans un communiqué.

Frequencemedicale​.com, 21/04

Une nouvelle génération de startups dopées à l’IA élabore des molécules inédites, qui pourraient devenir les traitements oncologiques de demain. Sur le plateau de Saclay, à Villebon sur Yvette, une fabrication d’un type nouveau se déroule. Dans un laboratoire robotisé, Iktos produit plus de 1000 molécules chaque mois. Toutes ont été modélisées à l’aide de l’intelligence artificielle. Et une grande partie d’entre elles ont le même objectif : trouver de nouveaux remèdes contre le cancer. Une flopée de nouvelles entreprises se positionnent sur le sujet, profitant de l’engouement pour l’intelligence artificielle générative. Dans un rapport de 2023, le cabinet de conseil Boston Consulting Group (BCG) en compte plus de 200, dont la plupart travaillent sur des projets en oncologie.

La Tribune Dimanche, 21/04