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Covid-19 – biocluster – Nutri-Score – recherche fondamentale et cancer – maladie d’Alzheimer

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Intensification de la circulation du Covid-19 en France

Santé publique France (SpF) a observé une intensification de la circulation du Covid-19 dans le pays, signalant une progression de l’ensemble des indicateurs épidémiologiques pour la semaine du 16 au 22 septembre. Cette augmentation concerne principalement les adultes de 65 ans et plus, avec un nombre d’hospitalisations après passage aux urgences pour Covid ou suspicion de Covid en hausse. Les eaux usées, surveillées à travers 12 stations en France, montrent également une hausse de la détection du virus pour la quatrième semaine consécutive. SpF souligne l’importance de l’adoption des gestes barrières par tous, ainsi que du port du masque en présence de symptômes, dans les lieux fréquentés et auprès des personnes fragiles. Une campagne de vaccination contre le Covid et la grippe est annoncée pour débuter le 15 octobre, ciblant les personnes de 65 ans et plus et celles à risque de formes graves. Malgré la perte d’efficacité des vaccins contre l’infection au fil du temps, ils restent protecteurs contre les formes graves de la maladie. Certains adultes peuvent également bénéficier d’un traitement antiviral spécifique. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) rappelle que le SARS-CoV‑2 continue de circuler et d’évoluer, malgré une diminution des impacts sur les hospitalisations et les décès, grâce à l’immunité acquise par la vaccination ou les infections précédentes.

Covid : la circulation du virus semble s’intensifier en France. AFP 25/09/2024

Lancement du biocluster lyonnais contre les maladies infectieuses

Le nouveau biocluster de Lyon, présidé par le virologue Bruno Lina, se positionne comme un acteur clé dans la lutte contre les maladies infectieuses et l’antibiorésistance. Avec un financement de 120 millions d’euros sur cinq ans, partagé entre fonds publics et privés, cette structure vise à faciliter le passage de la recherche au marché pour accélérer le développement de solutions telles que vaccins, phages et tests diagnostiques. Né dans la foulée du programme “Innovation Santé 2030” de l’État après la crise sanitaire, le biocluster travaille en collaboration avec des institutions majeures comme l’Inserm et l’ANRS-MIE, l’université Claude Bernard Lyon 1, et des partenaires industriels comme bioMérieux. Déjà, 26 projets ont été identifiés pour une “accélération”, montrant l’ambition de répondre plus efficacement aux futures épidémies. Ce biocluster, qui sera pleinement opérationnel dès janvier 2025, symbolise un pas de plus vers l’autonomie en matière de santé publique en France, avec une capacité à lancer des solutions innovantes en moins de deux mois en cas de nouvelle épidémie.


Biocluster lyonnais : ce nouvel arsenal de réponse rapide face aux virus émergents
La Tribune 26/09/2024

En Bref

Pertinence du Nutri-Score dans la prévention des maladies cardiovasculaires
Une étude coordonnée par l’Inserm et publiée dans le « Lancet Régional Health Europe » a suivi plus de 345 000 personnes dans 7 pays européens sur douze ans pour évaluer l’impact de la consommation alimentaire sur la santé cardiovasculaire. Les chercheurs, dont François Tassain, ont analysé la qualité nutritionnelle des régimes alimentaires via le Nutri-Score, découvrant que ceux ayant une alimentation moins bien notée présentaient un risque accru de maladies cardiovasculaires. Le taux d’événements cardiovasculaires était significativement plus élevé chez les participants avec une alimentation mal notée (490 cas pour 100 000 personnes) par rapport à ceux ayant une alimentation équilibrée et bien notée (364 pour 100 000). Ces résultats soulignent l’importance du Nutri-Score comme outil de santé publique, renforçant les arguments de l’Association européenne pour la santé publique (EUPHA) en faveur de sa généralisation au sein de l’UE. Cependant, cette initiative rencontre l’opposition de pays comme l’Italie, qui critique le système pour son traitement de produits traditionnels. La recherche met en évidence la corrélation significative entre le Nutri-Score et le risque de maladies cardiovasculaires, confirmant sa pertinence dans la prévention. 

Le Nutri-score démontre sa pertinence en prévention cardiovasculaire
Le Quotidien du Pharmacien 26/09/2024

Urgence de renforcer la recherche fondamentale en France face au cancer
Alain Puisieux, récemment nommé à la tête de l’Institut Curie, met en lumière l’importance critique de la recherche fondamentale dans la lutte contre le cancer en France. Avec 157 000 décès annuels et plus de 433 000 nouveaux cas en 2023, le cancer demeure la principale cause de mortalité dans le pays. Cette hausse s’explique par l’évolution démographique, l’amélioration du dépistage, et les comportements à risque comme le tabagisme. Malgré une baisse de la mortalité grâce au progrès diagnostique et thérapeutique, Puisieux insiste sur le potentiel de prévention de 40% des cancers par des changements de comportements et un diagnostic précoce. Il souligne également le rôle révolutionnaire de l’intelligence artificielle (IA) dans la recherche et la prise en charge des patients, notamment pour le diagnostic précoce et la personnalisation des traitements. Cependant, il exprime une inquiétude quant au positionnement de la France en matière de recherche, notant un décrochage international dû à un investissement public insuffisant. Il critique la perte d’attractivité du domaine, illustrée par une réduction drastique du nombre de doctorants et de chercheurs, notamment à l’Inserm/CNRS, et appelle à un effort accru sur la recherche fondamentale pour maintenir l’autonomie et l’innovation françaises dans la lutte contre le cancer.

Lutte contre le cancer : si la France ne fait pas un effort sur la recherche fondamentale, elle va être bloquée et perdre son autonomie
L’Opinion 26/09/2024

Prévention de la maladie d’Alzheimer : Espoirs et Stratégies
Les dernières recherches apportent un message d’espoir concernant la prévention de la maladie d’Alzheimer et d’autres formes de démence sénile. Selon une étude mandatée par The Lancet et conduite par des experts internationaux, jusqu’à 45 % des cas pourraient être évités grâce à l’identification de 14 facteurs modifiables. Philippe Amouyel, épidémiologiste et directeur général de la Fondation Alzheimer, ainsi que Gill Livingston, professeur de psychiatrie à l’University College of London, soulignent l’importance de ces découvertes. Parmi les mesures préventives, la gestion des facteurs de risque cardiovasculaires, tels que l’hypertension artérielle, le diabète et l’obésité, ainsi que la réduction de la consommation d’alcool et le contrôle du cholestérol, sont mis en avant. L’isolement social, la dépression, ainsi que les pertes visuelles et auditives sont également identifiés comme des facteurs de risque. L’activité physique régulière est encouragée pour ses bienfaits sur les connexions cérébrales. Toutefois, la pollution de l’air est mentionnée comme un facteur difficile à contrôler individuellement. Cécilia Samieri, directrice de recherche Inserm à l’université de Bordeaux, évoque l’intérêt pour l’étude de l’exposome afin de déterminer l’impact environnemental sur la démence. Malgré le potentiel de réduction des cas, Livingston rappelle l’importance de l’adoption collective de ces mesures préventives pour atteindre un impact significatif.

Comment se protéger de la maladie d’Alzheimer
L’Express 26/09/2024