Covid-19 : bientôt le cap des 150 000 morts passé par la France
Le bilan du Covid-19 en France devrait bientôt dépasser les 150 000 morts depuis le début de l’épidémie, selon le site Our World in Data. Au 11 mai 2022, il est de 147 144 morts. Bien que le bilan total soit énorme, le nombre de décès par jour en France continue de chuter. Au 11 mai, le nombre quotidien de décès moyen est de 99,86 (moyenne mobile sur 7 jours), contre 130 fin avril. Il y a eu une baisse du nombre des décès quotidiens de 17 %, au 11 mai, par rapport à la semaine précédente. Il y a plus d’un an, en avril 2021, le pays s’apprêtait à franchir la lourde barre des 100 000 morts. Selon l’Inserm, le cap était symbolique puisque la France avait déjà atteint ce bilan quelques semaines plus tôt. L’institut pointait alors du doigt les déficits du système de comptage des décès, qui tient compte des données remontées par les hôpitaux, les Ehpad et les établissements médico-sociaux, mais pas des personnes décédées à domicile. Le site Our World in Data met également en garde ses lecteurs sur le sujet : « Le nombre réel de décès dus au Covid-19 est susceptible d’être plus élevé que le nombre de décès confirmés – cela est dû à des tests limités et à des difficultés d’attribution de la cause du décès ».
Doctissimo.fr, 12/05
Découverte d’une nouvelle origine de la fibromyalgie
Une équipe de chercheurs de la Sapienza, Université de Rome (Italie), a mené une méta-analyse afin d’essayer de lever le voile sur les causes de la fibromyalgie, une pathologie qui cause des douleurs chroniques. Les résultats de leurs travaux ont été publiés dans la revue Diagnostics. Au total, ils ont combiné 360 articles et ainsi étudié les données de 903 patients atteints de fibromyalgie. Ils se sont notamment penchés sur le rôle des petites fibres du système nerveux sur l’apparition de la maladie. « La prévalence estimée de l’atteinte des petites fibres somatiques […] était de 49 %, indiquent les chercheurs. Les petites fibres autonomes, elles, étaient altérées à près de 45 %. Cela signifie que des petites fibres du système nerveux endommagées pourraient potentiellement être à l’origine de la fibromyalgie ». A ce jour, il n’existe pas de lésion organique ou de biomarqueur biologique qui permette d’objectiver un diagnostic de fibromyalgie, indique l’Inserm. Le diagnostic de la fibromyalgie repose donc essentiellement sur les symptômes décrits par les patients.
Femmeactuelle.fr, Destinationsante.com, 12/05
En bref
L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) et l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) ont annoncé qu’une étude cruciale sur les effets du glyphosate pour la santé, devant servir de base à la décision de la Commission européenne de prolonger ou non au-delà de décembre l’autorisation dans l’UE de cet herbicide, était reportée à juillet 2023. L’EFSA et l’ECHA évoquent le « nombre sans précédent d’observations » reçues de la part d’experts des États membres qu’elles doivent prendre en considération. L’autorisation actuelle du glyphosate, étendue en 2017 pour cinq ans, expire en décembre 2022.
La Croix, 11/05
La Caisse des dépôts et consignations, qui finance des projets immobiliers pour héberger des personnes âgées, brosse le tableau des « disparités territoriales en matière de vieillissement et d’accès aux soins », dans une étude présentée hier. La France compte 16 millions d’habitants de plus de 60 ans (l’étude prend 2016 comme année de référence). Les seniors qui déclarent avoir des difficultés à accomplir les gestes de la vie quotidienne représentent 6,9 % des 60 – 74 ans et 26,8 % des plus de 75 ans. Mais les « contrastes » géographiques sont « importants », relèvent les autrices de l’étude, Nathalie Chataigner et Clémence Darrigade. Ceux qui vivent dans les régions Hauts-de-France, Grand-Est et en Haute-Corse sont plus fréquemment en perte d’autonomie qu’en Bretagne, en Ile-de-France ou dans les Pays de la Loire. Les seniors de la France du Nord et de l’Est ont aussi, en moyenne, des revenus inférieurs à ceux du Sud et de l’Ouest. Les personnes âgées des zones urbaines riches ne sont pas épargnées par la solitude. A Paris et dans la petite couronne, le niveau de dépendance est élevé parmi les plus de 60 ans, qui vivent seuls pour 31 % d’entre eux.
Le Monde, 13/05
En 2021, le nombre de donneurs et de donneuses de gamètes a connu une forte hausse. Selon l’Agence de la biomédecine, qui lance, lundi 16 mai, une nouvelle campagne d’information sur le sujet, près de 600 hommes ont donné leurs spermatozoïdes l’an dernier. Le précédent record enregistré s’établissait à 404 donneurs, en 2017. Près de 900 femmes ont, dans la même période, donné leurs ovocytes : le plus haut niveau depuis 2019, cette fois-ci. « L’actualité autour de la révision des lois de bioéthique a joué un rôle crucial », analyse le Pr Louis Bujan, chef du service de médecine et biologie de la reproduction à l’hôpital de Toulouse. Et plus précisément, la très commentée ouverture de la PMA aux femmes en couple ou célibataires. D’après un baromètre publié par l’Agence de la biomédecine le 10 mai, cette pénurie éventuelle est spontanément citée par les personnes interrogées parmi les raisons qui les feraient un jour franchir le pas (82 % se disent favorables à la démarche).
La Croix, 13/05
