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Cannabis médical – Espérance de vie – Covid-19 – Vaccination scolaire – Bientôt la fin des programmes minceurs ? – Dry January

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Le ministre de la Santé explore le potentiel du cannabis médical en France

Yannick Neuder, ministre chargé de la Santé, a exprimé mercredi son intérêt pour l’étude du cannabis à des fins médicales en France, tout en réaffirmant son opposition à l’usage récréatif de cette substance. Ce positionnement intervient dans un contexte d’incertitude quant à l’avenir des traitements à base de cannabis thérapeutique, dont l’expérimentation, ayant impliqué quelques milliers de patients, s’est conclue le 31 décembre 2024. La décision finale du gouvernement est encore attendue, mais en attendant, les patients concernés par ces essais pourront continuer leur traitement jusqu’au 30 juin. Le ministre a souligné l’intérêt du cannabis médical pour le traitement de douleurs spécifiques, telles que celles liées à la cancérologie, les raideurs ou les algies faciales, après une visite à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris. 

AFP

Progrès de l’espérance de vie sans incapacité en France

La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) a partagé le 31 décembre 2024 une étude positive sur l’espérance de vie “sans incapacité” à 65 ans en France, mettant en lumière l’allongement de la durée de vie en bonne santé. Selon cette étude, les Français vivent désormais plus longtemps sans être limités par des problèmes de santé dans leurs activités quotidiennes, avec une espérance de vie en bonne santé atteignant 77 ans pour les femmes et 75,5 ans pour les hommes. Depuis 2008, la part des années vécues sans incapacité a augmenté, passant pour les femmes de 44,7 % à 50,8 % et pour les hommes de 47,7 % à 52,9 %. La France se classe bien au niveau européen, occupant la 5e place pour les femmes et la 7e pour les hommes en termes d’espérance de vie sans incapacité à 65 ans. L’étude révèle également une croissance plus rapide de l’espérance de vie sans incapacité comparée à l’espérance de vie globale, qui est de 85,7 ans pour les femmes et de 80 ans pour les hommes, selon l’Insee. Toutefois, l’étude met en lumière les inégalités sociales affectant la longévité, soulignant un écart significatif d’espérance de vie entre les cadres et les ouvriers. Ces conclusions appellent à une réflexion sur l’impact des inégalités sociales sur la santé et la durée de vie en France.

L’Humanité

En bref

La pandémie de Covid-19, identifiée pour la première fois à Wuhan en Chine en décembre 2019, a marqué l’histoire récente par sa propagation fulgurante à l’échelle mondiale, rappelant la pandémie de grippe espagnole de 1918. Avec plus de 776,8 millions de cas confirmés et 7 millions de décès répartis dans 234 pays, la Covid-19 a profondément impacté la population mondiale. Selon l’OMS, bien que le virus ait officiellement causé la mort de 7 millions de personnes, il est devenu moins grave avec le temps mais reste plus mortel que la grippe. En France, le bilan en 2023 s’élevait à près de 168 000 morts. Le virus a connu plusieurs mutations génétiques, donnant naissance à de nombreux variants, dont Omicron et ses sous-lignages qui dominent actuellement. Ces mutations ont modifié le comportement du virus, notamment en ciblant préférentiellement les voies respiratoires supérieures, rendant la maladie moins grave mais plus transmissible. La vaccination a joué un rôle crucial dans la lutte contre la propagation du virus, bien que l’adhésion aux campagnes de vaccination ait varié. Malgré cela, la Covid-19 est devenue une pathologie respiratoire parmi d’autres, gérée au même titre que la grippe. Les experts soulignent l’importance de tirer des leçons de cette pandémie pour mieux préparer la réponse à de futures crises sanitaires.

Le Monde

Janvier 2025 marque un tournant décisif dans la vaccination scolaire en France, notamment avec la seconde campagne de vaccination contre le papillomavirus humain (HPV), étendue à davantage de départements et de classes au-delà de la 5e. Malgré une augmentation significative du taux de vaccination suite à la première campagne de 2023/2024, la France reste en retard par rapport à ses voisins européens, avec des objectifs ambitieux pour 2030. L’efficacité du Gardasil, protégeant contre 90 % des cancers sexuellement transmissibles dus au HPV, est reconnue, mais la couverture vaccinale reste insuffisante. Par ailleurs, la vaccination contre les méningocoques gagne en importance face à la recrudescence des cas de méningite, avec un changement de la législation en 2025 pour inclure des vaccins plus larges pour les nourrissons et recommander la vaccination ACWY pour les 11 – 14 ans. La renaissance de la vaccination scolaire, après 15 ans d’interruption, soulève également la question de son élargissement pour inclure d’autres maladies, malgré les défis politiques et financiers rencontrés.

Les Echos

Bientôt la faim des programmes minceur ? Weight Watchers, célèbre pour son programme de rééquilibrage alimentaire, a cessé ses activités en France et traverse de grandes difficultés aux États-Unis, risquant la faillite. Cette situation coïncide avec l’émergence de médicaments anti-obésité comme l’Ozempic ou le Wegovy, qui, initialement développés contre le diabète de type 2, permettent une perte de poids significative grâce à la régulation de l’appétit. Ces nouveaux traitements suscitent un espoir considérable et pourraient être remboursés en France pour les personnes avec un IMC supérieur à 35. En réponse, Weight Watchers a tenté d’intégrer ces médicaments à travers une plateforme de télémédecine, sans réussir à renverser ses pertes financières. Malgré ces défis, le marché de la minceur, incluant divers programmes et produits, reste lucratif, pesant environ 2,5 milliards d’euros. Des experts, comme le médecin nutritionniste Jean-Michel Lecerf, soulignent l’importance de l’accompagnement nutritionnel sur le bien manger plutôt que la perte de poids seule. Des critiques se sont élevées contre les méthodes restrictives qui peuvent conduire à des carences et un effet yo-yo. Des entreprises comme Comme j’aime continuent de promouvoir une approche plus équilibrée, mettant en avant l’éducation nutritionnelle et un suivi personnalisé. Le secteur évolue donc en intégrant des principes de rééquilibrage alimentaire et d’accompagnement individualisé, cherchant à offrir une alternative saine et durable à ceux cherchant à perdre du poids.

Libération

La réforme universitaire de la première année des études de santé, initiée en 2019 par Agnès Buzyn et Sylvie Retailleau, visait à démocratiser l’accès aux études de médecine, de maïeutique, d’odontologie et de pharmacie, et à réduire les coûts par la diminution des redoublements. Quatre ans après, selon un rapport présenté par Nacer Meddah de la Cour des comptes aux sénateurs, cette réforme est jugée défaillante, ayant engendré confusion et inégalités sans précédent entre les étudiants. Malgré la suppression du numerus clausus et l’introduction des Licences accès santé (LAS) pour diversifier le recrutement, moins de 20% des étudiants de LAS accèdent à la deuxième année, contre 75% pour ceux du Parcours d’accès spécifique santé (Pass), plus traditionnel. Cette situation contribue non seulement à un élitisme accru mais également à un surcoût de 125 millions d’euros par an pour le contribuable, au lieu des économies escomptées. De plus, la promesse de réduire les déserts médicaux reste non tenue, accentuant les critiques sur la gestion et l’orientation politiques de cette réforme. Face à ces constats, des voix s’élèvent pour une révision urgente de cette réforme, notamment pour réformer l’année d’internat et mieux préparer les futurs besoins en soignants de la France.

Marianne

Pour sa sixième édition, le Dry January gagne en popularité en France, avec dix millions de participants en 2024, un nombre qui devrait augmenter de 12 % en 2025 selon Mathilde Boulachin de la maison Chavin. Cette période sans alcool booste les ventes de boissons alternatives, représentant 60 % du chiffre d’affaires de Chavin. Le secteur de la grande distribution, dont Carrefour, témoigne également d’une forte croissance des ventes de vins faibles en alcool ou sans alcool, avec une augmentation de près de 50 % en 2024 par rapport à l’année précédente. Le marché, bien que considéré comme de niche, voit son chiffre d’affaires progresser de 8,9 %, dominé par les bières mais avec une présence notable des vins, surtout les effervescents et les vins blancs et rouges. Face à cette tendance, Carrefour a lancé sa propre marque de distributeur “Bons Moments”, tandis que d’autres enseignes, telles que Nicolas et le groupe Martini, diversifient leur offre pour répondre à la demande. Selon Mathilde Boulachin et Matthieu Carpentier, consultant pour l’institut Circana, cette évolution reflète une aspiration à mieux consommer et prendre soin de sa santé, une tendance qui devrait continuer à se développer face aux enjeux sociétaux et sociaux. Le succès du Dry January attire une clientèle jeune et féminine, soulignant l’importance de s’adapter aux nouvelles habitudes de consommation.

Le Parisien