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Campagne publicitaire de l’Inserm – Addiction au cannabis – Pancréas artificiel – Paternité tardive – Covid et diabète – Obésité et pathologies mentales.

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Nouvelle campagne publicitaire de l’Inserm : « On gagne tous les jours à s’intéresser à la santé »

Un an après une grande campagne d’affichage dans les gares SNCF françaises, l’Inserm décline son slogan « On gagne tous les jours à s’intéresser à la santé » dans un spot publicitaire visible à la télévision du 7 juin au 30 juillet. Réalisé par Ugo Mangin avec l’appui de l’agence Insign à la demande de la direction de la communication de l’Inserm, ce spot illustre comment beaucoup de nos gestes du quotidien sont – sans qu’on le sache – le résultat de recherches menées au sein de l’Institut. En utilisant dans le spot des mots de science étonnants et complexes dans une scène quotidienne, l’objectif est d’interpeller les téléspectateurs et de les inciter à vouloir en savoir plus en se rendant sur le site internet de l’Inserm. « L’Inserm est une marque forte, un label de qualité en matière de science en santé, dans laquelle les Français ont confiance. Néanmoins, nous avons besoin d’être toujours plus visibles et ancrés dans le quotidien de chacun pour savoir informer sur nos recherches au plus près des besoins et pour en montrer les résultats. Cette campagne est le trait d’union entre la science biomédicale produite à l’Inserm et sa traduction concrète pour notre santé à tous », indique la direction de la communication de l’Inserm. « Il est essentiel que le grand public se rende compte qu’une recherche d’excellence est le terreau d’une médecine de qualité. C’est notre rôle de trouver de nouveaux traitements plus prometteurs et plus efficaces au fur et à mesure de l’avancée des connaissances », conclut le Pr Didier Samuel, PDG de l’Inserm.

Doctissimo​.fr, 09/06

Lire le communiqué de presse du 08/06/2023 : « On gagne tous les jours à s’intéresser à la santé » : l’Inserm dévoile sa nouvelle campagne publicitaire.

Mise au point d’une nouvelle molécule contre l’addiction au cannabis

Mise au point par une société biopharmaceutique française, Aelis Farma, une nouvelle molécule, actuellement en phase de tests cliniques à l’université Columbia de New York, pourrait changer la donne pour les consommateurs de cannabis. La première série de résultats publiée dans Nature Medicine est prometteuse. L’étude de phase 2 a montré, sur une trentaine de patients, que la molécule, baptisée AEF0117, réduit de manière significative les « effets subjectifs positifs du cannabis » (comme l’impression de planer dans un état second), de 38 % en moyenne. La consommation globale de cannabis mesurée par l’auto-administration a également été réduite. L’objectif d’un tel traitement est de transformer une consommation pathologique en une consommation récréative. Derrière cette molécule expérimentale, le Dr Pier Vincenzo Piazza, psychiatre, neurobiologiste à l’Inserm et fondateur du Neurocentre Magendie de Bordeaux. La molécule mise au point par le chercheur bordelais appartient à une toute nouvelle classe thérapeutique. « La prochaine étape, celle des essais de phase 3, sera décisive, admet Pier Vincenzo Piazza. Le médicament sera testé pendant trois mois sur 330 patients, avec des résultats prévus à la mi-2024. » La société Aelis Farma table sur une mise sur le marché avant 2030.

Lepoint​.fr, 09/06

En bref

Les Echos rendent compte de la conception d’un pancréas artificiel dans une capsule biocompatible.Chercheur à l’Inserm, Abdelkader Zebda fait partie de l’équipe SyNaBi, qui mène des recherches fondamentales et appliquées sur les systèmes nanobiotechnologiques et biomimétiques au sein du laboratoire TIMC (recherche translationnelle et innovation en médecine et complexité) à l’université Grenoble Alpes, spécialisée dans les dispositifs médicaux implantables. Avec une équipe de spécialistes, Abdelkader Zebda a commencé à plancher sur une nouvelle approche : greffer les îlots pancréatiques au sein d’une capsule de biomatériaux les protégeant du système immunitaire. Les tests in vitro ont permis de vérifier que les îlots se développaient et fonctionnaient normalement au sein de la capsule. La prochaine étape verra la mise en place d’une première étude préclinique sur des rats diabétiques et devrait déboucher sur la création d’une start-up.

Les Echos, 12/06

Lepoint​.fr se penche sur les risques liés aux paternités tardives. A partir de 40 ans, la production de spermatozoïdes se réduit et, même s’il en reste toujours, leur qualité diminue. Luc Multigner, docteur en médecine, épidémiologiste et directeur de recherche à l’Inserm, souligne : « Les spermatozoïdes sont moins vaillants et leur mobilité est diminuée. Si tous les hommes désiraient un enfant à l’âge de 70 ans, il y aurait des chances de réussite de conception plus faibles ». Peu d’études ont été menées sur la relation entre l’âge du père et la survenue de certains problèmes médicaux. Certaines évoquent toutefois un risque augmenté de fausse couche, d’accouchement prématuré ou de retard de croissance intra-utérine. Concernant la santé de l’enfant, des études décrivent une augmentation des cas de certaines maladies génétiques.

Lepoint​.fr, 11/06

En analysant les données de santé de plus de 1,8 million de jeunes patients bavarois, des chercheurs allemands ont voulu savoir si les enfants qui ont eu le Covid ont plus de risque de déclarer un diabète de type 1. Les chercheurs expliquent, dans leur article publié dans le Journal of the American Medical Association (JAMA), que le nombre de nouveaux cas de diabète de type 1 était presque deux fois plus élevé chez les enfants ayant été diagnostiqués atteints d’un Covid-19 dans les trois mois précédents (55,2 cas pour 100 000 personnes) que chez les autres (28,5 cas pour 100 000 personnes). Finalement, les enfants ayant été affectés d’un Covid-19 ont présenté un risque de se voir diagnostiquer un diabète de type 1 augmenté de 57 %.

Le Figaro, 12/06

Selon des chercheurs autrichiens du Complexity Science Hub Vienna, dont les travaux sont publiés dans Translational Psychiatry, les patients obèses auraient un risque plus important que les autres de développer une pathologie mentale au cours de leur vie. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs autrichiens ont passé au crible des données médicales portant sur plus de 9 millions de patients hospitalisés et recueillies en Autriche entre 1997 et 2014. Grâce à ces statistiques, ils ont découvert que les patients atteints d’obésité présentent un risque accru de dépression, d’addictions, d’anxiété, de psychoses, de troubles du comportement alimentaire (TCA) et de troubles de la personnalité par rapport au reste de la population.

Topsante​.fr, 11/06